Calmar géant
Le calmar est, sans vouloir l'insulter, un mollusque reconnu. Différentes espèces ont été observées voire digérées à ce jour, mais la plus rare et la plus sujette à controverse est celle des calmars géants, entre autres les architheuthis sanctipauli (étymologie : « Saint Paul a pris la grosse tête »).
La fin d'une légende
Cette espèce n'a en effet été observée puis capturée qu'il y a très peu de temps, prouvant ainsi que les histoires de Kraken n'étaient pas qu'une affaire de drogués. Jules, réputé pour être sacrément Verni, en aurait en effet probablement observé un lors d'une plongé sous marine en 1867, 2 ans avant de sortir son fameux best-seller 20 000 thons sont les mères. Cet animal profondément inutile a la fâcheuse habitude de se cacher dans l'eau, ce qui en fait l'ennemi naturel, sans doute par jalousie, du cachalot. Ces derniers les dévorent donc allégrement et sans montrer la moindre gêne, comme Mike Tyson pourrait croquer dans une oreille saillante provocatrice. C'est en retrouvant des restes d'architeutis sanctipauli dans les estomacs de leurs prédateurs que nous avons pu établir les premières observations stupéfiantes : c'est grand et c'est gluant même frit en anneaux. Le temps aidant, nous les avons ainsi surnommés « calmars géants ».
Une capture récente d'un spécimen féminin en 2000 a ainsi validé son existence : l'animal, appelé « Wheke », ne s'est pourtant jamais relevé. Martin, le pêcheur de la bête susdite, a confié l'avoir remontée d'une profondeur de 650 mètres, « sans les mains » selon ses dires.
Un animal démesurément exposé
De nouvelles méthodes de conservation ont permis d'exposer Wheke dans un musée après une forte déshydratation (on peut y lire l'écriteau « Wheke seiche, calmar »), ce qui lui fit perdre 2,5 mètres de ses 9 mètres d'origine.
Le grand urologue cybernéticien N'glaoui dit : « Les garçons, n'oubliez donc pas de boire 1L5 d'eau par jour ! » |
Cette perte de taille constatée sur les méthodes de conservation fut un désastre pour les futures entreprises de pêche au calmar géant (telle que "calmar igloo" et son logo au marin rouge écrevisse), qui coulèrent avant même d'ouvrir, phénomène contribuant à la persistance de la crise économique mondiale.
La thanatopraxie animale ayant beaucoup évolué ces dernières années, les yeux de Wheke lui furent avantageusement remplacées par des yeux de verre, à défaut d'être mangée par ceux-ci. Les scientifiques s'accordent cependant pour dire qu'il existerait des spécimens bien plus grands qu'elle. Des traces de bisous ventousés de grande taille sur les flancs des cachalots prouvent non seulement que l'animal se livre à des pratiques interraciales sado-masochistes poussées à la limite de l'auto-nécrophilie semblables à celles de mâles veuves noires ou mantes religieuses, mais également que certains pourraient atteindre la taille envieuse de 60 mètres les bras levés, soit à titre de comparaison, environ 400x la taille d'un ouistiti pygmée.
Particularités notables
Coluche (a) dit : « Le schmilblick n'pas un calmar. » |
Laurent Ruquier dit : | |
Tiens, enfin quelqu'un qui comme moi, parle même quand il n'a plus rien à dire. |
Informations pratiques : La chasse aux calmars géants
La chasse aux calmars géants est un exercice périlleux mais grisant. Si la canne à pêche a depuis longtemps été abandonnée pour ce genre d'animaux, d'autres techniques ont vu le jour grâce aux nouvelles technologies.
La pêche aux cents harpons
La technique inuit ancestrale des cents harpons remonte à approximativement longtemps d'après les datations au carbone 14 sur des tiges de bambou retrouvées en Biélorussie. Elle consiste en une approche furtive du calmar géant, avant d'imiter effrontément le cri du cachalot affamé dans son dos une fois à portée de harpons. La technique tient son nom autant du nombre de harpons malencontreusement lancés sur les collègues pêcheurs dans la confusion qui s'ensuit que du nombre de harpons perdus dans la mer.
Avec ses 3% de réussite, il s'agit sans conteste de la 2ème méthode la plus efficace de pêche au calmar géant.
Avantages : convivialité, rigolade, week-end sympa.
Inconvénients : Pas facile de tracter autant de nourriture, quelques camarades pourraient y perdre des membres.
La pêche à la bombe
Directement inspirée de la pêche à la grenade, elle représente votre meilleure chance de survie si l'aventure vous tente. Il suffit d'équiper la poupe d'un bateau télécommandé avec une simple bombe thermonucléaire de 14 kt, ainsi que d'un magnétophone où vous vous serez préalablement enregistré imitant le cri du cachalot.
Avantages : rapide, fort taux de réussite, cheap pour les pays du moyen-orient, on peut varier les plaisirs avec différentes armes chimiques.
Inconvénients : nourriture dispersée, retombées radioactives potentiellement dérangeantes pour l'entourage.
La pêche à l'eau
Cette méthode secrète est parait-il terriblement efficace, mais les gens dans la confidence ont tendance à tourner autour du pot et à noyer le poisson dans l'eau.
La pêche aux moules
Une bonne solution est de se rabattre sur la pêche aux moules, plus lucrative et moins dangereuse (attention cependant aux moules géantes).
Voici les trucs flasques du zoo dÉsencyclopédique ! | ||
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