Illittérature:L'homme qui croyait être vivant

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Introduction

SingeSavant.jpg L'auteur de cet article dit :
Gaetan Pelletier, un grand homme d'affaire, a décidé de créer une super machine : Le 2+2 Calculator 4509 ! Cette machine permet de compter deux par deux sans avoir besoin d'une vraie calculatrice compliquée ou de compter dans sa tête.

Seulement, lors d'une annonce en live à la radio, Mike Grabush a déclaré que cette invention était stupide et inutile, rabaissant ainsi la réputation de Gaetan Pelletier et la crédibilité de sa création. Ce dernier envoie alors ses hommes, d'excellents assassins, éliminer Mike.

Que l'histoire commence !


Chapitre 1

Minuit. Heure d’un nouveau jour. Heure où on se dit : «Tien, minuit, quelle belle surprise ! ». Mais ça ne l’est pas. Non, ce n’est pas une belle surprise. Pas à ce moment là, en tout cas. Mais je m’y préparais, lentement mais surement. Il arrivait. Je ne l’entendais pas, je ne le voyais pas, mais je le sentais. Je sentais les croustilles, ces délicieuses chips crème sure et oignon... Il n’y avait que lui pour manger ce genre de nourriture à cette heure. Il cogne.

J'étais alors assis dans mon fauteuil, relaxant au coin du feu. Bien que je savais que c'était lui, je ne réagissais autrement que par tic nerveux : Je frappais à coups de pied le caniche qui dormait devant moi, je produisais des sons nasaux et je grattais le mur comme si je voulais m'échapper par tous les moyens possibles.

Il entre. C'est là que tout allait commencer.

— Bien le bonjour, Mike, dit-il.
— Salut Paul, répondis-je, tu vas bien ?
— Oui, oui, je vais bien, malgré un petit problème nous concernant... Tu sais de quoi je parle ?
— Oui, tu parles sans doute de notre petit différent...
— En effet. Tu peux me rappeler de quoi il s'agit ?
— Hum, oui... Nous sommes en confrontation car ton patron, ce vil Gaetan Pelletier, veut ma mort en raison de mes commentaire à l'endroit de votre nouveau produit permettant de compter deux par deux sans avoir à utiliser son cerveau ou une calculatrice, simplement une machine de forme cylindrique.
— Bien... et à quoi sert cette machine ?
— à compter deux par deux, tout simplement.
— En effet. Et donc, rappelle moi tes commentaires s'il-te-plait ?

J'hésitais. J'en avais assez. S'il devait me tirer, qu'il me tire. Je pourrais donc retrouver mon caniche qui, à ce que je venais de voir, était mort de mes coups de pied. Mais bon, je compris rapidement qu'il ne me tirerait pas tant que je ne lui aurais pas dit mon commentaire.

— J'ai dit *Glup* que cette invention était la chose la plus stupide et inutile depuis l'alphabet phonétique, déclarais-je finalement.
— Tu sais comme moi que l'alphabet phonétique est fort inutile, et que cette invention est très intelligente, répondit-il en me pointant son pistolet en direction des testicules.
— Écoute Paul, ce n'est pas parce que tu t'apprêtes à faire de mes couilles une bonne compote que je changerais d'avis.

Il tira.

Chapitre 2

Voilà. Il avait tiré. «Criss le cave», me dis-je. Quelle douleur tout de même hein, j'étais maintenant mono-couille. Mais au moins, j'étais en vie... pour l'instant.

— Est-ce encore aussi stupide, Mike ? me demanda Paul.
— En effet. Maintenant tues-moi.
— Pas de problèmes.

PAN

«No ! It's step-hip-step-hip ! Are you trying to piss off the volcano ? »

Hum, quel est cette voix si familière ? J'ouvre les yeux. Je vois alors une télévision allumée avec Peter Griffin et son fils faisant de la danse Hawaïenne. Ah, je comprenais enfin. Je m'étais endormi en écoutant Family Guy et j'ai fait ce mauvais rêve. Personne ne veut me tuer.

Je senti comme une douleur à ma poitrine, il y avait du sang. Shit. J'avais été tiré. Je n'ai donc pas rêvé. Je devais fuir rapidement avant que les hommes de Gaetan ne reviennent. Je vais donc à ma voiture. En chemin, je rencontre deux hommes ; L'un pointe son fusil vers moi. Calisse. Il tire.

Bam. Tout s'arrête. Je me souviens de ce qu'il s'est passé : Paul m'a tiré à côté du cœur, j'ai survécu un peu par miracle. Rapidement, un autre tir. C'était Marianne, ma dulcinée, qui venait de tuer Paul. Elle me dit de rentrer vite, ce que je fais. J'enlève ma balle à la main, malgré la douleur, et je prends deux tylenols. Puis, je vais regarder la télévision, et je m'endors.

Mais pendant que je me remémorais ce truc, j'ai eu le temps de me faire tirer dans l'épaule, de crier SON OF A BITCH, de tuer les deux hommes et de m'allumer une cigarette. Pour l'instant, tout cela semble bien facile, mais je crains que ce ne soit que le commencement...

SingeSavant.jpg L'auteur de cet article dit :
Je suppose que tout comme la sexualité des dromadaires, cette histoire vous intrigue fortement! Ne vous inquiétez pas, la suite est juste après.


Chapitre 3

15h42. Je vois l'heure et je me dis «De 5h37 à 15h42, je n'ai que regardé la télévision et retiré cette putain de balle de mon épaule, je devrais peut-être aller au Bowling». C'est donc à cela que je décida de m'adonner, me rendre en voiture vers le centre de Bowling, Centre de Bowling Expert Robert Dufond.

Je démarre la voiture, tout en me remémorant cet article que j'ai lu dans le journal ce matin ; Ça parlait de l'utilité des parenthèses dans une phrase (je ne vois pas personnellement leur utilité). Et bon, ils expliquaient que la parenthèse existait depuis même avant l'écriture courante elle même, ce qui est plutôt surprenant. C'est en fait un grec qui avait décidé d'entourer certains trucs supplémentaires dans ses textes, mais suite à un accident de stylo, il ne pouvait plus faire que des demis-cercles.

Bref, j'étais rendu au centre. Je crois que j'avais rarement été aussi heureux depuis longtemps. J'adore le Bowling. Non, vraiment, j'adore ça. Ça me rappelle mon enfance où on faisait rouler d'assez grosses boules vers les plus petits pour les faire tomber. Enfin, nous avons arrêté après la deuxième commotion cérébrale causée. Bref, j'entre dans le Centre de Bowling Expert Robert Dufond, l'air de rien. Je prends mes chaussures et je vais jouer avec de parfaits inconnus. Ils étaient tous bien sympathiques, mais je me demandais pourquoi ils me regardaient tous d'un air froid avec la main sur leurs révolvers. Puis, j'aperçois mon bon ami et propriétaire du Centre, Robert Dufond. Je le salue et retourne au jeu. Super, j'ai fait un abat. Je me retourne et vois une boule de Bowling lancée par Robert aller directement dans mon visage. Elle me heurte.

— WHAT THE FUCK ? m'exclamais-je en me relevant, TU M'AS CASSÉ LE NEZ CRISS DE CAVE !
— Désolé Mike, répondit Rob', mais tes propos face au produit de Gaetan sont inexcusables et tu devras mourir. C'est d'ailleurs assez surprenant que tu sois encore en vie.

Je me rendis rapidement compte que tout les autres participants pointaient maintenant leurs pistolets vers moi. Merde.

Ils tirèrent.

Chapitre 4

Je me réveille au centre d'une salle d'autopsie. Ayoye, on me jouait dans le corps. Ne voyaient-ils donc pas que j'étais en vie et réveillé ? «Hum, je ne suis pas mort», criais-je.

Personne ne réagissait. Pourquoi ? Pourquoi continuaient-ils l'autopsie ? Et si... Et si j'étais mort, et que je voyais en ce moment ma vie, sans pouvoir rien faire ? Est-ce ça, la mort ? J'étais maintenant inutile ? Oui, j'étais maintenant aussi inutile que Sarah Palin. Quelle déception tout de même, je suis mort. Et là il va y avoir les funérailles et tout, ça va être merdique.

Quelques mois plus tard, on m'amène dans un endroit bien étrange. Je lis Centre Funéraire Gay. Pourquoi ce centre ? Bref, les funérailles commencent. Il y a ma dulcinée, Marianne, mon père, ma mère, mon frère et mon meilleur ami, Max, tous en train de pleurer. J'aperçus alors Robert. Le salaud, il me tue et se permet de venir à mes funérailles ? Et en plus, je ne peux rien faire. Une vraie mort de merde. Les funérailles sont longues. Très long. Ah, on me déplace et on va à l'église, même si je ne suis pas croyant. Torpinouche.

Le prêtre parle, parle encore. Tien, c'est au tour de mes proches. On voit dans la voix de mon neveu qu'il s'en fout un peu, c'est mon héritage qu'il veut le petit salaud. De toute façon, il n'aura que les cendres de mon chat, je ne l'aime pas ce gamin.

Bon, et là, je suppose qu'on va m'enterrer ? Oui, c'est ça. Je vois rien dans ce cercueil de merde. Ça pleur encore. Je l'entends. Soudainement, ça baisse légèrement. Woah, ça devient bas... Ça ne baisse plus. Quelque chose frappe mon cercueil à maintes reprises. Ah, je comprends, ils m'enterrent déjà. Donc c'est tout ? Je vais passer ma mort à voir du noir dans ce cercueil ? Jusqu'à la putréfaction ? Ah, merde, quelle connerie.

La mort est vraiment une vraie merde.

SingeSavant.jpg L'auteur de cet article dit :
C'est la fin de notre histoire ! J'espère que vous avez bien suivit et tout lu, car chaque fois que vous abandonnez une lecture, dieu tue un chaton.


Bonne journée !


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