George Sand

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George Sand est une écrivaine française à tendances perverses et lesbiennes. De son vrai nom Aurore Dupin, la coquine travestie aimait à inviter tout le gratin de l'époque pour se faire sauter dans son magnifique manoir de Nohant. Il y eu Frédéric Cholapin (qui mourut à 38 ans à cause de toutes les maladies qu'elle lui avait transmises), Alfred de Musset, (qui tomba très malade lors de son séjour à Venise, allez savoir pourquoi, avec George la dévergondée qui se tapa son médecin), et plein d'autres, je ne vais pas faire une liste, (Franz Liszt, à propos ??) Ses romans témoignent très bien pour l'immense majorité de ses nombreux déséquilibres : elle n'y dissimulait pas ses opinions communisk, et ni sa profonde attirance pour les pratiques sado-masochistes homosexuelles . Quoiqu'il en soit, il y avait dans sa folie un génie incontestable, qui apparaît clairement dans ses correspondances avec ce petit coquin d'Alfred de Musset, qui profitait beaucoup d'elle :

Cher ami, Je suis toute émue de vous dire que j'ai

bien compris l'autre jour que vous aviez

toujours une envie folle de me faire

danser. Je garde le souvenir de votre

baiser et je voudrais bien que ce soit

une preuve que je puisse être aimée

par vous. Je suis prête à montrer mon

affection toute désintéressée et sans cal-

cul, et si vous voulez me voir ainsi

vous dévoiler, sans artifice, mon âme

toute nue, daignez me faire visite,

nous causerons et en amis franchement

je vous prouverai que je suis la femme

sincère, capable de vous offrir l'affection

la plus profonde, comme la plus étroite

amitié, en un mot : la meilleure épouse

dont vous puissiez rêver. Puisque votre>

âme est libre, pensez que l'abandon ou je

vis est bien long, bien dur et souvent bien>

insupportable. Mon chagrin est trop

gros. Accourrez bien vite et venez me le

faire oublier. À vous je veux me sou-

mettre entièrement.

Votre poupée



Emouvant n'est ce pas ? Et même très choquant si l'on y regarde de plus près (ou de plus loin) ...


Voici la réponse de ce petit obsédé qu'était Alfred :

Quand je mets à vos pieds un éternel hommage,

Voulez-vous qu'un instant je change de visage ?

Vous avez capturé les sentiments d'un coeur

Que pour vous adorer forma le créateur.

Je vous chéris, amour, et ma plume en délire

Couche sur le papier ce que je n'ose dire.

Avec soin de mes vers lisez les premiers mots,

Vous saurez quel remède apporter à mes maux.



Le procédé est quelque peu différent, mais le résultat est ... plutôt encourageant !



La réponde de George :

Cette indigne faveur que votre esprit réclame

Nuit à mes sentiments et répugne à mon âme



Merveille de concision, elle va droit au but !

Pour ceux qui n'ont rien compris et qui ne voient aucun intérêt à ces lettres, je donne un indice : Lisez entre les lignes !! Pour les gros cons et les imbéciles qui essayent toujours en vain de comprendre, ayant pitié d'eux, je vais donner la solution ... Ou pas ! Quoi qu'il en soit, sachez une chose : je ne me suis pas fichu de vous, il y a un sens caché. Alors attelez y vous, disséquez ce texte, avec loupes et lunettes, et si vous n'y parvenez pas, sachez que votre professeur de français pourrait vous être secourable !


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