Tchétchénie
La Tchétchénie est le principal camp d'entrainement de l'armée russe depuis la fermeture des camps de Prague et de Budapest, et leur exclusion du camp de Kaboul, désormais réservé à l'OTAN. Comme les trois autres camps, la Tchétchénie dispose d'une importante unité jouant le rôle de l'ennemi, que l'on peut massacrer dans les conditions les plus réalistes d'une vraie guerre de haute intensité.
Histoire
Antiquité
Les Tchétchènes sont les descendants des Cimmériens (ref. Conan le Barbare) et des Kourganes (ref. Highlander). Ils ont donc inventé l'acier à l'âge du bronze. Il fallait bien changer d'âge à un moment ou un autre, hé bien c'est eux qui l'ont fait (Voir Conan le Barbare). Dominant magistralement le sujet, ils ont rapidement été capables de fabriquer des lames d'épée en deux segments qui s'emboitent et qui ne prennent pas un micron de jeu en 2000 ans à couper des têtes et démolir diverses constructions en pierre ou en acier (ref "Highlander").
Moyen Age
Les Tchétchènes obligent les tsars à les massacrer, car ils refusent de se laisser inculquer l'âme russe (à ne pas confondre avec "lame tchétchène" évoquée au paragraphe précédent; l'âme russe c'est un truc intellectuel; allez voir l'article "Russie", il en parle peut-être).
Epoque moderne
C'est quoi ces conneries, y a quèquechose entre le Moyen Age et Staline? Ça saute pas aux yeux...
Epoque soviétique
Les Tchétchènes, qui n'ont toujours pas compris que les Russes leur veulent du bien, refusent d'être inondés des rayons bienfaisants du communisme que leur apporte Staline. Ce dernier, légitimement vexé, les déporte en Sibérie. Les archives accessibles depuis la disparition de l'URSS ont révélé que Staline a saisi l'occasion pour tenter de localiser le Kourgane immortel. Il a fait embarquer les déportés pour un trajet de douze semaines, en train, à cinquante par wagon à bestiaux fermés hermétiquement, avec seulement les provisions et l'eau embarquées au départ (soit, généralement, une cruche d'eau et une poignée d'herbe, étant donné que c'était déjà la famine au sud de l'URSS, en raison de la collectivisation). Il n'a pas localisé le Kourgane ( qui à cette époque glandait déjà aux Etats-Unis), mais il gagné son surnom bien connu de "Petit Père dépeuple".
Depuis la fin de l'URSS
En 1991, l'URSS a éclaté et les peuples qui avaient été agrégés à l'URSS par les tsars puis par Staline se sont séparés de la mère Russie, la mort dans l'âme, ayant conscience qu'une belle époque était révolue. Les Tchétchènes ont considéré que l'arrivée de la démocratie était l'occasion de faire table rase de leurs relations tendues avec les Russes. Ils ont supplié qu'on les garde en Russie. Après trois ans de négociations, en 1994, ils ont trouvé un argument de poids : ils proposaient de faire de la Tchétchénie le camp d'entrainement principal de l'armée Russe, exclue depuis cinq ans du camp de Kaboul (en cours de réaménagement par les talibans, en vue d'accueillir l'OTAN). Les traditions d'armuriers et de coupeur de têtes, héritées de l'Antiquité, rendent l'entraînement très motivant pour les jeunes recrues russes. Si l'une d'entre-elles est capturée, elle est égorgée au couteau devant l'œil d'un caméscope, puis les images sont transmises à la hiérarchie du jeune soldat afin qu'il soit réprimandé, puis postées sur le net pour faire de la publicité au camp d'entraînement de Tchétchénie. Les russes sont particulièrement à l'aise en Tchétchénie car, le taux de fécondité des mères tchétchènes étant de 12,2, le renouvellement des cibles est largement assuré.
L'exercice de Beslan
Afin de s'entraîner à mieux protéger leurs enfants contre l'insécurité des grandes villes, les Russes ont organisé, en 2004, un exercice de libération d'otages, dans l'école de Beslan en Tchétchénie. Les figurants tchétchènes, équipés de ceintures d'explosif, ont investi l'école. Après trois jours d'échauffement, les Russes ont joué l'assaut mais au mauvais moment: ils ont pris une explosion de vodka dans un char (accident courant qui n'aurait dû surprendre personne) pour le signal du début de l'exercice. Toujours pressés de bien faire et sur-motivés par la vodka, nos amis Russes ont utilisé hélicoptères de combat, chars d'assaut, mitrailleuses lourdes et lance-roquettes. De plus, tels Obélix ne voulant pas manquer les Romains, forces spéciales, armée régulière et troupes du ministère de l'intérieur ont donné l'assaut dans le désordre le plus total. 344 figurants tchétchènes dont 186 enfants ont été tués.
Les occidentaux, beaucoup plus économes, ont vivement critiqué ce bilan, insinuant que les Russes auraient gaspillé le potentiel de leur camp d'entrainement: les enfants auraient pu être tués par petits groupes lors de simulations de libérations du type GIGN plutôt que massivement à la grenade et à la mitrailleuse de 14,5 mm. Rappelons qu'en 1994, le GIGN n'a consommé que 5 Algériens du GIA, lors de l'exercice du Boeing au camp d'entraînement de Marignane. Les Américains ont été plus discrets dans leurs critiques, car personne n'a oublié qu'ils ont réussi à faire 86 morts lors de la prise d'une ferme à Waco, au Texas, alors qu'au pays de l'agriculture ultra-moderne, les fermes n'abritent généralement que trois ou quatre bouseux en chemise à carreaux.
Géographie
Climat
Juste assez de nuages pour permettre aux pilotes russes de pratiquer tous les types de vols.
Relief
Juste ce qu'il faut de montagnes et de collines pour permettre aux hélicoptères russes de pratiquer tous les types de vols.
Population
Juste ce qu'il faut de jeunes filles pour permettre aux soldats russes de pratiquer tous les types de viols.
Réseau routier
2600 km de pistes à chars en bon état, avec des variantes minées et de nombreux obstacles qui te permettront de varier à l'infini les scénarios avec tes amis, selon ton imagination! 110 roubles la journée; combinaison camouflée et char avec 50 obus fournis; 70 roubles si tu apportes ton matériel; repas non inclus, mais nombreuses aires de pique-nique (enfin, nique surtout, voir paragraphe précédent); tarifs de groupe nous consulter.
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