Policier
Définition
Le policier (du grec συπερκοπος - gardien de la paix), comme son nom l'indique, travaille dans la police.
Profession à la mode dans les années 40/45, le métier a subit au cours de l'histoire une évolution de son image en dent de scie auprès de la population.
Son rôle est avant tout d'asseoir l'ordre et le silence dans les rues et les galeries marchandes.
Le policier a été trié au préalable sur le volet parmi la population selon un projet d'avenir décidé par la politique pour tout le corps d'Etat. Ces tris se préparent dès le service militaire ou le désormais JAPD.
Si tu sais lire, et que tu reussis le fameux test du "programme TV" c'est la Poste. Si tu sais dire "papier" et "controle" et que tu as su venir avec ta carte d'identité ce sera la police. Pour le reste ce sera troufion.
Caractéristiques notoires
Le policier porte la moustache. On ne sait pas trop d'ou vient ce rituel mais il semblerait qu'elle ait double utilité:
-Se la frotter lors d'interrogatoire musclés de suspect dans des affaires d'ivresse sur la voie publique.
-Tenir chaud aux narines, dans les longues nuits d'hiver à reluquer le désert d'une departementale dans le Morvan à la jumelle.
Il a du bide.
Il est de notoriété publique que les exercices physiques ne sont obligatoires que dans leur école. Et encore, il consiste très généralement à encaisser des cubis de vins et jouer à Douanier/contrebandier dans les couloirs du métro.
Il aime les donut's. Et tout ce qui est sucré et gras.
Ainsi, si vous ne voulez pas vous faire verbaliser betement, ne laissez rien trainer de comestible dans l'habitacle de votre véhicule. Vous vous épargnerez un regard affamé d'un individu potentiellement peu enclin à etre aimable et tolérant avec le citoyen lambda.
Sociologie
L'élément naturel du policier, comme de tout ce qui porte un uniforme[1], est la bière. Il en consomme de grandes quantités, généralement de mauvaise qualité.
À l'abreuvoir, il aime à parler de fesse avec ses congénères, bien que ces braves gens pratiquent assez peu. En effet, les contraintes horaires que leur impose le service font qu'ils sont bien plus souvent cocus qu'autre chose.
Le policier est aigri. C'est normal puisqu'on vous dit qu'il est cocu[2]. Faut suivre un peu, merde ! De plus, il n'a pas fait d'études, il est très mal payé et passe ouvertement pour un con auprès d'une grande partie de la population et de ses gradés. Bref, personne ne l'aime et c'est très dur à vivre (écrasons une larme ou ricanons sadiquement à cette pensée, selon que l'on soit anarchiste ou sarkoziste — À moins que ce soit l'inverse).
Dire que le policier n'est aimé de personne n'est pas tout à fait exact. Il est aimé des vieilles. Car les vieilles, ça a peur. Et un policier, c'est censé rassurer. Cela dit, bizarrement, cette dernière affirmation ne fonctionne pas avec les jeunes.
Le jeune, en effet, est la victime favorite du policier. Le policier aime l'ordre et la discipline qui sont l'apanage de la vieillesse. On peut donc affirmer que quel que soit son âge, un policier n'a jamais été jeune. Il en entretient une grande rancœur et ne manque jamais de le faire payer à ses victimes favorites.
En outre, l'amour que lui porte les vieilles ne suffit pas à calmer son aigreur. En effet, rien ne permet de penser que le policier soit spécialement gérontophile.
La réputation de connerie du policier est-elle usurpée ? La question reste posée. On s'étonnera simplement qu'il n'ait toujours pas compris qu'entre Guignol et le gendarme, c'est Guignol qu'on préfère.
Paradoxe important
Principale victime de la mauvaise foi commune, le policier fait généralement l'objet d'une rancune qui traverse les âges et les générations et qui consiste à dire :
« Certe, les policiers m'ont sauvé la vie en me sortant de mon appartement en flamme. Oui ! Ils ont également pris le temps de m'expliquer les démarches à suivre. En effet, ils ont organisé mon relogement. Mais je n'oublierai jamais, ô grand jamais, qu'ils ont foutu la voiture de pépé Marcel à la fourrière en mai 68 ! »
~ [[Le petit-fils de pépé Marcel|]]
En effet, bien que 99% du travail du policier soit d'aider la population, d'arrêter les bandits et les grands criminels, de protéger les personnes et les biens, le pauvre homme devra subir pendant l'ensemble de sa carrière la rancune inspirée par l'erreur qu'il a parfois d'être au feu rouge que vous avez décidé de griller.
Nous noterons que le phénomène est peut-être sur le point de s'inverser. En effet, l'image du policier est tellement déplorable qu'il commence a intéresser les femmes jusque là attirées par les mauvais garçons. De plus, les antisociaux se rapprochent aujourd'hui des policiers, trouvant que les mépriser est devenu maintenant trop socialement correct.
Voir aussi
Notes
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