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Entretien exclusif avec Bozo Al Batar, organisateur des attentats du vendredi 13
De notre envoyé spécial Bazoumboy Deluxe (discussion) - le 14 novembre 2015
dÉ : Bonjour M. Batar, petite bite. Alors, heureux ?
Al : Couci-couça, enflure d’infidèle. Mais bon, ça va. On est un peu loin de l’objectif des 50000 morts, mais que voulez-vous, on a fait avec ce qu’on avait.
dÉ : Vous parlez de la mongolito team, là ?
Al : Oui, putain. On avait dit A L’INTERIEUR du stade, les explosions. Eh ouais, des qui croient qu’en se faisant exploser sur des passants on va direct au paradis, y en a pas des masses. Faut qu’ils soient analphabètes et bien bas du front.
dÉ : Oui mais quand même, cinq attentats synchronisés, il fallait quand même des personnes vachement préparées, non ?
Al : Ah mais je ne vous dis pas le temps qu’il a fallu pour tout leur faire comprendre. INTERIEUR, je l’ai dit un million de fois. Mais voyez-vous, on n’avait prévu que deux attentats.
dÉ : Hein ?
Al : Ben oui : un vrai attentat au Stade de France, et un de rattrapage au Bataclan. J’avais bien senti que c’était pas gagné pour le stade et je ne me suis pas trompé. Zarma, on a un score de 1 mécréant contre 3 des nôtres, on s’est mis la branlée tout seul. Heureusement que j’avais prévu le Bataclan pour le cas où. Là, vu la configuration des lieux, même en tirant comme des manches, c’était impossible de pas faire un carton.
dÉ : Ah d’accord… Mais les autres attentats ?
Al : Ben, c’est les gars qu’ont même pas réussi à trouver leur chemin jusqu’à la salle. Quels couillons quand même ! Bon, y en a qui ont quand même réussi à décharger sur des clients de restos, pour pas gâcher. Mais Momo qui s’est fait exploser tout seul Boulevard Voltaire en ne tuant que lui, quel crétin ! Eh Momo, pour les mille vierges, tu peux continuer à t’astiquer l’asticot !
dÉ : Vous ne craignez pas un peu pour votre poste de sélectionneur de l’équipe de bouffons ?
Al : Non, vu qu’il n’y a pas eu de sélection. On a raclé les fonds de tiroir.
dÉ : Sinon, des projets ?
Al : Hé hé, oui mais chut. Je ne peux rien vous révéler pour des questions d'insécurité. En tout cas, rien de prévu tout de suite. Il faudra un peu de temps pour renouveler notre stock de bouffons.
dÉ : Eh bien, merci M. Batar pour ces éclaircissements, enculé.
Al : Tout le plaisir a été pour moi, croisé de mes couilles.
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