Désinformation:Trafic de médicaments : les compagnies pharmaceutiques portent plainte contre le département d'Eure-et-Loire

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Trafic de médicaments : les compagnies pharmaceutiques portent plainte contre le département d'Eure-et-Loire

De notre envoyé spécial  XySmith - ‎le 15 juillet 2011

GrenobleFrance — Quand un vandalisme odieux peut trouver refuge derrière l'anonymat, c'est parfois toute une communauté qui plonge dans la délinquance.
Le nouveau visage du mal fait se poser beaucoup de questions quand au nombre d'électeurs encore sur le droit chemin.

Ils accèdent gratuitement à l'aspirine, ingèrent quotidiennement une pilule low cost ou encore bénéficient d'un Roaccutane qui ne leur coûte pas un cents, les 424 000 habitants du département d'Eure-et-Loire doivent aujourd'hui répondre devant la Justice de leur consommation frauduleuse de médicaments qui nuit gravement à l'industrie pharmaceutique. Un coin de voile enfin levé sur une arnaque à grande échelle qui menace les populations nécessiteuses de chercheurs et scientifiques du privé, et semble contaminer la France entière.

C'est avec un reportage du magasine d'investigation Hors Série que tout a commencé.
Une journaliste y faisait état de son enquête de routine sur l'eau du robinet et ses apports nutritionnels qui font chaud au cœur, et rien en apparence ne semblait de nature à troubler l'ordre public bien rangé sur l'étagère. Et pourtant...un détail alerta la vigilance du procureur près le Tribunal de Grande Instance de Chartres, un détail infamant pour un pays si vilisé.

Aux fins de rétablir une bonne fois la confiance entre le buveur d'eau et ses différents fournisseurs, Marie Drücker, car c'était elle, ne pouvait omettre tous les petits bonus contenus dans l'eau arrivant aux robinets des Français et qu'ils dévorent à outrance, sans se soucier de qui les leur paie. L'industrie pharmaceutique le sait : c'est elle qui fournit par l'intermédiaire du fameux cycle de l'eau ces compléments alimentaires dont personne ne souhaite assumer la contrepartie financière.

En résumé, une partie non négligeable de médicaments, rejetés par les urines de personnes qui paient les leurs, est ensuite bue par des personnes peu soucieuses de l'éthique capitaliste qui, eux, ne déboursent pas un sou.

Et ils sont deux coupables dans cette ellipse maléfique : le corps humain, qui n'agit pas en filtre suffisant pour les médicaments pourtant habilement dosés (et en fait trop généreusement) ; et les stations d'épuration, qui prennent l'argent du contribuable normalement destiné à traiter l'eau de leurs toilettes pour la rendre potable afin d'aller aux putes. Deux éléments nécrosés dans le cercle vertueux de la santé et de l'hygiène.

le phénomène se propage

Dans le bassin parisien, on apprend petit-à-petit que les douze millions de consommateurs boivent ainsi chaque jour et sans scrupule de l'eau du robinet boostée par les quelques 3000 sortes de molécule, pleines d'innocuité et de bienfaisance, qu'égarent les géants de la santé très occupés à faire le bien...sans que la redevance d'aucune de ces personnes ne soit partagée avec les compagnies pharmaceutiques, dont les profits ne cessent de grimper moins que ce qui était prévu !

À Beaumont-les-Autels, les actionnaires du laboratoire pharmaceutique voisin ont assailli la station d'épuration locale pour protester contre la perte de leurs sous.

Au bord de la rentabilité, les différents laboratoires menacent désormais, sans une action positive de l'État, de fermer leurs usines sur le territoire national et de les délocaliser en Asie du sud-est.

La vérité fait peur, et l'omerta règne sur l'activité illicite des centaines de milliers de femmes et d'enfants animant ce vaste trafic, pour lequel le Miniver de la Justice a réclamé que soit envisagée la création d'une infraction ad hoc en bande désorganisée, punie d'une réclusion criminelle à perpétuité.

le phénomène s'aggrave

Mais ce n'est pas tout. Car le reportage de Marie Drücker n'en finit pas de susciter les polémiques et c'est au tour de l'industrie métallurgique d'envisager d'ester en Justice.
Car au sein d'une courte partie du reportage consacrée à la maladie d'Alzheimer (à ce moment la journaliste semble faire un hors sujet), est mentionnée la présence de particules d'aluminium dans l'eau potable, déversées par les usines de traitement des eaux qui s'en servent justement pour la traiter. Le Professeur Sévać Menlojik, de l'usine d'aluminium d'Ardelu, s'explique sur ce recours à l'appareil judiciaire :

« On se fait constamment floculer. »
« Ce n'est pas parce que Alzheimer et Aluminium commencent par Al qu'il faut y voir un lien. »

Il n'empêche : dans tout le pays des Français éhontés profitent indûment de taux d'aluminium jusqu'à vingt-cinq fois supérieur aux normes sanitaires, certes, mais qui leur permettent une fois extraits de réparer eux-mêmes la menuiserie alu de leurs vitrages. Là encore sans aucune compensation financière de leur part, alors qu'il jouissent d'un aluminiage corporel protecteur dont on ne sait pas encore tout des bienfaits indéniables.

Enfin, nouvelle de dernière minute, notons que l'industrie chimique a fait part par l'intermédiaire de l'attaché de presse de son lobby dédié de sa volonté de s'associer à ces recours.

Rien de plus normal : des traces de polonium ont été relevées dans la plomberie des contrevenants de toute la France, ce qui en plus de constituer un captage illégal de cette molécule brevetée qui brille dans le noir correspond à un abus de la liberté de circuler sur le sol européen. Après les fuites de roumanium aux sémaphores des grandes intersections et des distributeurs de billets de banque l'an dernier, l'inquiétude des autorités continue d'être mise à l'épreuve sans que la vanne précédente n'ait à voir avec notre sujet principal.

Au polonium s'ajoute également des particules de radon dont on se demande aujourd'hui quelles sont les imbrications financières et putain c'est quoi un becquerel. Lorsqu'elle fut posée, dernièrement à un économiste anxieux, à la question de savoir si 300 fois le taux de radon légal dans l'eau potable était un problème il a répondu que les utilisateurs en absorbaient manifestement trop et qu'il leur faudrait le rembourser.

Interpol et la reine d'Angleterre se chargent désormais de l'affaire tellement qu'elle est devenue un truc énorme.

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