Désinformation:DÉbdo numéro 159 (20-12-16)

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DÉbdo numéro 159 (20-12-16)

De notre envoyé spécial  La raction du bdo - ‎le 20 décembre 2016

ParisFrance — Un débdo qui sera surement perdu, comme les autres


N°159
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Le magazine qui n'est lu que pour oublier le sentiment de solitude qui nous envahit





Seul, perdu...










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... dans les locaux de la Dé !

ÉDITO

Pourquoi continuer à écrire le Débdo ?


Je ne sais si ça vaut la peine d'écrire cet édito. Pourquoi continuer, chaque semaine, à se creuser la tête si personne ne le lit. Si personne ne peut le lire.


Pourquoi écrire inlassablement le débdo 159, si au final il ne paraît pas. Surement parce que c'est le dernier Débdo que j'aurai l'occasion d'écrire...


Ce soir, j'irai l'envoyer à l'imprimeur, qui est censé le diffuser. J'irai, l'angoisse au ventre. La peur essaiera de me ramener à la raison. Mais la vérité, l'envie de savoir, me poussera à me jeter dans la gueule du loup. Comme les autres.


Ce soir, j'affronterai mon destin. Le même destin que mes confrères ont déjà eu l'occasion de connaitre. Je ne pourrai pas y échapper. Parce que je veux le connaitre.


Si quelqu'un, un jour, par je ne sais quel miracle, arrive à trouver ce numéro, il aura probablement une mine circonspecte, ne comprenant pas un traître mot des quelques paragraphes précédents. Aie donc patience, cher lecteur imaginaire. Je vais te raconter mon histoire. La sombre histoire qui vient de se dérouler en nos locaux.


Le seul rescapé de la raction du bdo


HISTOIRE

29 novembre. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. L'équipe du Débdo, composée de moi, de Psychoparten, de Pruster, de Bazoumboy et de Don Gaspacho, avait fini le numéro 159. On désigna Bazoumboy pour aller l'apporter à l'imprimeur.


Il y alla, le sourire aux lèvres. Il était heureux, tout comme nous, d'enfin pouvoir faire publier le fruit de nos efforts.


Une heure passa. Puis deux. Puis trois. Il ne revint pas.


On commença à s'inquiéter. On appela la police pour les prévenir de sa disparition. Ils nous répondirent qu'ils allaient entamer des recherches.


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Retrouvez ci-dessous l'ensemble des sinfos des années passées trépassées




À partir de ce jour, on n'eut plus de nouvelles de notre camarade. La seule chose chose dont nous étions sûrs, c'est qu'il a disparu avant d'avoir pu livrer le Débdo. On ne pouvait en effet l'acheter nulle part, car l'imprimeur n'a jamais vu arriver Bazoumboy.


On rappela à nouveau les policiers. Depuis la dernière fois, ils s'étaient un peu renseignés sur nous. Ils ont appris qu'on était des humoristes qui ne reculaient devant rien. Qui ne se fixaient aucune limite. Ils se persuadèrent que nos disparitions étaient fantaisistes, et qu'on essayait de leur faire une mauvaise blague. Ils refusèrent donc d'écouter ma demande de protection policière.


D'un commun accord, on décida que le Débdo du 6 décembre serait un hommage à Bazoumboy, l'un des meilleurs d'entre nous. Nous avons décidé que ce Débdo porterait à nouveau le numéro 159. Un peu comme pour dire qu'on allait faire pour lui ce qu'il n'a pas pu faire avant sa disparition.


Psychoparten, qui connaissait Bazoumboy depuis bien plus longtemps que tous les autres contributeurs, insista pour apporter ce numéro hommage à l'imprimeur. Il partit avec la larme à l’œil, encore affecté par la tragique disparition de son ami.


Mais il disparut lui aussi. On en fut bouleversés. Que s'était-il donc passé pour nos deux compères ? J'étais abasourdi. Je ne voulais plus continuer à délirer pour le prochain Débdo. Je voulais faire mon deuil. J'ai demandé à Pruster et à Gaspacho de mettre le débdo en pause. Le temps qu'on soit remis de toute cette affaire. Le temps qu'on ait des éléments de réponse.


Ils ne furent pas de mon avis. Ils disaient que nos amis ne voudraient pas qu'on s’apitoie sur leur sort. Qu'ils voudraient que l'on continue notre mission. Que l'on continue à rire et à faire rire. Pour continuer ce qu'on a commencé, tous ensemble. Ils se lancèrent donc dans l'écriture du Débdo du 13 décembre. Ils lui donnèrent à nouveau le numéro 159.


Puis vint le moment de choisir celui qui allait apporter le numéro du Débdo à l'imprimeur. Je les ai supplié de ne pas aller l'apporter. De rester dans nos locaux. Ils m'ont répondu qu'ils allaient y aller tous les deux. Qu'ils ne risquaient rien. Devant mon insistance, Pruster alla chercher deux couteaux. Un pour lui, et un pour Gaspacho.


Ils me jurèrent qu'avec ça, il ne pouvait rien leur arriver. Ils me jurèrent qu'ils reviendraient. Ils ne revinrent pas.


Et me voilà donc, en ce 20 décembre, empêtré dans la dure situation que je vous ai décrit dans l'édito. Je suis désormais seul. Et je ne peux me résoudre à vivre seul, reclus dans les locaux de la Dé.


Tu connais donc maintenant la triste histoire de la rédaction du Débdo. Si tu as réussi à te procurer ce numéro, je doute que tu y ais trouvé ton compte.




Tu auras remarqué qu'il n'y a eu que peu d'humour jusqu'à présent, dans ce morbide Débdo. Tu ne te sens peut-être pas concerné par nos problèmes. Je me suis donc forcé à trouver quelques trucs marrants sur l'actualité. Je l'ai fait, parce que les rédacteurs des deux précédents Débdos hommage l'ont fait.


Je m'excuse par avance si l'humour qui suit n'est que peu drôle. J'ai les idées noires en ce moment, et je me suis restreint vraiment aux premières idées qui me sont passées par la tête. Pour être vite débarrassé de ce fardeau.


POLITIQUE

Donald Trump élu par le collège électoral

Décidément, c'était une très mauvaise idée de laisser les collégiens décider du résultat de l'élection.

STAR WARS

Rogue One : Dark Vador revient

C2Darth VaderC8C8FF.jpg Dark Vador parle avec son asthme :
Obi-Wan ne t'a jamais dit ce que j'ai osé faire à mon père ?





C2Darth VaderC8C8FF.jpg Dark Vador parle avec son asthme :
Non Luke, je suis mon père !





Retrouver les numéros introuvables (et invendables) du bdo.



Bombe-atomique.png


LES LIVRES DE MA REINE

Le monde entier s'impatiente. La compilation des livres de ma reine tant attendue tarde à sortir. Que fait Psychoparten ? Est-il dans la cave en train de se saouler ? Il devrait vraiment songer à la publier : sa compilation ayant probablement le potentiel pour finir dans le top 10 de l'année.

Solution


THE END

Et voilà, j'ai réussi à finir ce Débdo. J'avoue que j'ai eu du mal à l'écrire. J'ai même failli me censurer lorsque j'ai voulu imiter la chronique historique de Psychoparten, Les livres de ma reine. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de sous-entendre que Psychoparten tarde à sortir sa compil' parce qu'il se paluche, alors qu'il est peut-être mort. J'ai fini par me persuader, sans véritable conviction cependant, que c'était dans la continuité de ce que notre équipe a toujours essayer de faire. Je vous laisse seul juge de la moralité de mes écrits.


Et maintenant, je n'ai plus qu'à mettre tout ça sur ma clé USB, et à apporter ça à l'imprimeur. Dans 5 minutes je serai dehors. Dans 15 minutes je serai à l'imprimerie. Si tout va bien.


Et dire que je ne sais même pas si j'écris pour tous les lecteurs du Débdo, ou si j'écris dans le vide, comme l'on fait mes chers collègues les semaines passées. Peut-être est-ce le dernier jour que je passe en vie. Ainsi, j'aimerais vous dire, chers lecteurs qui ne me lisez surement pas, que je suis fier de tout le travail que j'ai accompli pour vous pendant toutes ces années, avec le reste de l'équipe. Je m'en vais, désormais, avec l'espérance de vous écrire à nouveau la semaine prochaine, et, quoiqu'il arrive, la satisfaction d'avoir égayé ne serait-ce qu'un petit peu votre vie lors des 158 numéros précédents.