David Vincent

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Un vinteur célèbre dans la France d'avant Mitran. David Vincent sera interviewé ce soir là par Claude Darget et (bizarrement) Jacqueline Caurat. Mais cette France Pompidolo-giscardienne repue dans ses 100 000 chômeurs n'entendra pas l'avertissement

David Vincent est un architecte américain dont tout le monde croit qu'il est un personnage fictif d'une vieille série télévisée américaine: "Los Invasores" (Les Envahisseurs).

La série est dite "culte", ce qui signifie qu'elle incite les jeunes à s'interesser à des conneries au lieu de passer leur bac et entrer en première année de droit à Assas et devenir Syndic de copropriété. Ou encore qu'elle sert à détourner les travailleurs des luttes.

Or, David Vincent existe réellement. C'est cela, la machination, le complot.

Faire croire qu'il s'agit d'une série pour débiles mentaux est une subtile manipulation du Groupe Bilderberg, des Illuminatis et de la commission trilatérale. Jacques Attali, le mondialiste bien connu de la scène Ufologique française, est impliqué. Mais on ne nous a informé sur rien. Tout ceci est étouffé. Nous n'en saurons sans doute guère plus.

David Vincent n'a pas eu besoin de prendre apparence humaine : il a déjà une belle gueule d'acteur de seconde zone.

Il n'est en outre jamais sorti d'une petite région de vingt kilomètres carré à 100 kilomètres de Los Angeles. Pourquoi ? Mystère, bien sûr.

On lui attribue parfois le nom de Roï Tinaisse. Un nom du Sud-Ouest, ce qui est bizarre.

Biographie


D'origine française, le comte David Hyppolyte Tancrède Simmias Vincent de Terre-Neuve Du Thym, dit David Vincent, est né le 6 avril 1938 à Pin Balma, Haute Garonne, d'un père fabricant de soucoupes (Ne riez pas bêtement) en porcelaine et d'une mère au foyer, soumise, cantonnée dans un rôle féminin traditionnel. Beaucoup de ses ancêtres ont été guillotinés à la Révolution et reposent dans le cimetierre de Picpus. Qui est une enclave américaine ou repose La Fayette. Donc, encore une coïncidence, comme par hasard...

Un évènement le frappera dans son enfance: il perd sa mère à douze ans. De plus, le corps de celle-ci se désintègre sous ses yeux. Il en restera pantois. Seule trace : la toile cirée 1962, décorée de scènes de chasse à courre, est brulée, ainsi que le boitier en bois verni du téléviseur Téléavia. On prétendra que c'est le chauffe-plat électrique Moulinex qui a grillé. Version officielle, bien entendu. C'est ce que l'on nous a réconté. Et que nous devons croire.

Etudes brillantes au dans une boîte à bachot pour cancres, puis beaux-arts, section architecture. Ne trouvant pas de boulot dans ce pays sclérosé ou on ne peut rien foutre comme il est dit tout les jours dans Atlantico, David Vincent s'envole pour l'Amérique, dont il a rêvé en regardant "Mannix". Il souhaite exercer la profession d'architecte pour construire de grands gratte-ciel hideux comme on en voit dans "Dallas" et "Serpico". Et coucher avec plein de belles femmes américaines ressemblant aux Claudettes des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier sous Pompidou.

Une fois embauché par un mystérieux cabinet d'architecte dont ne sait rien bien sûr, son premier boulot sera l'urbanisation de la mystérieuse Vallée de Santa Margaretta, dont certains affirment qu'elle se trouve à 100 km au sud de Los Angeles (voir plus haut), et dont en réalité on nous cache tout depuis le début. Comment ce blanc-bec sans expérience professionnelle a eu ce job, alors qu'il ne connaissait absolument personne en haut lieu ? Il y a eu des coups de téléphone, c'est évident. De qui ? Mystère, une fois de plus. On l'aurait vu jouer aux échecs avec Oswald, puis avec Charles Manson. Ce sont des rumeurs, mais enfin... Tout cela a été dûment étouffé. Encore une opération sous faux drapeau.

La rencontre du troisième type qui foutra sa vie en l'air



Photo en noir et blanc prise par David Vincent avec un instamatic de sa Ford Galaxy. On y voit un vaisseau spatial venu d'une autre galaxie trainer au dessus de Pressigny-les-Pins, village miteux du Nouveau Mexique fondé par des huguenots

En 1964 le 2 mai, alors qu'il roule dans une Ford GALAXY (comme par hasard) qu'il avait louée pour faire croire aux filles qu'il avait un boulot, cherchant un motel qu'il n'a jamais trouvé et qu'il n'aurait de toute façon pas eu les moyens de se payer même s'il l'avait effectivement trouvé, il assiste, les yeux rendus bovins et inexpressifs par l'ahurissement, à l'atterissage d'un vaisseau spatial venu d'une autre galaxie dans lequel une trentaine d'aliens répugnants sont tassés sur des fauteuils de style Knoll, devant des terminaux d'IBM 360, sur fond de papier peint Poppy Flower.

Il applique alors l'une des devises d'Andy Warhol : "Si l'on ne peut pas croire que c'est vrai, imaginer que c'est un film"

Il relève néanmoins la plaque de l'engin, mais elle est hélas écrite en langue UMMO.

Il contacte la presse d'investigation démocratique. Hélas Edwy Plenel, alors jeune journaliste trotskiste, lui rira au nez :"Paranoïaque d'extrême droite, complotiste, valet de Nixon, ordure!" David Vincent comprend alors qu'il doit convaincre un Etat gaulliste incrédule, ainsi qu'une Amérique repue dans la prospérité béate des "jours heureux" et "d'Américan Graffiti" que le cauchemar a déjà commencé.

Hélas à l'époque, la Californie est infestée de hippies communistes et drogués qui squattent les belles maisons de Haight Ashbury avec parmi eux des dingues comme Philip K. Dick, Joan Baez, Ronald Reagan et autres marginaux. On le prend donc pour un timbré homosexuel juif refusant tout emploi et vivant de l'aide sociale."Tu regardes trop "Les Envahisseurs" et autres séries Z", ricanera l'alcoolo Charles Bukowski, "t'as le cerveau en compote. Ils t'ont lessivé. Laisse tomber" Bref, personne ne l'écoutera.

Combat et activité

Il comprend qu'il est seul pour sauver l'Amérique de ces Envahisseurs haineux, que tout le monde s'en fout. Or David Vincnet les a vus : le but de ces êtres étranges venus d'une autre planète est de faire de la Terre leur univers. Et pourtant tout ces petits Sheriffs de merde, de petit bleds pourris du Nevada, avec leur mentalité de fonctionnaires français et leurs Ford Custom rouillées dont on peut trouer la carroserie avec un tounevis, se foutent de sa gueule malgré son costume assez bien coupé, sa chemise Arrow et sa cravate toujours soigneusement repassée, sa Ford Galaxy de courtier en assurance.

Il écrit en recommandé AR au Pentagone, à la Maison Blanche, au Congrès, mais rien, rien. En desespoir de cause, il écrira même à la commission des lois de l'Assemblée nationale ! Seul Jean-Jacques Servan Schreiber, alors mec en vue, lui répondra, mais poliment et ne se mouillant pas. Françoise Giroud dirigeait alors l'Express et appréciait modérément ce genre de conneries. "Ce type a un pète au casque", dira-t-elle. "L'express est un journal sérieux, nous parlons de la vraie vie. et des vrais problèmes"

La difficulté était que ces envahisseurs ressemblaient comme deux gouttes d'eau à des gangsters sortis des films B de la RKO. Et que chaque fois qu'il en rectifait un, il s'évaporait aussitôt. Vous imaginez les flics :

"Alors, Mr Vincent, vous dites que ce sont des êtres d'un autre planète... Et que vous en avez tué un. OK. Alors ou est le corps ?"

-Ben heu... en fait... ils meurent... pis du coup... Bah... ils se désintègrent... Et donc...

-Et donc, évidemment il n'en reste rien...

-Ben... Du coup, en fait...

-Je vois.

Situation ingérable, n'est-ce pas ?

Fin mystérieuse

Servant de leurre idéal pour la DGSE, on le laissera rôder dans son petit périmètre de 20 km carrés à 100 km de Los Angeles jusqu'à 1969. Mais à la fin des années 60, le Vrai Gouvernement Occulte (Francs maçons, Club "Le siècle", Illuminatis, Skull and Bones, lobby Gay, etc.) décide, en accord avec les petits gris, d'anciens Nazis passés côté américain comme le Dr Krollspell et tout ceux qui veulent détruire notre pays et la démocratie, d'en finir avec cet électron libre incontrôlable dont on venait alors d'apprendre qu'il voulait s'inscrire au CERES de Jean-Pierre Chevènement.

Ce sera considèré comme l'acte de fou de trop. David Vincent était devenu une menace pour la sécurité des Etats-Unis, comme David Ike, comme Jane Fonda, comme Jean Lecanuet, ministre super louche de l'époque.

Sa Ford Galaxy est écrasée par un train le 2 octobre 1969 alors qu'il franchissait un passage à niveau, cherchant un motel qu'il n'a jamais trouvé, devenu trop las pour continuer sa route. Le corps n'a jamais (nous dit-on, bien sûr) été autopsié ni retrouvé. Comme par hasard...


Le conducteur de la locomotive, lui, sera bel et bien retrouvé mort dans un petit hôtel de Berlin-Ouest sept mois plus tard. Un suicide. Nous dit-on.


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