Peuple
Définition et condition :
Flot humain, faisant souvent partie d’une même nation et qui, par tendance masochiste, tend à se faire plus ou moins exploiter par des dictateurs plus ou moins déguisés en chef d’états ou de gouvernement, dont la particularité est d’avoir une bouche plus grande que la norme et des oreilles qui se rétrécissent fortement suite à une campagne victorieuse.
Toujours par tendance masochiste, le Peuple réélit souvent ses propres oppresseurs, bien que ceux-ci leur ait réduit leurs droits et leur capacité à prendre l’ascenseur social. Le Peuple peut néanmoins entrer dans des phases de « prospérité de la critique » et « d’avancées sociales », de tels événements n’arrivent qu’après des événements historiques majeurs comme des guerres ou autres très très grosses bourdes de leurs dictateurs gérants respectifs.
Après ces événements et la déchéance du dictateur en place, arrive le temps du héros-néodictateur qui essaiera au plus de freiner l’élan de liberté auquel aspire le Peuple libéré. À ce stade, le but du jeu du nouveau dictateur et d’importer une nouvelle philosophie de vie plus paisible, qui est donc susceptible d’être bien acceptée par le peuple mais qui a l’inconvénient de faire du peuple un véritable troupeau de moutons, passif, naïf et malléable. Et tout ça, par le biais d’une petite lucarne noir, qui, sous ses airs inoffensifs, détruit l’esprit créatif de la jeunesse du Peuple. Il est bien sûr évident que le Peuple entier ne coopère pas entièrement, la voix de la minorité « vandale » est malheureusement peu crédible dans les oreilles du peuple-mouton face aux paroles de ces grand diplômés qui nous servent de « représentants ».
La stratégie du chef d’état est de maintenir l’état critique de son Peuple (afin de jouer la carte « Faut agir ! Mais ça alors, j’ai la solution ! »), de ne jamais comettre des bourdes et de ne pas éveiller la flamme révolutionnaire du peuple (exemple: il est fortement conseillé à tous les dictateurs d’éviter les « effet-CPE »). Ils usent alors de l’idéologie unique (pour les dictatures affirmées) ou double (gauche/droite pour les soi-disant démocraties), avec une façon de pensée unique (non légitime) qui permet de vite repérer un marginal afin de le faire passer pour un véritable taré qui affecterait le splendide état de droit et d’égalité que tout le monde envie… (image ayant été créée par la petite lucarne au fil de années…).
En deux mots, le rôle, aujourd’hui, d’un dictateur est d’ASEPTISER et de créer l’ATTENTISME dans son propre peuple, ainsi les différents membres d’un peuple jurent contre leurs chefs mais ne font rien pour remédier à leurs problèmes, ils se sentent concernés par la critique mais n’y attachent de l’intérêt que durant une période très limitée car ils sont vite rattrapés par leurs lucarnes…
Avenir :
Le Peuple a deux avenir possibles: tout ou rien.
Tout: Le Peuple lève la tête, retrousse les manches de lui-même, se révolte contre ses dictateurs (à coups de pompes dans le cul) et met en place un régime de conscience générale, où le peuple surveille enfin ses élus et où l’originalité, la créativité et la recherche sont réels et reconnus. Un régime de l’égalité, où peu importe son milieu d’origine (riche ou pauvre, et peut importe la couleur) ont accès à des études gratuites qui permettent l’élévation sociale de n’importe qui.
Rien: Le Peuple baisse la tête, se fait écarter toujours un peu plus les cuisses, et se fait (excusez-moi pour l’expression) enculer à sec. Le Peuple sera à la merci des premiers médias venus excuser telle ou telle « maladresse » du dictateur sur place, jusqu’au moment où la situation sera si critique que le Peuple ne se sentira même plus concerné par la démocratie et le bien commun, mais par le bien de leur petite personne parce-que la lucarne leur aura appris le matérialisme.