Un schizophrène porte plainte contre une de ses personnalités pour attouchements sexuels
De notre envoyé spécial Bazoumboy Deluxe (discussion) - le 13 novembre 2015
Un exhibitionniste abusé
Alexandre Martin, alias Noémie Gestière, alias Barnabé le zombie, alias Nono le robot, alias Zglourgl le martien, alias encore tout un annuaire, a été appréhendé la semaine dernière pour exhibitionnisme sur la voie publique. Au départ, une plainte a été déposée par une jeune laideron qui n’avait pas pu profiter de cette occasion unique pour cause de règles biologiques autant qu’éthiques. Quand la police l’a interrogé, Martin & co ne se souvenait de rien. Mais, apprenant ce que son inter ego avait fait, il intenta lui-même une action en justice pour délit d’attouchements sexuels non consentis. En effet, il est certain que pour que son engin se soit retrouvé à l’air, il faut bien que ses mains aient été utilisées pour ouvrir sa braguette et déballer le matériel. Estimant que sa bite était en copropriété partagée entre tous les occupants de son corps, à part Noémie qui n’en est que l’usufruitière, il prétend qu'on ne saurait en faire usage qu’avec l’assentiment éclairé de chacun, sauf urgence pipi.
Une victime abusive
Le problème est qu’Alexandre étant absent au moment des faits, personne ne sait qui est le coupable du délit, sauf le coupable, banane. Le témoignage de la première plaignante ne saurait être d’aucune aide, même si son identification formelle a pu être obtenue après examen attentif des attributs du suspect et comparaison avec ceux des autres personnes alignées lors de la séance d’identification, sacrée salope, putain. Car elle n’a pu reconnaître que la partie visible de l’iceberg, pas la personnalité qui était sous la surface, ça ne m’étonne pas du tout de la part de cette grosse cochonne frustrée. Si elle s’était un peu plus intéressée à son âme plutôt qu’à sa pine, on en serait pas à interroger une à une toutes les personnalités du corps qu’Alexandre habite.
Une peine condamnable
Une autre difficulté de cette affaire réside dans l’établissement et l’aménagement de la condamnation. Il ne saurait s’agir d’une amende, la main qui donnerait étant celle qui recevrait. Et une peine de prison demanderait un aménagement compliqué. Seul le coupable devrait être enfermé. Les innocents devraient être libérés. D’où un fractionnement de la peine difficile à mettre en œuvre.
Une action qui manque de classe
Afin de multiplier ses chances d’aboutir, Alexandre aimerait former une « class action » (action de groupe). Mais il n’arrive pas à joindre ses autres personnalités pour l’instant, donc difficile de se mettre d’accord sur la stratégie à adopter, surtout qu'un traître se cacherait forcément parmi eux. Mais le plus dur à vivre est qu’Alexandre ne peut plus se permettre de guérir de peur de voir s’échapper le coupable.
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