Martine Aubry
Génèse d'une femme de poids
Naissance - Le déracinement
Dès sa naissance, la vie ne fut guère tendre avec Martine Aubry : fille cadette d'un bandit qui avait pour habitude d'organiser des jeux de hasard illégaux dans toutes les villes d'Europe. Celui-ci ruiné, fut obligé de se séparer de ses deux petites filles, c'est ainsi que la petite Martine fut mise en vente à la braderie de Lille entre deux torchons et une brochure intitulée "Alors, vous aimez vous bourrez la gueule ?". Ce que Martine ignore, c'est l'existence de sa soeur jumelle, de 20 mn son aînée, qui elle fut mise en vente dans les quartiers touristiques de Berlin, son nom était... Angie.
Curieuse coïncidence, les deux femmes, l'une blonde, l'autre brune, s'engagent très tôt dans la vie citoyenne. La première adhère à l'APSA (Association de Protection de la Saucisse Allemande) tandis que l'autre va opter pour l'ODBAF (Organisation de Défense des Boissons Alcoolisées de France) : déjà, on pouvait observer les divergences à venir...
Finalement, elle finira pas être achetée adoptée par un certain Jacky de l'Or, riche marchand européen, qui pensait d'abord en faire un décapsuleur humain : en effet durant son séjour à la braderie, Martine ouvrait les bouteilles comme pas deux -un talent certes prometteur, mais qui lui portera préjudice- ; puis après avoir réfléchi à la valeur morale de ses intentions, il se dit qu'il valait mieux la garder pour un soucis d'image "de toute manière avoir un enfant dans les pattes c'est toujours bénéfique pour l'image de mon entreprise".
Enfance - les talents d'une femme bénie
Après des débuts compliqués, la chance va enfin sourire à Martine Aubry. Très bonne élève à l'école catholique Notre-Dame-de-la-Braderie, celle-ci sera recommandée auprès de Léna, la mère supérieure responsable des employés des hautes administrations (les mauvaises langues prétendent que les soeurs voulaient en fait se débarrasser de la petite Martine qui allait trop de fois de resservir au chariot à desserts estimant cette gourmandise incompatible avec son engagement envers Dieu. Ça tombait bien, Martine avait plein d'autres engagements en tête).
Déchéance et addiction à l'alcool
Tout juste diplômée de l'école de Léna, la jeune Martine alla fêter cela à la braderie de Lille. La malheureuse se rendit bien vite compte qu'il n'y avait pas là que des vieilleries mais également des bars. Elle devint une grande amatrice de barathons, cidre de Bretagne, vin de Bourgogne, ou crémant d'Alsace, peu importe le flacon et sa provenance tant qu'on a l'ivresse.
Martine la Rebelle
Martine avait eu jusque là un parcours couronné de succès -diplôme de Léna et expérimentation sans égale de distillats en tout genre- mais elle finit par réaliser qu'elle n'était qu'une fille à papa. En effet, Jacky de l'Or, qui à l'époque faisait la grosse commission à Bruxelles, avait toujours rêvé que cette pièce rapportée de la braderie obtienne un diplôme d'une grande école et devienne championne d'alcoolisme afin qu'elle puisse reprendre ses affaires (très honnêtes) si la mort venait le chercher. Quand Martine fit ce constat elle fut troublé et prit une grande décision, celle d'arrêter l'alcool. Elle jeta sa dernière bouteille à la mer avec à l'intérieur ce message "Maintenant, je serai sobre". Puis, comme toutes les personnes sobres, elle fit une grosse connerie. Elle décida de renier ses origines en saccageant la braderie, geste qu'elle regrettera par la suite. Bien sur elle fut punit, on lui renversa 500 fromages sur la figure. Honteuse de cet affront elle quitta Lille pour partir dans un long voyage loin de ceux qui l'avait recueilli et abandonna le nom de de l'Or, trop connoté, pour prendre celui d'au Brie (devenu Aubry) en souvenir de ce châiment qu'elle n'oublierai jamais.
Après une longue année d'errance où elle fut clocharde et sobre dans de nombreuses ville de Belgique, d'Hollande et d'Allemagne, Martine s'installa à Berlin auprès d'une bande de punk à chiens. Là, elle découvrit une autre musique que les chansons à boire de la braderie et les chants liturgiques de Léna. Elle se constitua une culture rock underground à l'épreuve de tout blind test, des Sex Pistols à Rammstein et devint même membre d'un groupe punk rock féminin est-berlinois, créé à la réunification par le chancelier allemand, les Kohl Girls. Elle y occupait le poste de batteuse, ce qui résume bien sa vie puisque tout ce qu'elle avait à faire c'était taper dans des fûts. Ironie du sort la bassiste du groupe était sa soeur Angie dont elle ignorait tout. C'est elle qui lui redonna goût à la bière en lui démontrant à l'aide de breuvages teutons, qu'il existait de meilleures bières que celles de la braderie.
Angie et Martine devinrent des stars outre-rhin et bien que leur lien de parenté ne fut jamais mis au grand jour, leur ressemblance frappa les esprits et elles décrochèrent des rôles de soeurs jumelles dans de nombreuses séries allemandes (qu'on peut régulièrement voir l'après-midi sur France Télévision). Mais Martine, se sentant enfin mûre pour affronter son destin, décida de rentrer chez elle. Mais avant de partir, elle trinqua une dernière bière avec Angie. "Moi plus tard je serai chancellière", lui dit-elle. "Et moi présidente", lui répondit Martine. Sur cette promesse de couple franco-allemand qu'Angie et Martine quittèrent le café et marchèrent jusqu'à un carrefour (pas un magasin où elles auraient racheté de la bière mais le croisement de deux routes) où Marine prit la route de gauche et Angie celle de droite, tout un symbole.
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Martine fait de la politique
La prise de la mairie de Lille
Certains prennent la Bastille, Martine Aubry, elle, prend la mairie de Lille. Alors qu'elle était très mécontente des actions de la ville notamment concernant la politique de couvre feu sur la vente d'alcool, Martine décida de réunir ses copines du club Weight Watchers à savoir Roselyne Bachelot, et Christine Boutin pour faire cesser cette mascarade. Cependant, celle qu'on appelle encore aujourd'hui le paquebot de l'écologie s'arrêta devant une pharmacie et vit dans la vitrine des paquets de vaccins. Des pulsions inattendues prirent de court la dame aux milles remèdes qui sortit son chéquier pour en commander 80 millions. Cette tentative fut donc un échec.
C'est bien des années plus tard, alors que Martine se refait une santé, qu'elle parvient à la tête de la ville par des voies légales. Elle se gardera bien de les user à nouveau...
35 heures pour convaincre
Pour se lancer dans la politique -la vraie, celle d'en dehors de la braderie-, Martine eut besoin d'un grand coup. De rouge ? Non, un grand coup médiatique. Alors elle suivit la folle aventure d'une bande d'éléphants, menée par un albinos, un étalon et un flan, laquelle fut couronnée de succès puisqu'une dissolution explosive entreprise par de bien piètres chimistes les transporta de Solférino à Matignon. Là, elle se vit confier des responsabilités dans lesquelles elle put imposer son style. En effet, "Travailler moins pour picoler plus!" fut son leitmotiv. Son principal fait d'arme aura été celui de la semaine des 35 heures. Certes, le fait d'avoir allégé la durée du temps de travail à 35 heures a bien souvent été reproché à Madame Aubry mais le génie de cette loi ne réside pas là mais dans une autre mesure bien trop souvent ignorée, le temps minimal hebdomadaire d'absorbage intensif de substance à forte concentration éthylique qui fut lui aussi placé à 35 heures. Cette réforme, pourtant nécessaire, n'avait jamais été menée auparavant, d'où son caractère révolutionnaire. Malheureusement, elle n'a jamais été appliquée à la hauteur des ambitions de notre chère Martine qui mieux que quiconque a su défendre un des fleurons de notre industrie, l'alcool.
Congrès de Reims
Alors que son clan va au plus mal, Martine sent qu'il faut mettre son talent à combattre l'illuminée de Poitou. C'est pourquoi elle décide, pour le bien commun, de réveiller les morts. Martine en plus du diplôme de Léna possède également une licence de Marabou de Tombouctou, ainsi elle peut faire parler les morts à travers le suffrage universel en les invitants à venir voter. Cela est également valable pour les animaux de compagnies et les objets. Tant que le bulletin est Aubry, tout le monde peut voter !
Décidément quand on aime, on ne regarde pas.
Cela mit sa rivale dans une colère bleue, elle demanda à ce que les voix soient recomptés -ce qui lui fut refusé, étant donné que les organisateurs furent dévorés par les électeurs de Martine Aubry-.
La femme qui voulait devenir présidente
Après avoir pris du recul sur sa vie Martine prit une décision importante, elle voulait devenir présidente de la république et elle croyait en sa bonne étoile... Du moins, durant un court instant.
Le débat
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.