Monsieur le Chevalier de la Hune

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Quatrième Chevalier de l’OCCC, il est l’un des membres fondateurs le plus à initiative de l’esprit de camaraderie, d’idéalisme et même, il faut le dire, de fumisterie de cet ordre sérieux dans sa légèreté picaresque que représente notre Ordre. Prolétaire du papier se riant de la mesquinerie du bourgeois autant qu’aristocrate du verbe récusant la médiocrité linguistique du bas peuple, le Chevalier de la Hune est un être hautement paradoxal, si ce n’est le plus d’entre nous.

Ouvrier de la plume, artisan du caustique et fabricant de caractères de caractère, le Chevalier de la Hune consigne les faits et mots les plus intelligemment débiles des autres Chevaliers, ainsi que de son entourage propre dans ses carnets d’anthologies. Bien que mélomane, son dévouement premier est porté sur le maniement de la plume. Ancré dans les mémoires, l’héritage des anciens est pour lui un de ses biens les plus précieux, mais en pêchant par comparaison, son admiration pour les chefs-d’œuvre du passé lui fait juger ses propres créations d’un œil trop méprisant. Il est également le maitre d’armes attitré de l’apprentissage des arts martiaux sous ingestion de breuvages fermentés, transmutant les aires de jeux pour enfants en dojos de maitres.

Ayant durement travaillé auprès de la Divine Simplicité et de la Secrète Vérité, des évènements comme l’incapacité de ses collègues à pouvoir préciser leurs idées de notion comme la discipline peuvent lui faire regretter l’Exaltante Existence. C’est dans ses plus audacieux élans créatifs, véritables bulles d’oxygènes la tête sous l’eau d’une absurde platitude médiocre qui le noie, que le Chevalier de la Hune se révèle être l’un des membres les plus équilibrés dans l’ascension des trois quêtes de l’Ordre. Hautement pudique, le Chevalier de la Hune se couvre beaucoup, portant une armure de nihilisme échevelé pour protéger son désir de foi, masquant de provocations déroutantes ses sentiments purs, et se parant d’un apparent moral indéfectible pour ne pas mettre à nu ses doutes. S’il feint d’être sûr de lui, c’est par faim de confiance en soi, et c’est pour cela qu’à l’instar de bien d’autres Chevaliers de l’Ordre, il n’a personne à craindre sinon lui-même.

Par le Chevalier de la Bouge