Symphonie fantastique (Berlioz)

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« J'ai déjà écouté Berlioz. C'est comme si c'était l'année dernière. »
« Quand j'étais dans le secondaire, je composais plein de symphonies pas du tout fantastiques. »
~ Sacha Guitry à propos de son expérience dans le domaine musical
« Berlioz créa une fantastique symphonie. Et Dieu créa ma femme. »
~ Paul Binocle à propos des parallèles méta-physiques
« Six nymphos s'astiquent la fente. »
~ Sacha Guitry à propos de la Symphonie fantastique

La Symphonie Fantastique porte bien son nom, eu égard à son équivalent dans l'univers miroir, la Symphonie Lunairement Emmerdante, ou SLE (prononcer Aisselles). Elle concluerait un prurit pubien de son auteur, Herpes Foliose, joueur émérite de harpe-couilles, ayant plongé celui-ci dans un enchaînement d'interrogations métaphysiques :

Et si j'avais les couilles sous les aisselles ? Et si la pleine lune n'était qu'un planétaire testicule blafard testament de l'origine de la cornemuse ?

—Herpes Foliose

Il en conçut une inaugurative, pour ne pas dire bénigne et inoffensive, instance de musique à programme, dont le livret aujourd'hui forme le socle de la programmation hebdomadaire du parc Disneyland Éthiopie. S'appuyant sur l'aube des sentiments un doux matin d'été, quand le soleil vient de se lever, grand-père et grand-mère sont passés pour l'ami Ricoré, l'ami du petit déjeuner, l'ami Ricoré. Que l'on soit grand ou bien petit, à chaque âge il est notre ami, l'ami du petit déjeuner, l'ami Ricoré... Oups mais je digresse... En fait à l'heure de la composition, Foliose en pinçait au lunch (d'où la pince à lunch) pour une égérie nommée Tom (d'où Tom et Jerry), s'appropriant ainsi la version La Fiancée de la chanson d'André Breton... Le soleil vient de se lever, qui vient avec nous partager l'ami Ricoré ? C'est notre grand et sa fiancée, il vient nous la présenter. Notre famille s'aggrandit et l'ami s'écrie avec lui, l'ami du petit déjeuner, l'ami Ricorééééééééééé....

Disneyland Éthiopie

Space safari

Explorez pieds nus la magnifique savane éthiopienne, pendant que les indigènes implorent le retour du dieu des pluies en maugréant. Admirez les formidables variations de tempérament et de relief spectral étalées sur 15 jours, l'allée mélodique s'étirant dans une syncope complètement prévisible à perte de vue. Plus besoin de capsule spatiale, de retourné acrobatique, mais juste un air de détente en parasomnifugues lolaires d'une tension jouvencelle attendant de se faire violonner. À vous les passages à vide temporels, les retournés dans la tombe, et les chiantes insolations Irradies Diarrhea. Et soudain la valse virevoltante de vos 20 ans s'abât tel un maëlstrom symphonné dans un trou d'évier. Comme par hasard il met 20 ans à se faire drainer à la masse à côté de la plaque.

Le train-fantôme

Le train-fantôme, n'existant pas, roule sur des rails inexistantes, jusqu'à, raison gardée, entrer en collision avec un mur-fantôme, auquel cas il explose. Dans toute son inexistence. Faisant des éventuels passagers. Des sondes Voyager. Individuelles. Point.

Invitez-vous au festival Insinérail : traités comme des caméras sur rails, vous serez convoyé(e) avec bétail et volailles. C'est cela le cérémonialisme de polyamalgamie dans le plus pourri des berceaux du monde... Vous voulez un Transport Féérique ™ ? Embarquez dans la Ferry Galère, où vous ferez des rimes de rap à deux balles avec la star indigène locale, MC Rammeur.

Des promos qui foutent les jetons.

Dans la désincarnation palpable du morne plat découpé en hauteur par un ciel vide, réhaussez votre moral en souriant avec Dingo, car en Éthiopie, on ne se fout pas que de la gueule des enfants. Lorsque la déclivité morale atteint sa plus belle pente, faites rouler les billes avec Rouille-ta-bile et des galets sculptés par les courants d'air de milliards de plages de CD fin en arrière. Le front récessif des mélodies anticlimatiques vous ouvre grand les portes des australo-discothèques. À chaque terminaison mélodique on peut aller prendre son café et raisonner sur les procédés de décantation en maçonnerie, puisque le mouvement est capuccino.

Industrie Land

L'industrie éthiopienne regorge de colonies. Régurgitez ainsi d'entières fourmilières par votre côlon ! Râclez les pattes à macher tapissant votre gorge !

La partition touristique se ternarise petit à petit autour de Papier Caillou Ciseau. Laissez-vous emporter par les techniques d'anacrouses titillantes dupliquant la structure méta-stable d'un empilement de permutations de Papier Caillou Ciseau, façon Tour de Babel :

Ciseau  Ciseau  Ciseau
Ciseau  Ciseau  Caillou
Ciseau  Papier  Ciseau
Papier  Caillou Ciseau
Ciseau  Papier  Caillou
Caillou Ciseau  Papier


La Tour de Babel de la Symphonie Fantastique

Cet échaffaudage vertical concrétise la flèche du progrès ascendantal dans l'aboutissement en forme de ciseaux. Cette impasse suscita bien des rumeurs quant à certains monologues prêtés à Foliose où celui-ci s'entêterait à jouer ciseau contre lui-même, à perte :

Ciseau ! Ciseau ! Ciseau !

—Herpes Foliose

Sur les conseils de son instructeur de l'époque, Isabelle Nanty, Les Robins des Bois... euh non... Foliose donc, transposa son attaque musicale des hauteurs vers une couche horizontale, selon une technique popularisée par la musique sérielle d'Arnold Schönberg : rétrograder l'invasion des ciseaux. Ce mouvement est illustré ci-bas :

Putain  Ciseau  Ciseau
Ciseau  Ciseau  Caillou   Qu'on  Ciseau  Ciseau
Ciseau  Papier  Ciseau    Ciseau Ciseau  Caillou   Ciseau Se fait Ciseau  
Papier  Caillou Ciseau    Ciseau Papier  Ciseau    Ciseau Ciseau Caillou   Ciseau Ciseau Chier
Ciseau  Papier  Caillou   Papier Caillou Ciseau    Ciseau Papier Ciseau    Ciseau Papier  Ciseau
Caillou Ciseau  Papier    Ciseau Papier  Caillou   Papier Caillou Ciseau   Papier Caillou Ciseau


La Tour de Babel de la Symphonie Fantastique

C'est ainsi que naquit le fameux algorithme des tours de Hanoï, dont le but avoué est de déplacer une tour d'une place à l'autre, en laissant toutefois les ciseaux en haut (pour pré-découper le ciel vide avec le sourire de Dingo).

Les tours de Hanoï, avec le rouge représentant les ciseaux originels.

Mais faites gaffe, le ciseau ne peut pas découper du papier enveloppé autour d'un caillou, et le papier ne peut pas envelopper le puits, parce qu'il n'y a pas du tout de puits, ni d'utopie du tout en Éthiopie. Bouhouhouuu (tristesse et désenchantement)... mais voilà Dingo !

DIN-GO ! DIN-GO ! DIN-GO !

—Herpes Foliose

"Mais il est noir !", s'écrient les enfants. "Sales fils de colonisateurs !" rétorque Dingo. Mais quand la pente descend à pic il fait HO HO ! HO-HO ! HO-HO ! HO-HO ! Aaah l'art de la syncope !!!

Alors, envie d'endive? Chicorée salade !

Source d'inspiration distinctive

Relations inter-symphoniques

Pour sa première symphonie, Foliose était en phase avec un sommeil créatif fractionné. Il composait quand il ne réfléchissait pas, en une seule nuit, soulevant la question existentielle de savoir comment il avait pu écrire tant de daube en si peu de temps. Par ailleurs, sa deuxième symphonie se conçoit, selon ses propres notes[réf. non nécessaire], comme un suivi mélodique de la phrase "que c'est toujours de la merde". Comme la première symphonie était une plage de silences cyclothymiques, son successeur se fondait donc sur cette différence que c'est toujours de la merde, impliquant que, pour l'éternité, la première, ben que c'est de la merde.

Que c'est toujours de la merde.

Influence de Morflée

Ses meilleurs inspirations survenaient dans son sommeil tel que reflété sur MSN Messenger. Néanmoins il parlait beaucoup dans une chatroom, et régulièrement se faisait sonner, percevant, dans les espaces entre les sonneries dues aux délais de transmission, l'ambition de la lancinance mélodique destinée à s'engouffrer dans l'entonnoir de sa vision originelle. Et, avant de foncer dans le coda, l'auditeur de s'angoisser dans un "Mais non !!! Finis pas tout de suite, tu peux encore faire quelque chose de bien !! AAARRRGH !!" Et l'auteur de cet article de prier : "T'en vas pas comme ça ! Je peux encore me foutre de ta gueule !" — mais non, fin de l'article.

Tous vos contacts MSN sont des Berlioz potentiels.


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