Désinformation:Affaire Villemin : la thèse du suicide relancée

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Affaire Villemin : la thèse du suicide relancée

De notre envoyé spécial  WiiKend - Ceci était une signature - ‎le 3 décembre 2008

Lépanges-sur-Vologne, France — 24 ans après les faits, la réouverture du dossier lié à la mort du petit Grégory Villemin, surnommé le petit Grégory, va sans doute permettre de connaître la vérité. On se souvient que suite à la découverte du cadavre du garçon de 4 ans dans les eaux blafardes de la Vologne, Bernard Laroche puis la propre mère de Grégory, Christine Villemin, ont été accusés du meurtre avant d'être blanchis, à coups de chevrotine pour Laroche et par la voix judiciaire pour Christine. Mais les progrès en matière de criminalité scientique permettent désormais de privilégier une autre piste : celle du suicide.

Parmi les indices retrouvés dans les scellés, une lettre attire en effet particulièrement l'attention. Les experts de l'époque n'y ont guère prêté attention car elle émanait de façon évidente d'un enfant en très bas âge et on ne voyait pas très bien le rapport avec l'affaire. D'autant que son contenu est plutôt alambiqué : ":-( vou zéte tous dé nOObs jen né mare je préfér mourire ke vivr ici xD lol". Il aura fallu toute la perspicacité de l'inspecteur Kevin Vendetta pour analyser ce contenu.

"Les technologies de l'époque ne permettaient pas de réaliser une analyse syntaxique cohérente de ce texte"", explique-t-il, "mais les progrès effectués depuis ont changé la donne. Mon analyse prouve formellement que cette lettre a été écrite de la main même de Grégory et elle démontre sans équivoque qu'il avait l'intention de se donner la mort".

L'un des plus grands mystères du XXe siècle serait donc en passe d'être élucidé. Les juges et enquêteurs chargés de l'affaire doivent maintenant parvenir à établir la chronologie des faits entre le moment où cette lettre a été reçue et la découverte du corps. Le plus difficile étant sans doute de comprendre comment le petit Grégory est parvenu à se ficeler lui-même dans un sac en toile avec les mains attachées dans le dos alors même que de l'aveu de ses parents, il ne savaient pas lacer ses chaussures.