La Petite Danseuse à Poil
Note : tout singe qui enlèverait ce bandeau s'expose à un bannissement.
Illustrations à venir.
La Petite Danseuse à Poil est un navire à trois mats qui avait pour mission de relier les anciennes colonies nord américaines, Terre Neuve et Québec, à la métropole afin d'y propager la glorieuse culture française. Ce bateau portait ce nom en raison de la proue qui représentait un ornithorynque.
Construction
Le bateau a été construit de 1755 à 1774 dans l'arsenal du Havre, à partir de plusieurs essences de bois qui flottent bien, comme le balsa. Extrêmement cassant, la construction du bateau est très compliquée. Les pièces se fendent, le bateau presque terminé gonfle suite à une pluie, l'entrepôt brûle par deux fois. On appelle vite le navire "Le bateau maudit" ou encore "Le Français coulant" par analogie au "Hollandais volant". Malgré tout, vingt deux ans après les débuts de la fabrication, on finit par mettre à l'eau un bateau étanche et solide grâce à l'emploi de colle polyvinylique blanche.
Emploi
Le bateau, véritable gouffre financier pour ses armateurs, est alors très vite choisi pour gagner un marché très lucratif, les échanges avec les anciennes colonies perdues au profit de la perfide Albion. En effet, l'Amérique du Nord francophone n'a pas dit son dernier mot, du moins en Français, et réclame à cor et à cri des livres en Français, notamment le mode d'emploi du râteau Berkles, qui n'est disponible qu'en Anglais. Coup de chance, le grand philosophe Arnaud Le Déhouily vient d'en rédiger la traduction et le bateau charge tous les exemplaires du livre avant de partir de Bordeaux le 18 Octobre 1774 pour son premier voyage transocéanique. L'équipage est alors composé du capitaine Philbon De Chevaux et de ses hardis marins dont les célèbres Jacques Diane, Hugolin Méhari, Hubert Traction Avant et José CX Palace.
Le Naufrage
Trois fois hélas, le voyage inaugural ne se passa pas bien et le bateau n'arriva jamais à bon port. Il faut dire qu'on avait pas osé jeter de bouteille de champagne dessus pour le baptiser, de peur de casser le bateau. En 1979 Jacques-Yves Cousteau retrouve l'épave à seize kilomètres de la côte bordelaise : l'hypothèse la plus vraisemblable serait que le navire n'a pas supporté le poids de son contenu. Les membres de l'équipage ont été retrouvés collés littéralement au pont du bateau par la colle blanche.
Conséquences
Le balsa a été définitivement abandonné pour la construction des navires, ainsi que les ancres en fibre de carbone. Citroën nomme tous ses modèles en hommage aux membres de l'équipage, le mousse étant l'arrière arrière arrière grand oncle du fondateur de la marque.