Hermann Göring
Hermann Wilhelm Göring (prononcer "Gueuring") (12 janvier 1893, Rosenheim - 15 octobre 1946, Nuremberg) est un gros cochon de nazi.
Jeunesse
Né dans une famille de gros bourges de Bavière (son papa était commissaire du Reich en Afrique du Sud-Ouest) le petit Göring fréquente très tôt du beau monde et se révèle être un excellant courtisan (ses diverses flatteries et séductions lui permirent d'obtenir de ses tantes de nombreuses gâteries (pas celles auxquelles vous pensez, bande de cochons !). Adolescent, il prend l'habitude de ne rien faire et commence à prendre beaucoup de poids. Sa maman décide alors de l'envoyer à l'armée.
Mais cette feignasse ne veut pas avoir à faire du sport ! Il fait jouer ses relations pour entrer dans l'aviation (où on passe le plus clair de son temps assis confortablement dans un fauteuil) et parvient à devenir pilote de chasse à la veille de la première guerre mondiale.
Durant la guerre, il ne se débrouilla pas si mal, puisqu'il dézingua tout de même 22 avions, et fut décoré de la fameuse médaille "pour le mérite" (en français dans le texte). Mais a force de manger comme un porc sans jamais faire d'exercice, il finit par devenir si lourd que son biplan n'arrivait plus à décoller. L'armée le fichut donc à la porte, juste après que la guerre fut terminée, avec défaite de l'Allemagne comme chacun sait.
Démoralisé par cette double défaite, il noya son chagrin dans l'alcool, ce qui le fit délirer. Il s'inscrivit à l'ordre de Thulé, une espèce de secte pangermaniste où une bande d'illuminés débattent sur la grandeur de l'Allemagne et sur les origines mystiques des nobles aryens.
La rencontre avec l'oncle Adolf
Fréquentant le milieu politique de Munich, Hermann tomba rapidement sur le jeune Adolf Hitler. Ce fut pour lui la révélation. Enfin il compris d'où venait la défaite allemande et ses problèmes de surpoids ! Tout était la faute aux juifs ! Oui madame ! Il rejoignit son führer et s'inscrivit à la NSDAP. Il participa au putsch de la brasserie, mais non seulement ce fut un échec, mais en plus Göring fut blessé pendant les combats.
Il fuit alors lâchement l'Allemagne pour échapper à la justice, sans pouvoir soigner correctement sa blessure. Pour calmer celle-ci, il fut contraint de prendre de la morphine, mais un complot juif s'arrangea pour qu'il en prenne trop si bien qu'il devint vite morphinomane.
Mais les choses s'améliorent vite. Sa blessure finit par guérir, et l'oncle Adolf échappa à la justice sans trop de mal. Göring décida donc de rentrer au pays. Tout allait pour le mieux à la NSDAP, sa propagande fonctionnait très bien sur le peuple allemand qui finira même par le porter au pouvoir en 1933.
Il est un des rares dignitaires nazis à n'avoir pas eu de relations uro-scato avec Hitler.
Le Reichsmarschall Göring
Hitler arrivé au pouvoir, il nomma Göring, en mémoire de son passé d'aviateur, Reichsmarschall de la Luftwaffe. Pendant les années de paix, il se chargea du développement de cette "arme aérienne", de manière plutôt efficace, mais sans délaisser les autres affaires d'État. Il fut pendant un temps le chef de la Gestapo, mais ça lui faisait trop de travail alors il passa la main à son ami Heinrich Himmler.
C'est Göring qui eut l'idée géniale d'obliger les juifs à rembourser eux-mêmes les dégâts de la nuit de cristal, tout ça pour éviter des dépenses superflues pour les assurances allemandes.
Quand éclata la seconde guerre mondiale, il mena sa Luftwaffe assez bien, utilisant correctement ses avions (sur des cartes ! il était bien incapable de piloter). Mais quand la France fut mise K.O. et qu'il fallut s'attaquer aux Britanniques, il commença à faire n'importe quoi (à cause d'un complot juif qui augmentait subtilement ses doses quotidiennes de morphine). S'ensuivit la longue déchéance de la Luftwaffe, dont les avions furent de moins en moins nombreux, de plus en plus obsolètes, jusqu'à devenir presque inexistants à la fin de la guerre. Cela déplut beaucoup à l'oncle Adolf qui décida (un peu tard) de virer le gros Göring.
La chute
Après la capitulation et la mort de tonton, Göring se rendit aux alliés, en uniforme d'apparat, croyant naïvement qu'il serait traité en prince et qu'on ferait de lui le futur président de la nouvelle Allemagne. Le pauvre déchanta bien vite, il s'était donné trop d'importance et croyait que ses talents de courtisan le sauveraient une fois de plus. Il passa en jugement, avec la plupart de ses potes, et fut condamné à mort. Il décéda la veille de son exécution après avoir confondu un Ricola et une capsule de cyanure.
L'amateur d'art, de viande, de chasse, de pêche, de traditions et de médailles
Göring était malgré tout un bon vivant et un grand amateur d'art (si bien que tous les musées d'Europe souffrirent de son énorme appétit artistique). Il aimait le bon vin et la bonne chère. Également chef des gardes champêtres du Reich, il possédait de nombreuses forêts pour chasser le bison, animal qu'il avait fait réintroduire, car le trouvant conforme à l'environnement naturel de tout bon aryen. Collectionneur de médailles, il aimait briller au soleil dans de magnifiques uniformes couverts de bouts de tissu et d'or. On dit qu'il en possédait des milliers, mais malgré son tour de taille conséquent, il n'arriva jamais à les porter tous en même temps, ce qui lui laissa un goût d'inachevé au moment de son suicide (c'est pourquoi certains ont émis la théorie qu'il serait devenu un fantôme, n'ayant pas réussi cette mission, et ne serait jamais allé au paradis... ou en enfer).
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