Discussion:Richard Wagner
Cet article étant en travaux, je ne me permets pas de le modifier. Je propose simplement quelques développements, à piller sans vergogne et sans dessus dessous s'ils conviennent à l'honorable musicologue.
Il (Wagner) développe très tôt une réelle aversion pour les papillotes. Il tirera plus tard de ce rejet un brûlot vengeur atrabilaire et indigeste, "le confiturisme dans la musique". Sa haine contre ceux qui "confisent l'Art Allemand" lui fera perdre la protection du prince de Confitemburg pour lequel il jouait "La juive" tous les soirs avant de faire "La muette". Il s'enfuira alors pour mener une longue vie d'errance faites de robes de chambre dérobés et de caméristes enrobées. A Portici, devant la plus belle haie du monde, il s'écriera: "les jardins sont pleins de fleurs et de petites femmes aussi !" ce qui lui vaudra la reconnaissance éternelle de Léo, Delibes et pas de Caprio car "les petites femmes c'est bien surtout au deuxième acte". Tchaikovski racontera tout ça dans "Casse-noisette", surnom qui poursuivra désormais le musicien jusqu'à son dernier "là,là!", sussuré entre les bras trop maigres d'une suivante de Cosima.
Cosima sonne italien. Lacan analysera brillament les tenants et autres aboutissants du dernier amour non facturé de Wagner. En français,langue maternelle de sa dernière épouse et langue que Wagner connaissait et éructait à l'occasion, "Cosima" peut se traduire par "ainsi, mais...". Souvent Wagner, irrité par son barbier importé spécialement de Séville qui prétendait se faire payer ses services s'entendait dire "E cosi, ma..." - " Piove a Ouagadoudou" (il pleut à Ouagadoudou) - " il corso del coppere ha encora augmentato" - "il glacione e nella thière" Arguments dillatoires qui avaient pour effet de perturber les entrechats du musicien en plein ballet du 2ème acte du "caprice des dieux", "petite femmes" obligent. Lacan estime en conséquence que ce "Cosi-ma" dérouta tout le système acoustique du compositeur qui finit par confondre français et italien et par entendre dans sa frustration perpétuelle "Cosi,mais" qui devint bientôt "Cosi,met!", ce qui nous vaudra Siegfried.
L'influence de Wagner fut est et sera immense. Elle s'étend jusqu'à Jacques Brel dont "les flamandes" sont la version "Niederdeutsch" de la valse des "Maîtres chanteurs", profession que Brel exercera d'ailleurs à Macao par pur dévotion au teuton. On notera toutefois que Brel saura se défaire de l'influence wagnérienne avec "Kaporal kasse-pompon" dont l'audace harmonique renvoie "casse-noisette" aux poubelles de l'histoire.