Savant fou
Introduction
Le savant fou est un être solitaire, généralement aux tendances malsaines (cruel envers les animaux, cannibale, fan de Lorie...) et doté d'une incroyable curiosité qu'il cherche à satisfaire par tout les moyens. Si par exemple il décide de vous greffer des testicules de raton laveur au dessus des paupières, attendez-vous à vous réveiller sur une froide table d'opération avec le sentiment d'avoir les yeux bouffis.
Présentation
Le savant fou moyen est petit, le dos voûté et il porte des lunettes épaisses comme des culs de bouteilles. Il ricane en permanence, ce qui a le don d'exaspérer ses rares visiteurs. Il se présente en tant que « docteur » mais il est bien rare de trouver dans les mille couloirs de sa bicoque froide le moindre diplôme. Il vit généralement reclus, seul ou avec un fidèle homme-à-tout-faire russe et bossu appelé Igor, dans un château de type moyen-âgeux dont la cave lui sert de laboratoire.
Bizarrement, un grand nombre de savants fous ont un accent et un nom allemand. Quand on sait que les savants allemands sont presque tous partis aux États-Unis durant la deuxième guerre mondiale (ce type à moustache leur faisait trop de concurrence sur le marché du sadisme), on est en droit de supposer que bon nombre d'entre eux ont pris un nom d'emprunt et un accent contrefait.
Le savant fou est particulièrement asociale, il est de la même famille que le nerd avec qui il partage les points communs d'être passionné de sciences et d'avoir un teint pâle caractéristique.
Il est également le plus souvent brouillé avec sa famille qui gérait assez mal le fait d'avoir un fils ou un frère préférant électrocuter des lézards ou guillotiner des mulots plutôt que de regarder tranquillement La roue de la fortune. A l'école, le jeune savant fou est également une grosse brêle, même en biologie contrairement à ce qu'on peut croire (il a tendance à se tromper dans le positionnement des organes, mais c'est essentiel pour son activité professionnelle). Il a peu d'amis, excepté d'autres dérangés mentaux avec qui il discute de leurs dernières tentatives de création d'êtres immoraux.
Hobby
Durant ses rares heures de temps libre, le savant fou met à profit sa redoutable dextérité chirurgicale pour exécuter devant ses invités (le plus souvent non consentants) la Symphonie n°5 de Beethoven sur les gigantesques grandes orgues que son acolyte Igor a monté en kit dans le salon. Bien qu'ayant renoncé depuis longtemps à ce que l'humanité ignare reconnaisse ses talents en la matière scientifique, par une étonnante souplesse de sa psychologie le savant fou reste encore très sensible et extraordinairement pointilleux sur l'appréciation de sa virtuosité musicale. On ne peut donc que conseiller à son auditeur, non pas d'applaudir, manœuvre qui serait d'ailleurs compliquée par les liens retenant ses poignets aux accoudoirs de sa chaise électrique, mais de manifester son approbation de spécialiste par un hochement de tête entendu et significatif.
Expériences
Parmi les intéressantes recherches entreprises par le savant fou, on retiendra :
- La transplantation d'organes supplémentaires : vous vous êtes toujours demandé quelle était la sensation d'avoir quatre estomacs comme les vaches ? Il suffit de demander ! (Léger risque de surcharge pondérale cependant).
- La fabrication à la chaîne de zombies : au cas où votre femme de ménage aurait le malheur de demander un minimum de dignité, si votre domestique se plaint d'être traité comme une sous-merde, remplacez-les par un zombi. Certes sensiblement moins bavard (mais au moins il ne râle pas), il ne ménage pas sa peine. Pensez juste à lui donner un intestin grêle bien tiède toute les demi-heures pour le nourrir et à le changer au bout de 3 semaines : un zombi, c'est un peu comme les espadrilles, c'est sympa mais ça tombe en ruine en pas longtemps.
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