MegaDrive
La MegaDrive est un objet issu des années 90 qui reflète parfaitement l'incroyable qualité du design de ces folles années, ou tout objet de haute technologie disposait de centaines de boutons à la typographie technologiquesque, de lumières chatoyant de couleurs 8 bit et d'un écrin noir mat. Le mode d'emploi provoquait le suicide de nombreux ingénieurs dépassés devant leur complexité. Il s'agit d'une console de jeux vidéos très prisée des parents, comme sa consœur la Super Nintendo, car permettant de faire taire tout une après-midi leur mouchard lors des jours pluvieux.
Très répandue en tant qu'animal domestique au milieu des années 1990, elle se battait souvent avec les autres animaux du voisinages tels que les Super Nintendo. Très fiers, les enfant vantaient les mérites de leurs petits compagnons et dépensaient souvent tout leur argent de poche pour les nourrir, surtout afin que ceux-ci soient heureux et chatoient de milles feux sur leurs hôtes : les télévisions. (Bien que considéré comme animal de compagnie, la MegaDrive, n'en est pas moins un parasite qui se greffe sur un téléviseur, et ne peut pas grand chose sans hôte.)
Dès 1995, la console est peu à peu abandonnée au profit d'animaux plus jolis. Beaucoup sont abandonnées sur les aires d'autoroute ou dans les greniers. Sans nourriture ni entretien, la plupart meurent ou sombrent dans la folie. Les survivantes se réfugient encore aujourd'hui pour beaucoup dans les brocantes, ou elles y trouvent un peu de lumière et parfois de considération.
Maladies connues
Note : les maladies sont classées selon l'ordre décroissant du prix des soins et/ou de l'achat de ladite maladie.
Mycosite buccale
La maladie se présente sous la forme d'un énorme champignon purulent de câbles de connexion situé à l'extrémité buccale de la console (appelée « port cartouche »). la 32X se nourrit principalement de l'image que produit la console, qu'il récupère par sa tentacule « AV in » , images qu'elle utilise pour ses fins personnelles en y collant ses propres images. La 32X, du nom de l'expression locale « 32 voilà les champis » dispose de sa propre source d'alimentation, mais ne peut démarrer sans la MegaDrive ni même tenir debout.
dysplasie vaginale(ou testiculaire)
La dysplasie vaginale (resp. testiculaire) se présente sous forme d'une plaque creuse et flasque (ou d'une excroissance à l'aspect creux deux à trois fois plus grosse que la porteuse sous sa forme testiculaire). Chose intéressante, la dysplasie vaginale s'attrape surtout dans la population des MegaDrive II. Lorsqu'elle s'attrape chez les MegaDrive I, il en résulte un montage plus rocambolesque (appelé StarTrekkien, du nom du découvreur de la maladie, Philéas Spock). Il arrive qu'un MegaDrive II attrape une dysplasie testiculaire, dont l'horreur de la manifestation visuelle à permis d'autoriser l'euthanasie dans de nombreux pays.
Mycosite buccale régressive
Fait perdre 8 bits à la console. En contrepartie, elle permet à cette dernière de se nourrir des restes de sa mère (Master System)(principalement des Alex Kidd).
Vieillesse
La MegaDrive souffre aussi de vieillesse. Un peu comme un vrai vieux, elle devient peu à peu bancale, suintante, voit plus trop, entend plus très bien.
Folie
La folie touche beaucoup de MegaDrive, surtout vielles. Elles refusent parfois de manger des cartouches, ne les digèrent pas, chantonnent en continu, ont la vue brouillée, les boutons qui chantent, des ecchymoses et les ports qui couinent.
Acné
Innée sur les MegaDrive de première génération et de différentes manifestation (potentiomètre, bouton blanc, noir, prise jack), elle peut parfois s'aggraver et/ou se manifester sur les MegaDrive II, sur le paddle dont le visage double de points noirs. Maladie peu dangereuse et hautement inutile s'il en est.
Recherche scientifique
La MegaDrive a été très utilisée dans les années 90 en tant que cobaye pour la science génétique. Il en résulte de nombreuses manipulations monstrueuses dont les aberrations les plus connues sont citées ci-dessous, répertoriées par leur nom de croisement -à l'époque ultra secret-
Lilipinus briquetta
Comme tout parasite, la MegaDrive ne peut subsister seule. Elle requiert un hôte (la télévision) pour y voir correctement et interagir avec le monde extérieur. Certain scientifiques peu enclins aux lois éthiques ont alors tenté un croisement avec une Game Gear. Le mélange génétique de ces deux espèces trop proches a provoqué certes une machine dotée d'autonomie (et de la vue), mais hélas à l'appétit gargantuesque, aux formes boulimiques et en plus myope. Cette fatalité lui valut le nom de Nomade, destinée à errer dans les nimbes du méga-hit vidéo ludique.
Lilipinus Megausorus
En inculquant à la fois des gènes de Game Gear, de dysplasie et d'audiobaladerus-laseridae, certains scientifiques parvinrent à crée une machine hybride que l'on nomma communément Multi-Mega. Malheureusement trop de gènes récessifs sont devenus dominants au cours de la croissance, révélant une très faible résistance aux mycoses et un embonpoint dû à certains ratages dans l'implantation du génome de l'audiobaladerus-laseridae.
Amigatus-cartouchea
Rare spécimen peu connu (on ne dispose que de très peu de fossiles, souvent en mauvais état), il s'agirait selon certains archéologues d'une MegaDrive caméléon se cachant dans certains ordinateurs de la marque Amiga. D'autres pensent qu'il s'agit de la plus horrible des mutations, celle qui aurait permis de réduire le monde sous le joug de la super-console-ordinateur si toutefois cette espèce n'avait pas été stérile.
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