Monsieur le Chevalier de la Barre
« Premier Chevalier de l’OCCC, il choisit lui-même cette attribution, car, je le cite « Pour une fois, je serais premier en quelque chose dans ma vie. ». Or il n’était pas sans savoir que le numéro de Chevalier n’est en rien un classement hiérarchique par les membres fondateurs de l’Ordre. Ce choix se révèle plus être une expression de l’ironie du Chevalier de la Barre, qui est l’une de ses principales attributions.
En qualité de forgeron de lames musicales, le Chevalier de la Barre est le premier artisan de l’Ordre. Arpenteur de concerts et de sorties tardives en tout genre, son entrainement assidu envers les boissons spirituelles en fait l’un des Chevaliers les plus résilients de l’Ordre. Rares sont les Chevaliers qui peuvent prétendre avoir cédé après lui lors des innombrables Batailles de l’Ivresse, si ce n’est en des circonstances exceptionnelles. Le Chevalier de la Barre s’érige donc en rempart contre la toxicité, et ne craint pas, sinon si peu d’ennemis. À ce jour, et malgré plusieurs épreuves éprouvantes, peu d’entraves extérieures ne semblaient pouvoir l’arrêter. C’est, en revanche, dans une ironie qui lui est tout à fait significative qu’il peut être un danger pour lui-même.
À l’instar d’autres Chevaliers, et bien que son goût prononcé pour les Batailles de l’Ivresse pourrait laisser croire, sa principale une quête n’est pas celle de l’Exaltante Existence, mais de la Divine Simplicité, ne semblant aspirer essentiellement qu’au bonheur personnel et partagé. Bien que blindée avec zèle, son armure à la réputation imperméable est si rarement ébréchée qu’il ne réalise souvent pas lui-même qu’il est touché. En outre, ce serait mal connaitre le Chevalier de la Barre de croire que son pire ennemi est cette sorte d’arbre de route que l’on nomme communément « Platane », car ce n’est pas l’arbre qui lui fonça dessus un soir de grandes luttes. Cependant, le berserker que constitue l’individu indépendant du Chevalier de la Barre sait trouver le support nécessaire auprès de ses amis, car c’est avec eux qu’il trouve le carburant, les outils et les pièces de rechange pour lui permettre de faire tourner la machinerie forte, mais délicate, de sa noble personne. »
Par le Chevalier de la Bouge