L'Histoire du Monde/Chapitre II : L'histoire de Hô Chi Minh
CHAPITRE II: L'histoire de Hô Chi Minh
Un matin, sur les rives de la rivière Chi Waï Tong au Vietnam, Hô Chi Minh n'avait rien à faire, et décida alors qu'il irait en Chine tuer l'empereur Mong Waï, dernier empereur Chinois, comme ça, juste pour s'amuser. C'est ainsi qu'il alla voir l'Oracle, qui se cachait dans un puits, loin de la société des humains. Après l'avoir remonté à la surface grâce au seau et à la corde prévus à cet effet (l'Oracle vivait sous l'eau en respirant grâce à un tuba et en se nourrissant de plancton, ce qui expliquait sa faible masse corporelle), l'Oracle prononça ces saintes paroles.
Hô Chi Minh ne comprit pas ces paroles de sagesse, et décida de pendre l'Oracle à la chaîne métallique qui servait à tenir le seau. L'Oracle s'empressa de remercier Hô Chi Minh pour lui avoir fait découvrir un nouveau moyen de méditation, et mourut heureux quelques minutes plus tard.
Il avait entendu parler d'un certain Ding Ban Zedong Fû Dong, plus communément appelé Ding Dong, maître renommé dans la plupart des arts martiaux existants sur Terre, et savait que ce maître neutraliserait sans problème la plupart des gardes de l'empereur. Hô Chi Minh n'eut aucun problème à convaincre Ding Dong, celui-ci étant lassé d'apprendre son art à ses disciples, qui se convertissaient un à un à d'autres arts martiaux hybrides indignes de la pureté de ceux qu'il pratiquait. Ils voyagèrent durant une semaine, chevauchant un aigle, et durent se nourrir d'excréments (une tradition pratiquée encore de nos jours par certaines personnes dont je ne citerai pas le nom). L'empereur avait récemment défait Wing Wang (disciple de Ding Dong) et son disciple Tô Mah grâce à une créature féminine appelé Ka Miye.
Ding Dong et Hô Chi Minh entreprirent, dès leur arrivée devant le palais impérial, d'anesthésier leurs verges grâce à de l'opium. Ils entrèrent donc dans ce palais, traversèrent de longs corridors avant d'arriver devant les deux seuls gardes de l'empereur, qui prononcèrent ces mots.
À la réponse de Hô Chi Minh, les gardes se regardèrent, mais n'eurent pas le temps de sortir leurs glaives, car Ding Dong éxécuta une prise d'Aïki-Kata-Jitsu-Kido qui consistait à leur briser les vertèbres cervicales en les étranglant grâce à ses mollets. Ding Dong se mit sur les mains, écarta les jambes, et écrasa les deux gardes contre des colonnes de marbre, en étirant incroyablement ses jambes. Après que le craquement de leur moelle épinière contre leur colonne vertébrale se fit entendre, les deux hommes pénétrèrent dans la salle du Trône. L'empereur était assis, entouré d'eunuques, serviteurs de Sa Majesté Resplendissante, prêts à prendre les armes en cas de besoin. Hô Chi Minh ordonna à Ding Dong d'attendre son signal avant d'attaquer, fidèle à sa devise: "Ne lance l'attaque que lorsque tu es sûr de la victoire".
L'empereur, qui avait été informé de leur présence, lança fièrement.
Une vieille prêtresse, vêtue de haillons verts, apparut en face de Ding Dong en rigolant comme une sorcière. Elle lança une fiole par terre devant les deux héros, et de la fiole brisée sortit un liquide visqueux et jaunâtre, une fumée rose jaillit de ce liquide, et soudain la créature apparut.
Elle s'enfut dans les couloirs du palais, et ne fut jamais revue.
Ka Miye était une créature divine, dont la beauté était pareille à celle des sirènes, mais dont la cruauté était pareille à celle des serpents de mer des abysses. Elle était vêtue d'un châle transparent qui recouvrait son dos, mais laissait à découvert ses parties les plus intimes. Son corps était hydraté d'une huile, le liquide dégoulinant de ses cheveux blonds platine, les regroupant en mèches sauvages, descendant sur ses mamelles saillantes, dont les tétons étaient durcis, passant sur ses hanches, ces hanches que tous les hommes rêvaient de saisir, coulant vers l'entrejambe et le pubis humide, et enfin lubrifiant ses cuisses parfaites. Le fluide gouttait doucement sur le sol, et dès le contact, s'évaporait, créant une étrange fumée rose, ainsi qu'un hissement strident.
Ka Miye fixa longuement les deux hommes, qui eurent un frisson à la vue de ce visage parfait, de ces lèvres pulpeuses, de ce nez discret, de ces yeux brillants, et de sa peau claire et pure. L'empereur, hermaphrodite, ne ressentit rien au niveau du pénis, car celui-ci était totalement déformé et les artères qui le traversaient avaient péri, mais l'empereur n'avait pas prévu la réaction des pauvres eunuques qui l'entouraient. Ces derniers eurent une très douloureuse érection qui leur rappela qu'ils ne possédaient pas de testicules, et ils mirent tous fin à leur vie à l'aide de poignards, ou moururent de douleur après d'indicibles souffrances. Ding Dong et Hô Chi Minh, quant à eux, virent leurs sexes rester impassibles, mais eurent tout de même envie de copuler sauvagement avec la créature. Ding Dong, sans attendre de signe de la part de Hô Chi Minh qui était hypnotisé, canalisa sa force, comme il l'avait appris durant toutes ces années d'abstention dans un temple de Shaolin, et son corps ne ressentit plus aucun besoin. Il saisit la lance d'un des cadavres jonchant le sol, la fit tourner au-dessus de sa tête, puis porta un coup du côté non coupant entre les deux yeux de la magnifique Ka Miye, qui souffrit depuis ce jour de strabisme convergent. Puis il coupa en deux l'empereur, verticalement, et reposa la lance, triomphant.
Ka Miye s'enfuit et disparut de la même façon que sa créatrice. Mais Hô Chi Minh avait un autre but. Son plan était de prendre le trône par la force. Il souleva, non sans difficulté, le trône de l'empereur et retourna au Vietnam, où les deux héros prirent un chemin différent. Ding Dong offrit à Ho Chi Minh une amulette du combattant, qui lui servit lors de la décolonisation du Vietnam ainsi que pendant la guerre contre les Etats-Unis d'Amérique, et on peut dire aujourd'hui que Ding Dong est un grand acteur dans l'histoire du Vietnam grâce à son amulette. Peu de gens savent ce qui arriva à la sorcière Momoko. La légende raconte qu'elle mit fin à la vie de Ka Miye et qu'un siècle plus tard elle créa une nouvelle créature (qui souffrait elle aussi de la malédiction du strabisme), presque aussi belle que la précédente. D'autres racontent qu'elle créa une petite femme, très belle, à petite poitrine, qui servit à assouvir les désirs sexuels des démons qu'elle invoquait. Quant au sort de la Chine, il fut de devenir communiste, car les monarchistes ne trouvaient plus le trône.
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