Le défilé du 14 juillet
De notre envoyé spécial Floppy la marmotte - le 15 juillet 2008
L'un des temps fort du défilé a été le passage des sapeurs de la légion étrangère, les chouchous du public d'après Jean-Pierre Pernaut. Des chouchous qui ont néanmoins entamé une grève du rasage, excédés par l'obligation de devoir porter d'affreux tabliers oranges. De nombreuses ménagères du public leur ont témoigné leur soutient, ajoutant que quelques fleurs brodées égayeraient ces tristes uniformes.
Quant à lui, Monsieur Duveau arborait un tablier blanc immaculé. "Comme chaque année", nous apprend-il "On reçoit un bon stock de la garde républicaine, pour la boucherie chevaline. C'est un moment important pour nous."
Important certes, mais pas autant que le clou du spectacle: le largage de 150 parachutistes au dessus des Champs-Elysées, dont 7 ont atteint le sol après avoir passé l'épreuve des hélicoptères. Les 143 recalés ont eu l'honneur de regarnir le stock de viande à nems de Monsieur Nihm, gérant du chinois du coin.
Le président Sarkozy a déclaré avoir particulièrement apprécié une partie spécifique du défilé: la partie haute; le reste lui étant caché par la balustrade de la tribune présidentielle, inadaptée à l'accueil des personnes de petite taille. Ce à quoi Carla Bruni-Sarkozy a conclu "C'était bien, on le refera l'année prochaine. Si on a beau temps."