Final Fantasy LVIII

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« Le best RPG 2 tou lé tan ! »
~ Kevin à propos de FF LVIII
« Pourquoi? Pourquoi éprouvaient-ils le besoin de faire cela ? »
~ Hironobu Sakaguchi à propos des concepteurs de FF LVIII
« Pour le fric, pardi ! »
~ Les concepteurs à propos de la remarque précédente

4 mai 2079. Les hordes de fans se ruent sur le tout nouveau jeu publié par la SECTE (Square Enix, Capcom and Taito Enterprises) : Final Fantasy, 58e (ou, pour les idolâtres qui ont attendu huit jours sous la pluie artificielle sa sortie, LVIIIe) du titre. Le succès commercial est immédiat, bien qu'il faille signaler que la SECTE contrôle le marché du jeu vidéo nippon depuis quinze ans, tout comme Microsoft domine le peuple des USA (au point d'avoir fait remplacer la phrase 'God bless America' par 'Gates bless America'). Les européens n'ont plus produit un jeu depuis que le président de l'UE, Sicolas Narkozy, a prononcé Le Grand Interdit sous prétexte que « cette violence se propage dans nos banlieues, et à coups de karcher que je vais nettoyer ça. »

Mais étudions Final Fantasy LVIII de plus près :

Caractéristiques techniques

Disons-le tout de suite, jamais encore un jeu n'a poussé les capacités de la Xstation aussi loin auparavant : les graphismes en 5d sont tout bonnement somptueux et la bande originale, composée par Nobuo Uematsu (ou plus exactement son cerveau, gardé en vie dans du liquide nutritif depuis la mort de son corps biologique dans un accident de synthétiseur) est sublime. On déplorera toutefois le fait que le gameplay, bien qu'autorisant l'usage des commandes mentales, restent toutefois plus facilement manipulable à l'aide de la manette physique.

Scénario

Si du point de vue technique, ce jeu est impressionnant, son scénario est tout simplement enchanteur. (plus tard dans le texte, la formule : « lvl-up x : y h » résumera la phrase : « au passage, il passe y heures à tuer des monstres pour gagner x niveaux, par pure précaution. ») En voici un bref résumé :

Kalas, un jeune garçon de douze ans, vit avec sa mère dans la petite ville de Gilf. Un jour, il part chercher le pain, avec son épée miniature (sa dague, si vous voulez, mais dans le jeu cela s'appelle une épée miniature) qu'il possède et utilise depuis l'âge de quatre ans. Signalons au passage que ses premières tentatives d'entraînement lui ont coûté sa langue, raison pour laquelle il ne peut s'exprimer que par des hochements de tête oui/non, le langage des signes n'existant pas dans cette région. Arrivé à la boulangerie, située hors de la ville pour que notre héros puisse s'entraîner (lvl-up 5 : 2h), il rencontre une jeune fille de quatorze ans qu'il ne connaît pas et qui, de façon inexplicable, possède des mensurations étiquetées 88-50-80. La jeune fille en question porte d'ailleurs un pendentif en cristal en forme de chocobo. La jeune fille essaie d'engager la conversation avec lui (!) mais, au vu des résultats, en conclut qu'elle à affaire à un autiste et s'en va. Amoureux mais blessé au coeur, celui-ci, dans une crise de bouderie décide de ne pas acheter le pain mais d'utiliser cet argent pour aller se bourrer la gueule à la Saucière d'or, un bar louche situé dans les bas-fonds infestés de criminels (lvl-up 2 : 1h). Hélas, la taverne est le quartier général des forces rebelles et se fait attaquer par les troupes d'élite du Seigneur du Mal(c) Darko Verlord, qui commence à en avoir assez de ces abrutis qui distribuent des tracts de propagande, qui organisent des manifs et qui poussent ses troupes à la grève !

Kalas n'ayant pu donner une bonne raison à sa présence est classé dissident et jeté en prison avec les autres. Il y retrouve à sa grande surprise la jeune fille, appelée Myria, qui faisait de la contrebande de farine suite à l'embargo sur les exportations. Ils s'évadent par un passage secret donnant sur les égouts (lvl-up 6 : 4h) connu de Koradag, leader des révolutionnaires, qu'ils doivent du coup embarquer avec eux de crainte qu'il ne parle.

Et c'est ainsi que Kalas et ses compagnons partent en avant, avec le fol espoir de trouver la cité perdue des légendaires Sourmués qui disposent, dit-on dans les anciennes tablettes, d'une forme de communication non verbale que notre héros pourrait utiliser pour clarifier la situation, expliquant à Darko qu'il n'est pas un rebelle et que d'ailleurs la politique il s'en fout. Darko qui lance à sa poursuite ses hordes barbares, ses fonctionnaires espérantistes et 666 groupies de Tokio Hotel,le tout mené par les trois Cavaliers des Ténèbres, accompagnés d'un mystérieux épéiste masqué...

N'étant pas allé plus loin dans le jeu (40h avec les cinématiques) je m'arrêterai ici pour le moment.

Interrogations bien légitimes

  • Pourquoi Kalas n'écrit-il pas ce qu'il veut dire ?
  • Pourquoi ses compagnons l'accompagnent-ils sans savoir son nom ou ses motivations ?
  • Pourquoi un pendentif en forme de chocobo ?
  • Pourquoi la carte du monde compte-t-elle cinquante-deux pays et aucune république ?
  • Et bien entendu... un méchant nommé Darko Verlord, est-ce bien sérieux ?


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