Procréation

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Sapristi, nous avons un problème...

Vous voyez ça? hé ben c'est pas ça.

Il n’est pas toujours aisé pour les parents ou les professeurs de raconter aux enfants la conception des rejetons de la race humaine en se montrant méticuleusement exact tout en refusant la crudité la plus pure.

J'ai la solution, ma p'tite dame!

Dieu merci, le docteur Zorglub de l'université de Aufwiedersehenheim possède la solution idéale à ce cruel dilemme ; ses carnets de vulgarisation scientifique comportent en effet un article consacré à la procréation contée au plus petit. En voici l'extrait:

L'extrait

"Bien, tout le monde est là, les grands, mmm ? Bien… Tout commença un jour où papa emmena maman au fond du jardin pour aller labourer un petit coup. Ils se rendirent donc par un chaud après-midi d’été dans la cabane à outils, et ils y tirèrent tous les outils nécessaires pour le jardinage. Papa a donc soigneusement biné la terre en exécutant des mouvements de va-et-vient avec son outil. Un fois cela fait, il a tout naturellement éparpillé la semence. Puis, papa et maman sont rentrés à la maison.

Ensuite, les choses doivent prendre le temps selon le cours normal, et il germe bientôt des roses d’un côté, des choux d’un autre. En général, papa et maman tirent au sort (à pile ou face, si on veut), pour savoir s’ils vont commander un chou ou une rose. Mais, me direz-vous, pourquoi diable commander, ce n’est jamais qu’au fond du jardin ! Et vous avez raison, petits filous. Seulement, il faut savoir que depuis qu’ils ont jardiné, dans leur attente insoutenable, papa et maman se sont mis à stresser anormalement. De ce simple fait, maman mange pour six, et papa ne bouge plus de son fauteuil. Du coup ils grossissent tous deux comme ce n’est pas permis. Et donc, il passent leur commande, disais-je, et neuf mois après, à causes des lenteurs de la poste, une cigogne vient leur livrer leur rose ou leur chou.

Quand c’est fait, quelqu’un s’écrie en général : « Faites bouillir de l’eau ! ». Pourquoi ? en fait c’est très simple ; le chou ou la rose sera délicatement ouvert(e) pour laisser sortir bébé, et après on mange le légume ou la fleur – mais bouillie parce que sinon c’est l’indigestion assurée. On le savait, mais maintenant on le sait mieux.

Vous me direz encore qu’il demeure un mystère : mais qu’est-ce que monsieur le docteur vient faire là ? C’est évident, voyons ! une visite de courtoisie, tout à fait par hasard.

Mais si mon explication n’est pas limpide, mes enfants, rassurez vous : gageons qu’un jour, vous aussi, vous ramènerez votre copine à la maison, derrière la cabane à outils, pour labourer."

Procréationnisme

La naissance du monde

Au début, il n'y avait que dieu, et Dieu voulut un fils. Le problème c'est qu'il n'y avait personne ! Dieu créa alors le monde (approximativement vers 3542 avant Jésus Christ) et il le trouva beau. Faut pas être difficile.

Des débuts difficiles

Dieu voulut alors se reproduire avec le monde, Mais cela ne donna rien. Il créa alors successivement la girafe, le gypaète barbu, la lumière, la pâte a dents, les pâtes al dente et enfin l'homme qu'il reproduisit à son image.
Après avoir longtemps sodomisé l'homme et attendu en vain un héritier mâle, Dieu se mit à baliser en ouvrant un nouveau pot de vaseline.
En effet, il avait lu dans un magazine que passé 4000 ans, les chances d'avoir un enfant se réduisait à peau de chagrin. Dans un ultime élan de désespoir, Dieu créa la femme, puis voyant les effets néfastes que celle-ci engendrait (le coup de la pomme d'Adam, les problèmes de circulation, les mélanges blanc-couleurs du linge, les visites chez IKEA le samedi etc.. ) il inventa la misogynie .

Ce n'était pas encore gagné

Hélas, non. Au début, la femme était poilue et avait un énorme cul tout rouge et proéminent, ce n'était pas vraiment attirant et dieu dut attendre que l'espèce humaine évolue pour aboutir finalement à Marie, la plus belle femme du monde .

On y arrive

Dieu était fort timide à l'époque et souffrait d'acné juvénile, il envoya donc son pote Gabriel intercéder en sa faveur auprès de Marie. Cela est retranscrit dans la bible , en voici l'extrait :
- Psttt, Marie
- Quoi tu vois pas que j'suis occupée à regarder Autant en emporte le vent ?
- C'est pour savoir, qu'est-ce que tu penses de Dieu ?
- Le barbu boutonneux ?
- Oui .
- Même en rêve , je ne voudrais pas de lui.
Du coup c'est Gabriel, ce faux-jeton qui se tapa Marie puis s'en alla aussi sec. Dieu, pour ne pas perdre la face, alla raconter partout que c'était lui par l'intermédiaire de Gabriel, qui avait fécondé Marie. 9 mois plus tard naissait Jésus.


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