EXCLUSIF! Arthur et Patrick Bruel s'engagent dans Tsahal
De notre envoyé spécial -Jonathan- - le 6 janvier 2009
"Vous voyez cette petite chose qui dépasse, derrière la poutrelle? C'est une main d'enfant palestinien. Voilà ce que nous sommes venus partager en nous joignant à Tsahal, des moments comme ça."
L'émotion est palpable sur les visages des deux ex-artistes, ce matin, alors que l'école Arafat-Rabin vient d'être partiellement démolie. Ce ne sont plus Arthur et Patrick Bruel que nous avons devant nous, mais bel et bien Jacques Essebag et Maurice Benguigui, deux hommes aux destins désormais accomplis. "Mon Jacquou", où bien encore "Momo", se plaisent-ils d'ailleurs à se surnommer avec tendresse.
Au fil de leur avancée dans les décombres, ils sont revenus sur leur parcours :"Au début, on ne faisait qu'assister financièrement Israël. Mais on s'est rendu compte que rien ne valait un sacrifice humain. (...) Vous n'imaginez pas le bonheur que nous ressentons à défendre nos intérêts (la terre promise, ndlr). Moïse avait raison."
Alors que les derniers murs de l'école tombaient en poussière, nous avons surpris Arthur, ou plutôt Jacques comme il le souhaite désormais, en train d'exécuter les derniers bambins récalcitrants. Nous lui avons alors posé la question de l'éthique, ce à quoi il nous a répondu du tac au tac: "Un bon gazaoui est un gazaoui mort". Et Maurice d'ajouter: "On attend pas que l'ours nous ait vu pour tirer. Il faut prendre le mal par la racine."
Un grand merci à nos deux gaillards, qu'on ne reverra pas de sitôt sur le petit écran.