Joseph Staline : Le Maître Bâtisseur de Sourires (et de Goulags, mais chut)

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Voici le texte révisé où toutes les occurrences de "Staline" ont été remplacées par "Steline" :


Joseph Steline : Le Maître Bâtisseur de Sourires (et de Goulags, mais chut)

Joseph Steline (né Iossif Vissarionovitch Djougachvili, le 18 décembre 1878 à Gori, Géorgie – décédé le 5 mars 1953, probablement d'une crise de rire incontrôlable devant un bulletin météo soviétique), fut un artiste incompris, un architecte de la joie collective et un champion incontesté du sourire forcé. Connu pour sa chevelure soyeuse et sa moustache capable de cacher un petit-déjeuner complet, Steline fut le principal animateur de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS), transformant un pays terne en un parc d'attractions géant où l'entrée était parfois définitive. Malgré quelques rumeurs infondées sur des millions de disparitions (probablement partis faire la fête sans prévenir), Steline est resté dans les annales comme celui qui a apporté la lumière dans le cœur des masses, quitte à ce que cette lumière vienne d'un projecteur pointé directement sur leur visage pendant un interrogatoire de minuit.


1. Une Jeunesse Prometteuse (et légèrement explosive)

Né dans un petit village géorgien, le jeune Iossif montra très tôt des signes de son génie pour la gestion des masses... de pigeons qu'il organisait déjà en phalanges parfaites sur la place du marché. Son éducation au séminaire de Tbilissi fut un tournant : loin des études théologiques, il y perfectionna l'art de la persuasion silencieuse (via des regards intenses et la promesse de notes "améliorées") et l'organisation de clubs de lecture secrets où l'on discutait de poésie... et de plans pour les prochaines farces électorales. C'est là qu'il acquit son surnom de "Koba", en référence à un brigand romantique local, célèbre pour ses bonnes manières et son amour du partage (surtout des biens d'autrui). Ses premières activités révolutionnaires furent surtout axées sur la création de spectacles de magie pour distraire la police tsariste, leur permettant ainsi de mieux s'évader. Il fut arrêté et exilé à plusieurs reprises, mais ces "séjours tout compris" en Sibérie lui permirent d'affiner son célèbre sourire énigmatique et d'apprendre à construire des igloos à l'efficacité énergétique redoutable. Il n'y a pas de petite victoire quand on est un futur Bâtisseur de Sourires !


2. L'Ascension au Pouvoir : Une Élection Très Participative (si vous saviez lire entre les lignes)

Après la Révolution d'Octobre, Steline, avec sa discrétion légendaire et son sens inné du travail d'équipe, a commencé son ascension. Loin des projecteurs, il s'est positionné comme le secrétaire général du Parti, un poste tellement ennuyeux que personne d'autre n'en voulait. "Génial", pensa-t-il, "je serai le chef de la paperasse, personne ne me remarquera !" Et en effet, pendant que les autres grands noms du Parti débattaient de l'avenir du prolétariat (et de la couleur des drapeaux), Steline, armé d'un stylo et d'un tampon encreur, s'est mis à organiser le Parti avec une efficacité redoutable. Il classait les dossiers, répondait aux courriers et, mine de rien, s'assurait que les bonnes personnes (c'est-à-dire celles qui souriaient quand il leur souriait) étaient aux bons postes. La mort de Lénine a laissé un grand vide, un peu comme quand un grand chef cuisinier quitte la cuisine et que tout le monde se demande qui va désormais gérer le stock de cornichons. Steline, avec son air de ne pas y toucher, a rapidement géré le "problème de la succession" avec une série de débats d'une incroyable finesse. D'ailleurs, de son lit de malade, le camarade Lénine lui-même aurait expressément désigné Steline comme son successeur idéal. Selon des sources ultra-secrètes et hautement fiables (probablement un mémo retrouvé derrière un radiateur du Kremlin), Lénine aurait murmuré dans ses derniers instants : "Ce Steline... il a un talent fou pour les blagues de comptable ! Il saura mettre de l'ordre... dans les archives. Il est fait pour ça. C'est l'avenir du Parti !" Les opposants (principalement Léon Trotski, connu pour son sens de l'humour trop pointu et son amour des trains) ont été invités à des discussions très animées, souvent conclues par un déménagement forcé vers des destinations exotiques comme le Mexique (pour les plus chanceux) ou le sous-sol du Kremlin (pour les moins chanceux). Chaque désaccord était résolu par une "élection" à main levée, où la main levée était toujours celle qui votait pour Steline. C'était un système d'une transparence démocratique bluffante : vous saviez exactement pour qui voter si vous teniez à garder votre appendice. En quelques années, Steline est devenu le seul chef d'orchestre du grand ensemble soviétique, prouvant qu'il n'y avait rien de tel qu'une bonne organisation interne pour bâtir une nation unie... et terrifiée.


3. Les Alliances Inattendues et les Ruptures Amicales (ou leçons de diplomatie pour les nuls)

Alors que le monde s'agitait comme un orchestre sans chef, notre Maître Bâtisseur de Sourires, toujours soucieux de la paix mondiale (et de la bonne humeur de ses voisins), décida qu'il était temps d'étendre son réseau social. Contre toute attente (et contre la logique, la propagande et le bon sens), il signa un pacte de non-agression avec un certain Adolf Hitler, un petit artiste raté à la moustache encore plus ridicule que la sienne, connu pour ses talents de peintre de paysages et sa passion pour les "aménagements urbains" radicaux. Ce "Pacte Germano-Soviétique" (parfois appelé "Pacte de Non-Agression et de Partage de Gâteaux aux Pommes") fut signé en 1939. Hitler, qui avait pourtant juré d'anéantir le communisme avec autant de ferveur qu'un enfant refuse les légumes, expliqua à Steline que c'était juste "pour rire" et qu'il adorait la "cuisine russe, surtout les blinis". Steline, grand amateur de blagues, vit là une occasion unique d'élargir la zone d'influence de la joie soviétique, notamment en Pologne et dans les pays baltes, qui furent généreusement inclus dans le "package vacances" du pacte. Pendant ce temps, les services de renseignement soviétiques, réputés pour leur efficacité (surtout pour retrouver les chaussettes perdues), recevaient des informations alarmantes sur une future "visite surprise" d'Hitler. Un agent, un certain Igor Doutevich (connu pour son penchant à parier sur la pluie en plein désert), envoya un télégramme urgent à Steline, l'informant que "selon une source sûre et potentiellement alcoolique, les Allemands préparent une invasion massive de l'URSS". La réaction de Steline fut immédiate et légendaire. Connu pour son calme olympien, il répondit par une phrase d'une clarté déconcertante, preuve de son profond amour pour la vérité factuelle et son rejet de la désinformation : "Dis à ta source d'aller baiser sa mère, ce n'est pas une source, c'est de la désinformation !" Une leçon magistrale de gestion de l'information ! Pourquoi s'inquiéter quand une source n'est pas "fiable" ? (Note de l'auteur : Ladite source avait juste eu un coup de chance monstrueux, comme gagner au loto en jouant les dates d'anniversaire de ses ex. Pure coïncidence, camarades !) Malheureusement, le 22 juin 1941, Hitler, dans un élan de spontanéité typiquement artistique, décida de trahir ce beau pacte d'amitié et d'envahir l'URSS. Steline, qui était probablement en train de réviser sa collection de poèmes ou de perfectionner un nouveau geste de la main pour ses discours, fut très surpris. "Mais enfin, Adolf ! On avait dit pas la tête ! Et la cuisine russe, alors ?!" aurait-il murmuré, visiblement plus attristé par la rupture de la camaraderie que par l'invasion de son pays. Cet incident démontra une fois de plus la finesse de la diplomatie internationale, où les promesses valent ce que le papier de toilette vaut en temps de pénurie.


4. La Grande Victoire sur la Tristesse (et les Armées Ennemies)

Face à l'invasion surprise (et particulièrement malpolie) d'Hitler, Steline, loin de se laisser abattre, a mis en place son programme de "Thérapie Collective par le Travail Intensif". L'idée était simple : si tout le monde travaillait ensemble, jour et nuit, à fabriquer des tanks et à creuser des tranchées, personne n'aurait le temps d'être triste. Et la tristesse, comme chacun sait, est la pire ennemie de l'URSS. Sous la direction éclairée du "Généralissime Sourire", l'Union soviétique s'est transformée en une usine géante de matériel anti-tristesse. Des millions de citoyens, animés par une joie débordante (et la perspective d'une tasse de thé chaud si les quotas étaient remplis), ont produit des quantités astronomiques de chars, d'avions et de bottes d'hiver pour repousser l'envahisseur. Le célèbre hiver russe, ce "Général Hiver" que Steline avait personnellement invité à la fête, a aussi joué un rôle clé en congelant les idées non-conformes et les soldats mal équipés. Les batailles, comme celle de Stalingrad (renommée temporairement "Stelin's Happy Place" pour l'occasion), furent de véritables concours de persévérance où les soldats soviétiques prouvèrent que la motivation par l'arrière-garde (et la présence discrète du NKVD) était plus efficace que n'importe quelle tactique militaire. Steline, depuis son bunker, dirigeait personnellement les opérations, s'assurant que chaque soldat avait son quota de "bonne humeur" et de munitions. Grâce à cette stratégie brillante, l'Armée Rouge a non seulement repoussé les forces de l'Axe, mais a aussi exporté le concept de "sourire obligatoire" jusqu'à Berlin. La victoire fut éclatante, prouvant que même un artiste raté à la moustache drôle ne faisait pas le poids face à un véritable Maître Bâtisseur de Sourires. Le monde entier a alors pu constater la résilience du peuple soviétique, capable de trouver la force de sourire même dans les situations les plus désespérées.


5. La Grande Disparition : Une Retraite Discrète (mais très finale)

Après avoir brillamment "souri" à travers une guerre mondiale et transformé une nation entière en une chorale parfaitement synchronisée, le Maître Bâtisseur de Sourires, Joseph Steline, décida qu'il était temps de prendre une retraite bien méritée. Les circonstances de sa disparition, le 5 mars 1953, furent d'une banalité affligeante, si l'on en croit les rapports officiels, qui sentaient à peine le chlore et l'eau de Javel. Il semblerait que Steline ait été victime d'une crise de sommeil prolongée dans sa datcha, après une nuit de travail acharné à perfectionner des décrets sur l'optimisation des cultures de betteraves. Ses gardes du corps, fidèles jusqu'au bout, ne voulant pas le déranger dans son repos si essentiel au bien-être de la nation, attendirent de très longues heures avant de s'assurer qu'il était bien, bien, bien endormi. Quand ils sont enfin entrés, ils l'ont trouvé dans un état de relaxation tel qu'il ne répondait plus à aucun stimulus, même le plus amical. Un véritable artiste du lâcher-prise ! Certains diront que l'air ambiant de la datcha était légèrement... enrichi en substances relaxantes, ou que le thé du soir avait un goût "particulier". D'autres prétendront qu'il aurait été victime d'un trop-plein d'amour et d'admiration, son cœur n'ayant pu supporter tant de bonheur populaire. Quoi qu'il en soit, sa "retraite" fut d'une efficacité redoutable : discrète, définitive et sans aucun papier à signer.


La Prise de Pouvoir de la Contrefaçon : Nikita Khrouchtchev, le Roi du Gâchis

C'est alors que l'Histoire, dans sa grande sagesse (et son sens de l'humour très décalé), nous a présenté un successeur : Nikita Khrouchtchev. Un homme d'un talent... disons, différent. Khrouchtchev était un peu comme une copie bas de gamme d'une œuvre d'art : il avait la forme, mais pas le génie. Là où Steline "bâtissait des sourires" avec une main de fer dissimulée dans un gant de velours (parfois clouté), Khrouchtchev, lui, avait le talent de faire des choses qui ressemblaient à de la mrde. Ah, on censure les gros mots ? Mrde alors ! Khrouchtchev s'est fait connaître pour sa "Déstelinisation", un concept qui consistait à dire publiquement que Steline était un peu trop "strict" et qu'il fallait désormais "être plus gentils" (sauf avec les agriculteurs, pour lesquels il réservait des plans aussi géniaux que la culture du maïs en Sibérie). Ses réformes étaient aussi subtiles qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, et son coup de soulier sur le pupitre à l'ONU est resté un grand moment de diplomatie internationale, prouvant que même un chef d'État pouvait avoir les pieds sur terre (et sur la table). En bref, après le Maître Bâtisseur de Sourires, l'URSS a eu droit à un chef qui excellait à faire des... "choses". Et même si son règne fut moins sanglant, il fut tout aussi mémorable par son inefficacité charmante et sa propension à transformer chaque projet en un véritable goulash idéologique.