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La dépression est une petite maladie luxueuse que s’inventent les petits bourgeois des pays développés pour pallier l’absence de sens de leur vie matérialiste, égoïste et tournée vers leur propre nombril de gros porc capitaliste.
La dépression se caractérise chez le malade imaginaire par un repli égocentrique sur ses propres petites misères de petit malheureux alors qu’en Afrique, des enfants meurent de faim la gueule ouverte. L’état dépressif se manifeste par des geignements et des pleurs pathétiques, comédie affligeante destinée à attirer l’attention de l’entourage du simulateur, afin qu’on s’intéresse à son pauvre petit égo d’occidental gras à lard.
Un dépressif aura tendance à tout ramener à son propre ego de libéral frustré : il prétend vouloir se suicider, il prétend que son existence est vide de signification, il refuse de vendre du muguet le 1er mai parce que monsieur préfère faire la sieste bien au chaud dans son petit lit douillet d’enflure capitaliste.
Le dépressif refusera de s’alimenter parce qu’il manquera d’appétit – pendant ce temps-là en Haïti, des crève-la-dalle font commerce de galettes de terre pour essayer de se nourrir au minimum – ou bien il ne mangera que des plats tout préparés et industriels. Bien sûr, on peut être relativement certain que si un dépressif décide de s’alimenter, il ira probablement s’engraisser au Mac Donald ou au Quick, afin d’enrichir les grands patrons des multinationales par son incapacité de grosse feignasse geignarde à faire la cuisine.
De ce point de vue, le dépressif peut ressembler à l’anorexique, qui est une autre maladie de petite bourgeoise caractérisée par le luxe de se faire vomir : à deux pas du domicile d’une pétasse d’anorexique, il existe sûrement un malheureux clochard qui meurt de faim tandis que les passants vont et viennent sans lui prêter le moindre égard, et qu’autour de lui c’est Noël et que les gros porcs bourgeois s’engraissent de dinde aux marrons.