Retour de l'homme providentiel : l'UMP entre espoir et doute
De notre envoyé spécial Psychoparten, Combattant sanguinaire, mais humaniste - le 15 juillet 2014
Le politicien de la Haute-Marne avait tenu a développer ses propos : « Franchement, vous voyez qui, pour 2017 ? Jean-François Copé ? Même soutenir les centristes nous réussirait plus ! François Fillon ? Quelque chose me dit que les Français n'éliront pas un François dans trois ans. Alain Juppé ? Les autres aussi ont "gagner moins pour payer plus d'impôts" écrit sur le dessus du crâne, mais chez eux, ça se voit moins. Moi ? Eh bien... Moi ? Mmh... Moi ? Héhé... »
C'est dans ce climat de pessimisme qu'est arrivée une nouvelle qui a immédiatement mis du baume au cœur des militants. Pour être honnête, cela faisait quelques mois qu'on pouvait s'y attendre. Toutefois, le rythme des événements s'est accéléré, et le retour du seul homme à même de faire gagner la droite en 2017 se précise.
« C'est formidable que le père Dibrani revienne maintenant ! Vous allez voir, lui et sa môme vont encore prendre à partie Hollande, et on ne va plus parler de nous pendant au moins deux mois ! Exit, Bygmalion, les fausses factures et tout le tintouin ! » s'est écrié Jean-Pierre Raffarin, tandis que Rachida Dati surenchérissait : « Allez défendre la libre circulation des personnes, avec une ordure pareille qui parade dans toute la presse de caniveau en crachant sur la République Française ! ».
Même ferveur chez les jeunes dirigeants. Ainsi, Guillaume Peltier s'est réjoui : « Casser du sucre sur le dos des Manouches, ça va me rappeler mes jeunes années au Front National ! ». Son collègue Geoffroy Didier est sur la même ligne : « On aura peut-être un Rom laissé pour mort de temps en temps, mais bon Dieu, ça vaut le coup ! ».
Tout de même, Luc Chatel, vers qui nous sommes revenus, n'est pas pleinement rassuré : « Bouhou, les banques ont bien été sympas jusque-là, vu qu'on était leur parti et tout, mais avec la dette qu'on a, elles vont nous bouffer ! Bouhou ! ». Ces craintes sont-elles bien fondées ?
Non, à en croire Éristian Estriotti, député des Alpes-Maritimes : « Les banques peuvent encaisser ça. Tenez, la BNP reste solide, et pourtant, ils ont chopé une amende de 6 millions et demi pour avoir financé le génocide au Darfour. Autant dire qu'ils y ont vraiment perdu beaucoup. Enfin, moins que les Négros qui vivaient là-bas ! Ah ah ah ! ».
Nous voilà rassurés. Même dans la tourmente, l'UMP reste fidèle à ses principes.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.
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