Le mythe de la création

Un article de la désencyclopédie.
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Tu vas voir, je vais t'instruire. Alain F.

Prologue

Alors que la désencyclopédie va, que les articles vont et viennent comme animés par une belle paire de reins, et que le bonheur jaillit chaque soir, il semblait opportun à notre héros, Alain F., de se lancer dans une rétrospective concernant ce merveilleux outil.

Il commence

Alain F. — Bonsoir et bienvenue dans notre quotidienne soirée de débat entre moi et moi-même. Ce soir... Nous allons nous pencher sur la complexité des relations duales unissant les avatars de la très célèbre désencyclopédie dans le cadre d'une société post soixante-huitarde au sein de laquelle je suis un grand héros.

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Mais commençons donc par la personnalité la plus emblématique, la plus électrique et la plus connue des désencyclopédiens, à savoir, Adolf Hitler.

Adolf Hitler

Image d'archive historique sur le Fürher.
Alain F. — Figure et signe de la décadence d'un monde abandonné à la perte des repères et des structures ordonnées qui caractérisaient...
Adolf Hitler. — Coucou
Alain F. — Non mais t'es qui toi ? C'est mon plateau !
Adolf Hitler. — Bah c'est moi, tu me reconnais pas ?
Alain F. — OH PUTAIN ! Qui m'a invité ce con ici ?
Adolf Hitler. — T'es juif ou quoi ? Faut pas avoir peur de moi, demande à Eva je suis un gentil garçon.
Alain F. — Mais t'étais pas censé être là connard ! T'es arrivé ici comment ?
Adolf Hitler.J'ai vu de la lumière, je suis entré...
Alain F. — Bon va t'asseoir toi, je devrais juste te casser la gueule mais j'ai une émission qui tourne.
Adolf Hitler. — T'es juif ?
Alain F. — Comme je le disais, Hitler, figure de la décadence et de la sénilité d'une jeunesse à laquelle les concepts fondamentaux de décence et de mémoire échappent totalement, et...
Adolf Hitler. — Tiens, c'est un film historique ? J'ai fait deux trois trucs moi aussi, ça t'intéresse ?
Alain F. — Mais quel est l'abruti qui t'a invité ici ?

L'abruti

L'abruti. — Kookoo
Alain F. — Non mais...

ALAIN F., d'un air dépité, décide d'aller voir les caméramen et le producteur.

Adolf Hitler. — Salut
L'abruti. — Sa va ? Lol
Adolf Hitler. — Mon petit, on ne t'a pas enseigné les bonnes manières aux jeunesses ? Et le salut ? Et le « Ja mein Führer » ?
L'abruti. — Lol c kwa sa ? Jté di slt en +
Adolf Hitler. — T'es juif pour être aussi con ?
L'abruti. — Lol mé té con twa mdr. C toi le juif lol.
Adolf Hitler. — Ah oui, et ils sont où mes doigts crochus pour ramasser les pièces sur la table ?
L'abruti. — DTC
Alain F, revenant en sueur sur le plateau. — Bon les gars, va falloir partir, ou j'appelle mon pote Nicolas qui vous prendra un charter, c'est pas un squatt de clodos ici.

Le pote Nicolas

Nico saluant Adolf.
Nicolas. — Salut. Où sont les caméras et les applaudissements ?
Alain F, blêmissant. — Mon président... Si j'avais su...
Adolf Hitler.Heil.
L'abruti. — Slt.
Nicolas. — Pas de manières, faites comme chez moi.
Adolf Hitler. — Petit, brun, t'as un bon look toi tu me plais. T'es pas juif au moins ?
Nicolas, visiblement fier. — On se connaît ?
Adolf Hitler. — Je crois, oui, on s'est déjà vu aux réunions, mais de loin.
Nicolas. — Ah ça me revient. Dis moi t'as pas un bon plan pour mes noirs et mes arabes ?
Adolf Hitler. — Désolé, j'ai déjà mes juifs sur le feu, tu sais je peux pas être à la fois au four et au moulin.
Alain F. — Les mecs, je voudrais surtout pas vous interrompre, et surtout pas vous Mon Président, mais j'ai une émission moi...
Nicolas. — Quoi, il veut quoi le grand bigleux avec son look De Villepin ?
Alain F. — Pardonez moi...
Adolf Hitler. — Un juif qui me demande pardon, j'aime ça, j'aurai pas perdu ma soirée !
L'abruti, s'adressant à Nicolas. — Ta pas une PS3 stp ??
Alain F. — Pitié, mon émission...
Adolf Hitler. — Ah ben non, pour la pitié c'est trop tard, fallait la demander en 33.
Alain F, hurlant. — 'Je disais donc.' Hitler, incarnation des fantasmes dépravés d'une jeunesse en manque de repères auxquels la structure de la famille traditionnelle n'a pas su donner un échappatoire disciplinaire...
Adolf Hitler. — Ah non ça c'est pas vrai ! J'aime les jeunes, moi, même les émo.

L'emo

Une vision de l'emo par lui-même.
L'emo. — Je veux mourir...
Adolf Hitler. — Pourquoi, t'es juif ?
L'emo. — Bah non... je veux mourir...
L'abruti, visiblement ravi. — Lol slt. Ta msn ?

Notre emo part pleurer dans son coin, autrement dit le coin le plus sombre du plateau.

Alain F. — Bon il a quoi le neuneu dépressif là ? Et puis qu'est-ce que c'est que ce zoo ?
J-M Bigard. — Eh bah c'est un porno animalier, connard ! - rires gras en bande sonore.
Alain F. — Ah non toi tu n'existes pas, t'es pas dans le script.
J-M Bigard. — Ok.
L'emo. — Tonton Adolf m'a volé mon Ipod...
Adolf Hitler. — Non c'est pas vrai.
L'emo. — C'est qui qui m'a mis du Wagner dedans alors ?
Nicolas. — C'est pas moi.
L'abruti. — C koi Vagner ?
Adolf Hitler. — Wagner, c'est de la musique pour grandes personnes, ça t'inspire comme jamais. J'ai écrit tous mes livres en écoutant du Wagner. Mais je te dis que c'est pas moi !
L'emo. — Ça vaut pas Tokyo Hotel... AAAH ça me fait penser à son chanteur, je te hais Adolf, je l'aime...
Alain F. — De toute façon c'est qu'une merde fabriquée en Chine ton Ipod, l'emo, tes parents t'en paieront une autre, ils sont là pour ça.

Le chinois

Un chinois tout à fait générique comme on en produit des millions chaque année.
Le chinois, air affable. — Comment puis-je vous servir ?
Une voix lointaine rappelant vaguement celle de Bigard. — A quattre pattes, merci.
Adolf Hitler. — Je suis pas raciste, mais faut pas pousser. Qui a invité ce truc ici ?
Nicolas. — T'es ingénieur, médecin ?
Le chinois. — Non, buraliste dans le 13e.
Nicolas. — Ah, ok, donne moi ton nom alors.
L'emo. — Tonton Adolf, elle est cool ta coiffure, je peux regarder ?
Le chinois. — Vous avez des toilettes à faire nettoyer ? Une commande à passer pour un mariage ?
Alain F. — Non, j'ai une émission à faire, connard. Alors tu vas me bouger ton petit cul plat de prolétaire d'ici et me laisser terminer. C'est pas vrai, quel monde ! Je disais donc que la faillite, autant des institutions que des cadres sociaux usuels...

Gandhi

Gandhi testant la marchandise.
Gandhi. — Paix et amour sur la Terre. Paix sur le monde.
L'emo. — C'est tout mignon, j'ai ça d'écrit sur mon cartable et comme statut msn...
L'abruti. — Lol mwa ossi.
Le chinois, Adolf Hitler. — Oh putain, un indien !
Gandhi. — Mes amis, je crois qu'il est temps de mettre fin à la discorde...
L'abruti. — C pkoi faire dix cordes ?
Gandhi. — ...qui règne en ce lieu. Asseyons nous et prenons le temps de discuter.
L'abruti, à Gandhi. — Ok ta msn ?
Gandhi. — Non.
L'abruti. — Skyblog ?
Gandhi. — Non plus.
L'abruti. — FB ???
Gandhi. — Tu veux nous ramener Mark Zuckerberg ? Je t'assure qu'on a pas besoin de lui ici. Je vois donc ici nombre de gens connus. D'abord l'ami Adolf, avec qui j'ai discuté de notre problème commun anglais, ensuite Nicolas le vilain, qui ne vient plus aux réunions, et enfin quelques nouveaux. Bien, discutons.
Adolf Hitler. — Ah mais moi j'ai essayé de discuter avec les juifs, mais ils refusent toujours d'aller à la douche, même quand c'est gratuit ! Ton dialogue, ça marche pas, c'est du pipeau. Même aux russes on peut plus leur faire confiance.
Nicolas. — Ma prochaine femme est russe.
Gandhi. — Lassé des italiennes ?
Nicolas. — Les italiennes, on en a vite fait le tour.
Adolf Hitler. — Je vais chercher mon pote Benito, tu vas voir si les italiennes sont nazes !
L'abruti. — C pô bien lé nazi.

Benito

Oui, bon c'est un rital, faut pas trop en demander.
Benito. — Coucou.
Adolf. — Salut.
Nicolas. — Salut...
Benito. — Mamma Mia ! C'est ici la réunion des dirigeants du monde ?
Gandhi. — Oui mais toi t'étais pas invité.
Benito. — Comment ça ?
Gandhi. — Ben on ne prend que les mecs un minimum sérieux, toi... Toi tu n'es là que parce qu'Adolf t'apprécie assez même si tu es un boulet pour lui. Toi, t'as fait quoi d'intéressant ?
Benito. — Euh...
Gandhi. — Tu vois.
Adolf Hitler. — Mais non, mais non, l'Italie c'est très bien, ils me vendent des douches.
Nicolas. — Combien ?
Alain F. — Et mon émission, on en fait quoi ?
L'abruti. — Sa parl de koi ?
Alain F. — C'est écrit, là. Regarde.
L'abruti. — Rflécion Phlyozopiues. Sa me di rien dsl.
Alain F. — Pauvre France.
La France. — On m'appelle ?
Nicolas. — Oui.
Alain F. — Non.
Nicolas. — Si.
Adolf Hitler. — Comme en 40...
Alain F. — C'est 'mon' émission et j'ai dit non ! Point.
Un journaliste du Point. — Oui ?
La France. — Ok, mettez vous d'accord, mais je reste pas loin. J'emmène Le Point avec moi si vous voulez mais en échange vous me prenez deux français, ça me soulagera les lombaires.

ALAIN F. soupire.

Le noir et le français

Un noir et un français typiques.
Le français, courant se cacher derrière Nicolas. — Aaaah, un noir.
Le noir. — Salut les mecs.
Le chinois. — Profiteur
Le noir, à Gandhi. — Je peux avoir des allocs ? Tu peux demander à Nicolas ?
Gandhi. — Non, démerde toi.
Nicolas. — Et puis quoi encore, pourquoi pas une troisième femme ?
Le noir. — Ah je dis pas non messire.
Benito. — Ils sont marrants ces noirs, j'en ai quelques uns en Éthiopie aussi. Ça complète ma collec'.
Le noir,qui rit comme un noir depuis 5 minutes. — On est des objets de collection missieur, on est précieux.
Adolf Hitler, à Benito. — Euh, t'as perdu l'Éthiopie tu sais. Maintenant elle appartient à La France, filiale de Total-fina-elf. Demande à Nicolas.
Benito. — Il est pas juif ?
Adolf Hitler. — Non.
Benito. — Ah, bon, merde, t'aurais pu t'en occuper sinon.
Le français. — Le noir est parti, je peux sortir ?
Le chinois. — Il est parti voler ton vélo. Ah ah ah ah ah.
Le français. — Oh l'enculé, je vais le buter !
Nicolas. — Attends, je vais te faire une loi pour ça avant.
La France, planquée derrière la porte. — Doux Jésus...

Jésus

Le Martyre sur la Croix, vue d'artiste.
Jésus. — Paix et amour sur la Terre, paix sur le monde.
Gandhi. — Copieur.
Jésus. — Non j'ai mis une virgule au lieu d'un point.
Gandhi. — T'as quand même copié.
Jésus. — M'en fous, va donc porter plainte si ça te dit, fallait déposer un Copyright.
Adolf Hitler. — Sympa ta croix, mais elle serait mieux avec quatre petites branches de plus à chaque extrémité, tu sais, avec une courbure à 90°...
Jésus. — Non merci, c'est Finky qui me l'a offerte, j'y tiens.
Alain F. — Mais c'est pas vrai, je te l'ai pas offerte !
Jésus. — Ah, oui, tu me l'as vendue, c'est vrai.
Alain F. — C'était pas moi !
Jésus. — C'était ton peuple, c'est pareil.
Adolf Hitler. — AHH, Finky, t'es juif, je le savais.
Le chinois. — Je tiens à dire que c'est nous qui avons fabriqué la croix, les juifs n'ont fait que la vendre.
Benito. — Et nous, on en fabrique à Rome, avec l'usine de vieux à mître pour les porter en médaillon aussi.
Jésus. — C'est bien mon fils, tu iras loin.
Adolf Hitler. — Euh, non, il s'est fait repousser par les américains à domicile.
Le français, éberlué. — T'as perdu à domicile ?
Jésus. — Adolf, ne sois pas jaloux, l'amour de Papa est infini, et il t'aime aussi infiniment que Benito, Nicolas et les autres, il aime aussi infiniment tes camps, car il s'agit de Son Monde et de Son Œuvre. Je crois même qu'il aime le noir, depuis qu'il lui a filé une âme l'année dernière.
Nicolas. — Jésus, c'est dégueulasse ce que tu me fais là, on est en direct, et la France a entendu ce que tu viens de raconter. Je vais faire comment moi maintenant pour gérer mes noirs ?
Jésus. — Porte ta Croix mon fils.
Dark Vador. — C'est ton destin.
Adolf Hitler. — Je te fais un prix sur mes modèles si tu veux.
Nicolas. — Je vais demander à Finky, il a des contacts en Chine.
Alain F. — Mais putain, je vends pas de croix ! Vous me prenez pour qui ?
Le français. — On va encore se faire voler par les juifs, y'en a marre, prends celles d'Adolf et on en parle plus ! Tu nous a fait le coup des banques une fois, pas deux !
Nicolas. — Okay, mais c'est toi qui iras les installer.
Le français. — Euh, tu veux pas demander au noir plutôt ?
Le noir, riant comme un noir. — Moi, travailler ? Vous avez vu la vierge.
Jésus. — Ah non m'appelez pas maman putain ! Elle va encore me faire chier à me prendre dans ses bras pour la pose de la statue.
Le français. — Bah demande à l'emo alors, c'est la prochaine génération, autant l'habituer.
L'emo, qui hurle en pleurant. — J'ai rien fait ! Laissez moi tranquille !
Le français. — Tafiole.

La Tafiole

La tafiole. — Coucouuu les keupiiiines !
Adolf Hitler. — Je hais les français, y'a qu'eux pour te faire un coup pareil.
L'abruti. — Le français - skill invocation +10 xp, gg !
L'emo, visiblement fasciné, paralysé. — Salut... Tu veux voir mes poèmes dans ma chambre ?
La tafiole. — Alors mes loulous comment ça va bien ce soir ? Il y a du Beauuu monde pour dîner ce soir. Qui veut voir mon nouveau sac à main Vuitton ? Je l'ai achetée avec ma copine Pierre en soldes.
Adolf Hitler. — Tiens j'ai un postit pour toi.
La Tafiole. — Rooose ? Comme c'est mignon, Dolfy chéri !
Adolf Hitler. — Et un billet de train aussi.
La Tafiole. — La Pologne ? J'en rê-vais ! T'es vraiment chou Dolfy, si t'étais pas aussi fidèle je te ferais ta fête !
Adolf Hitler. — C'est un plaisir.
Nicolas. — Si tu veux épouser l'emo il te faudra un titre de séjour.
La Tafiole. — Je préfère Benito, si ça te dérange pas mon Nico, lui au moins c'est un mâle, et ça se voit au premier coup de que... d'œil.
Benito. — Ce qu'il faut pas entendre. Ah, nos ancêtres romains eux au moins avaient de la décence.
Alain F. — Tout ceci me dépasse.
Adolf Hitler. — Transcendance ? Tentative de conversion ?
Jésus. — Ah non on prend plus de convertis désolé, Adolf m'a engueulé la dernière fois, ça suffit.
Alain F. — Ce qui serait intéressant, d'un point de vue ontologique, pour ne pas en revenir À MA PUTAIN D'ÉMISSION, c'est de voir quel concours de circonstances pour le moins extraordinaire a permis l'évolution de l'Homme en Tafiole...

Darwin

Darwin. — Nom de Dieu, qu'est-ce que je fous ici !
Jésus. — Le con...

Dieu

Dieu. — Ah, c'est l'heure ? Bon, j'arrive.
Boum.



Alain F. — Et merde, j'ai pas pu conclure mon émission.


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