Troisième Guerre Mondiale de la cia

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La Troisième Guerre Mondiale (désormais affectueusement surnommée la "Guerre du Pentium 3" ou le "Conflit du CDI") ne fut pas déclenchée par des ogives nucléaires, ni par une querelle de frontières, mais par un événement d'une banalité terrifiante : le PC du CDI (Centre de Documentation et d'Information) d'un obscur collège français.

Tout commença un mardi matin ensoleillé, lorsque le Professeur Dupont, figure emblématique de la procrastination numérique, tenta de lancer le logiciel de prêt de livres. Le PC, un antique modèle sous Windows 98 tournant à l'énergie cinétique des poils de souris accumulés, décida de déclarer forfait. Écran bleu de la mort. Redémarrage infructueux. Et là, la révélation : un message d'erreur sibyllin afficha un "Erreur 404 : CIA a mangé votre RAM".

La nouvelle fit l'effet d'une bombe dans le petit monde du collège. "La CIA s'en prend à notre CDI ?! Mais pourquoi ?!" s'écria la documentaliste, les larmes aux yeux. Le Ministère de l'Éducation, alerté par l'incident, publia un communiqué dénonçant une "cyber-attaque d'une rare intensité, probablement liée à une tentative d'espionnage sur les tendances littéraires des 5èmes B".

Le Kremlin, toujours à l'affût d'une occasion de tester ses "logiciels de nettoyage de disques durs très amicaux", vit là une provocation inacceptable. La Russie, sentant la menace d'une ingérence étrangère dans les affaires numériques scolaires (et surtout, voyant une opportunité de se plaindre de la mauvaise qualité du matériel occidental), accusa publiquement la CIA d'avoir saboté le PC. "C'est une attaque contre la jeunesse du monde !" déclara le porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères russe, "Ils veulent nous empêcher d'apprendre la vraie histoire des ours à vélo !"

La suite fut une escalade prévisible :

Jour 1 : Sanctions économiques sur les barres chocolatées américaines vendues en France. Jour 2 : L'OTAN déploie des troupes de maintenance informatique en Pologne, avec des clés USB ultra-sécurisées. Jour 3 : La Russie lance une attaque DDoS (Désinformation Disséminée à Outrance sur les Serveurs) sur les serveurs de la chaîne de supermarchés la plus populaire des États-Unis, provoquant une pénurie de cornichons. Jour 4 : Un avion espion russe survole un cyber-café de l'Ohio. Le Président américain twitte un emoji en colère. Jour 5 : Le Professeur Dupont réussit enfin à démarrer le PC du CDI, mais découvre que la base de données a été remplacée par des recettes de bortsch et un album de karaoké de Staline. La guerre est déclarée. Le Dénouement Inattendu : Quand les Bombes Disparaissent Mystérieusement Après des jours de cyber-conflit intense, l'escalade atteignit son apogée. Les États-Unis, avec un flegme typiquement hollywoodien, décidèrent de passer à la "phase nucléaire" de leur stratégie. Cependant, un imprévu majeur survint : il ne restait qu'une seule bombe. L'intégralité de leur arsenal avait été... mangée par les écologistes. Oui, vous avez bien lu. Une nouvelle faction militante, les "Vegan-Nucléaires", convaincus que le polonium était une excellente source de vitamines (et que le démantèlement était trop lent), avait ingéré toutes les têtes nucléaires restantes, les confondant avec des compléments alimentaires particulièrement efficaces pour la repousse des cheveux.

Côté russe, la situation était tout aussi cocasse. Leurs propres stocks de missiles avaient été, eux aussi, dévorés. Mais pas par des écologistes ! Non, chez eux, les bombes avaient été consommées par des influenceurs TikTok en quête de "contenu explosif" pour leurs défis viraux. Le défi "Mange ta bombe et gagne des abonnés" avait fait rage, vidant les silos plus vite que n'importe quelle inspection internationale.

Ainsi, la Troisième Guerre Mondiale, lancée par un PC récalcitrant et la CIA, s'est achevée sans un seul champignon atomique, non pas par sagesse diplomatique, mais par une pénurie d'explosifs comestibles. Les États-Unis purent à peine lancer leur unique bombe restante, qui, par un cruel hasard du destin, atterrit pile sur le PC du CDI qui avait tout déclenché, lui offrant enfin le repos éternel qu'il méritait tant. La Russie, quant à elle, dut se contenter de lancer des trolls sur les réseaux sociaux. Alors que le monde s'attendait à un échange de missiles, un événement imprévu et profondément écologique bouleversa les plans : il ne restait plus aucune bombe nucléaire. L'intégralité de l'arsenal américain avait été... ingérée par les "Vegan-Nucléaires", une nouvelle faction militante convaincue que le polonium était une excellente source de vitamines B12. Côté russe, leurs propres ogives avaient été dévorées par des influenceurs TikTok en quête de "contenu explosif" pour des défis viraux, vidant les silos à une vitesse affolante. La Troisième Guerre Mondiale, ainsi privée d'explosifs comestibles, dut se réinventer.

C'est alors qu'un nouveau front s'ouvrit, inattendu et profondément absurde : les profondeurs de l'océan. Sans bombes ni artillerie efficace, les superpuissances durent se rabattre sur des tactiques "à l'ancienne", mais sous l'eau. La doctrine militaire mondiale fut révisée en urgence pour inclure la "guerre des tranchées subaquatiques". Des milliers de soldats furent équipés de scaphandres médiévaux modifiés, de pelles rouillées et de fusils sous-marins tirant des bulles. Les océans, transformés en champs de bataille boueux, virent apparaître des réseaux complexes de tranchées creusées à la main dans le sable et la vase abyssale.

Le génie de cette nouvelle guerre résidait dans l'implication des Vegan-Nucléaires. Forts de leur régime riche en polonium et d'une conviction inébranlable, ces super-soldats avaient développé une force surhumaine et une endurance à toute épreuve. Ils creusaient des kilomètres de tunnels sous-marins en un temps record, transformant les fonds marins en de véritables labyrinthes complexes, rivalisant avec les réseaux de métro les plus denses. Chaque coup de pelle était une déclaration d'amour à la planète et une affirmation de leur supériorité digestive. Ils devinrent la principale force de génie militaire, capables de déplacer des montagnes de sédiments avec la seule force de leur conviction (et de leur digestion atomique). Les poissons, médusés, assistaient à des combats épiques où les soldats, limités par leur flottabilité et la pression, se battaient avec la grâce de hippopotames en apesanteur. Les communications étaient assurées par des messages gravés sur des coquillages et transportés par des crabes-courriers spécialement entraînés, car les ondes radio étaient trop saturées par les débats sur le bien-fondé du véganisme nucléaire. Les "gaz moutarde" furent remplacés par des nuages d'encre de calamar (inodore mais très salissant), et les assauts se transformaient souvent en d'épiques batailles de boules de varech. Le conflit s'enlisa, car il est très difficile de charger à la baïonnette quand on est ralenti par des algues et qu'on doit constamment remonter à la surface pour recharger ses poumons... et se réhydrater avec un bon kombucha fermenté. Le Grand Retour des Dirigeants : Résurrection et Nouveau Clash des Titans Alors que les forces s'enlisaient dans les fonds marins, la guerre connut un rebondissement spectaculaire et totalement imprévu : la résurrection des grands maîtres de l'Histoire ! Ce phénomène, inexplicablement lié à une surconsommation de mèmes historiques sur l'internet mondial, permit à Joseph Staline de revenir parmi nous. Sans perdre une seconde, le camarade Staline, visiblement agacé par la gestion post-mortem de son héritage, se saisit de Vladimir Poutine et, d'un coup de génie stratégique, le "plaça" personnellement dans la dernière bombe nucléaire américaine qui avait échappé aux écologistes. D'un simple ordre (ou plutôt d'un haussement de sourcil menaçant), cette bombe fut lancée et rasa la moitié des États-Unis, les transformant en une zone plate et sans cornichons.

Mais l'Histoire, dans sa grande ironie, avait plus d'un tour dans son sac. De l'autre côté du Rhin, Adolf Hitler ressortit lui aussi de sa retraite éternelle, probablement énervé par le manque de discipline architecturale moderne. Sans surprise, il mit la main sur Donald Trump (qui était sans doute en train de twitter sur la "plus grande guerre sous-marine de tous les temps, croyez-moi !"), le fourra dans une ogive russe miraculeusement retrouvée (peut-être un reliquat oublié d'un défi TikTok), et la lança en direction de l'Est. La moitié de la Russie fut ainsi balayée, créant un paysage aussi désolé que les tentatives d'Hitler d'obtenir un diplôme en beaux-arts.

La situation était désormais claire : les véritables dirigeants de cette Troisième Guerre Mondiale n'étaient plus les politiciens vivants, mais Joseph Staline et Adolf Hitler, revenus d'entre les morts pour finir le travail. La guerre du PC du CDI avait transcendé le numérique et l'océan, pour devenir une confrontation finale entre deux figures historiques, déterminées à modeler le monde à leur image, avec ou sans le consentement des habitants restants. L'avenir de l'humanité reposait désormais sur les humeurs de deux spectres politiques, armés de bombes et d'une rancune éternelle. L'Intervention Divine : Le PC du CDI, Dieu, et la Fin des Haricots Alors que le monde tremblait sous le règne de ce duo macabre, la véritable origine de ce chaos fut enfin révélée : le PC du CDI du Professeur Dupont était, en fait, directement branché au crâne de Dieu lui-même ! C'était à travers cette connexion Wi-Fi divine, aussi instable qu'une connexion ADSL des années 2000, que Staline et Hitler avaient été "réinitialisés" et ramenés à la vie. Le Professeur Dupont, sans le savoir, était devenu le plus grand (et le plus accidentel) nécromancien de tous les temps, tirant les ficelles de l'existence divine depuis son bureau poussiéreux.

Fort de ce pouvoir absolu, Dupont, prenant conscience de l'étendue de ses capacités, décida de mettre fin à la guerre qu'il avait involontairement déclenchée. Il proclama la paix et prit la tête des deux pays, avec un air de satisfaction. Cependant, son règne fut de courte durée. En tentant de "nettoyer" les bases de données divines pour optimiser les performances de l'univers, Dupont commença à supprimer des "fichiers inutiles", causant la disparition de milliards de morts supplémentaires, des victimes des temps passés qui avaient déjà bien assez souffert.

C'en était trop pour Dieu. En colère, Il débrancha Son propre cerveau de la connexion du PC du CDI, provoquant une surcharge cérébrale massive chez le Professeur Dupont, qui fut immédiatement renversé par une vague cosmique de débranchement neuronal. La Troisième Guerre Mondiale prit fin dans un silence gênant, l'humanité, sidérée, observant la disparition du Professeur Dupont et la reconnexion lente de l'univers. La leçon fut claire : ne jamais brancher un vieux PC au cerveau d'une entité omnipotente, surtout si ledit PC est sous Windows 98. La paix revint, mais le monde ne fut plus jamais le même, toujours hanté par le souvenir des cornichons perdus et des fantômes de dictateurs mélomanes.