Triplazaire O.

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« 1 et 1 font 2 mais 2 divisé par 2 font 1. Ainsi tout part de l'unité et tout y revient. »
~ Olivier Triplazaire à propos de l'éclatement des cellules familiales
« 1, 2, 3, 4 ? Qu'est-ce que c'est encore que ce machin capitaliste ?! »
~ Henri Krasucki à propos de la conférence sur l'invention des nombres


Personnage complexe : scientifique éminent, aventurier, gourou et, semble-t-il agent double (mais personne n'est encore en mesure d'affirmer avec certitude pour quel pays il travaillait).

Une éprouvante période de formation

Une jeunesse qui ne laissait rien présager

Les documents officiels affirment qu'Olivier Triplazaire serait né le 5 juin 2005 à Trouville sur Mer. Des doutes ont été émis sur la valeur de ces renseignements. Sa mère n'était autre que Gisèle Caubuèque et son père Yvon Renshumer. Quant-à lui, son vrai nom (vous l'aurez compris) n'était pas O. Triplazaire, mais plus simplement Jérôme Beaupuis ; il en changea lorsqu'il fut recherché par les agents du Chiffre.

Une adolescence rebelle

Le jeune J.B. ne comptait pas passer sa vie à compter les pâquerettes. Séchant vite les bancs de l'école, il préféra s'installer d'abord dans une ruelle des environs où il égayait les passants en faisant des tours avec une bille et différents petits pots qu'il manœuvrait de manière magistrale. Il reçut d'ailleurs la reconnaissance de l'Etat qui, au vu de son habileté, et des habilitations à demeurer sur le territoire qu'il avait sur lui, l'invita à faire une tournée mondiale.

C'est ainsi qu'il se trouva jusqu'à Sarajevo. On dit même qu'il fut un témoin privilégié de l'Histoire. Tandis qu'il pratiquait, son client, auquel il avait déjà offert trois verres de vodka, selon son esprit développé du commerce, se leva, sortit un revolver et tira. Il aurait baragouiné quelque chose comme « Va cre'vec ton j'ton ». Certains crurent entendre : « J'ai pas les jetons ! » Ou encore « À bas l'oppression ! » Quoiqu'il en soit, l'Archiduc d'Autriche était mort, et un « Vive l'Anarchie ! » retentit.

La guerre donna à Jérôme une magnifique opportunité de servir son pays. Mais comme aucun pays ne semblait le reconnaître comme l'un des siens, il aurait joué un jeu un peu trouble.

Nous perdons ses traces lors de la chute de son avion dans l'Atlantique, du coté des Bermudes. Nous le retrouvons en 1938, au coté du Führer. Une photo d'époque, conservée encore (bien qu'au secret) à la bibliothèque de l'Intelligence Service sous le numéro 269WC, atteste sa mine goguenarde, et celle, plus circonspecte d'Adolf devant son apparition (le fait qu'il vienne de lui faire des oreilles de lapin, sur la photo 269WB, n'y serait pas pour rien).

La guerre donna à Jérôme une magnifique opportunité de servir son pays. Malheureusement, le 2 septembre 1939 (c'est-à-dire la veille de la déclaration de guerre par la France et l'Angleterre), il avait commencé à dénombrer les bouteilles des caves du Vatican, où il était entré en se faisant passer pour un capuçin du Québec sud-est, par la branche Gaspésienne. Il manqua ainsi la grande mobilisation.

Apprenant la nouvelle, le 25 avril 1941, il n'hésita pas une seconde et devint un fervent résistant. Malheureusement, des documents arrangés par ses ennemis de la Gestapo réussirent à persuader ses nouveaux amis de sa traîtrise. Il fut donc conduit en haute surveillance jusqu'à Londres, où, croisant de Gaulle, celui-ci lui aurait dit : « Tu verras, vieux, les caves de la Reine, c'est autre chose que celles du Vatican ! »

Il parvint cependant à s'évader et partit pour le Brésil où quelques amis fidèles l'attendaient. C'est là-bas que le Chiffre et le Mossad perdirent sa trace.

Quelques années plus tard, cet aventurier rocambolesque, ce grand homme put enfin reprendre une vie normale et nous faire bénéficier de son génie, sous le nom d'Olivier Triplazaire (ceci fut attesté par sa cinquième épouse, dans l'émission « Ca se discute : j'ai épousé mon oncle et alors ? » - elle devait donc savoir ce qu'il en était puisqu'elle était sa nièce). Bien des choses cependant restent à éclaircir et l'historien a parfois des difficultés à dégager le ragot de la vérité sur toute cette période.

La reconnaissance du génie

Un mathématicien hors-pair

Les chiffres-1186.jpg

C'est plus ou moins vers la quarantaine qu'il fut rapidement reconnu comme LE spécialiste dans l'histoire des mathématiques, surtout grâce à sa découverte sur les mains ; il affirma ensuite avoir découvert les secrets mystiques du nombre 1259,24 - mais pour la plus grande désolation de la communauté scientifique il se refusa toujours à les révéler, prétextant avoir juré de n'en rien faire au « grand homme au chapeau bleu nuageux avec des éclairs dans les yeux ». On comprit évidemment sa raison, mais on ne put que regretter que le grand homme fût mort en gardant son secret. Un billet, cependant, fut retrouvé dans ses affaires, portant la mention : « 1259,24 !! Quelle rigolade ! ». Ce qui indiquerait que le secret ne serait pas si difficile à percer et, depuis, les meilleurs spécialistes publient régulièrement sur le sujet.

Une carrière atypique

Il fut professeur à l'Université de Harvard le 23 Septembre 1998 de 9h10 à 15h23 (avec, il est vrai, une pause entre 12h et 14h).

Dans le cadre de son projet « La science pour tous », il donna des conférences devant les intégrés de l'hôpital psychiatrique de Zurich, qui connurent un certain retentissement, notamment lorsque certains de ses auditeurs demandèrent à mettre au carré la tête de leurs médecins - réflexion dont l'esprit signalait l'incontestable progrès de leurs auteurs. Les journaux de l'époque semblent hésiter quant à savoir si cela leur fut autorisé ou non.

Une mort prestigieuse

Olivier Triplazaire réussit si bien à maîtriser les chiffres qu'il mourut un jour avant sa naissance (soit le 4 juin 2005). Ses disciples rapportent que la veille de sa mort, il téléphona à sa mère, centenaire, pour lui souhaiter bonne chance. L'exploit, semble-t-il, n'a jamais été réédité depuis.

L'héritage de Triplazaire

Il laissa derrière lui une fortune colossale, à la plus grande surprise du fisc d'ailleurs. Il faut dire que la lecture de ses comptes sert encore aujourd'hui de test pour l'accession aux plus hautes fonctions de l'administration des impôts.

Certains de ses compagnons ont constitué la fondation « Triplazaire O. pour toujours » afin de perpétuer sa mémoire, et surtout celle du « Signe » (c'est ainsi qu'ils nomment le 1259,24), dans lequel ils voient la réponse à toutes les interrogations humaines et comme un résumé de l'univers. Ce qui fit dire à certains « Manipulateur, imposteur, fumiste, il ne lui manquait plus que cela : devenir gourou posthume, en effet ! ». Il est vrai que la jalousie aveugle même les plus grands.


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