Utilisateur:Frère Tuc/nouvelle

Cette nouvelle est au stade archi-ébauche. Même si j'avance, je suis susceptible de revenir n'importe quand modifier l'incipit. J'ai l'ambition d'en faire un truc caustique, philosophique et surtout, pas trop emmerdant. Les persos humains principaux sont réels, et je les remercie (particulièrement Damien, mon correcteur, Angélique, qui accepte d'âtre méchante et Clémence qui me pousse à écrire, sinon sa fait longtemps que je l'aurais oubliée, donc, ça fait particulièrement tous!). Cela risque de ressembler à mon esprit, donc, passablement embrouillé. Mais ça se réglera.

Livre I : Les Zélus révisent leur histoire

Chapter One : Où l'on rencontre la légendaire stupidité Olympique et où l'on suit un cours d'histoire

Il y a approximativement 18 ans, Athéna et Dionysos (le dieu de l'Olympe, pas le groupe de "musique") se lancèrent un défi dont l'enjeu n'était rien de moins que l'égide. Bon d'accord, l'égide appartenait à Zeus, mais bon, il s'en servait jamais...

Ce Défi, donc, était simple : choisir un Humain, de Lorraine (France), dans la fin des années 1980/ début des années 1990. Lui donner, dans le ventre de sa mère, les qualités favorites du dieu, et quelques-uns défauts aussi. Le gagnant serait celui dont l'humain réussirait le mieux sa vie, et mourrait le plus tard.

Je crois devoir parler de cette époque lointaine car elle est mal connue. Cette époque était une époque charnière d'un âge troublé, qu'on appelle de nos jours l'Âge Troublé. Les Cons-Munistes se faisaient battre par les Kradpitalistes. Les gens étaient en manque de repères : on dit même qu'à cette époque, les gens pensaient par eux-mêmes. Mais la plupart des historiens sérieux prennent ça pour une légende, comme il en est tant sur les temps anciens.

Il y avait la guerre un peu partout, et ça c'est pas cool. Les massacres, les terroristes, les émissions de télé-réalité font de l'Âge Troublé un âge où aucun citoyen sensé de notre époque n'aimerait vivre.

Après bien des tractations, il apparut au dieux qu'il fallait choisir un arbitre neutre. Ils choisirent Zeus auquel il racontèrent tout. Il apparut alors à Zeus que l'égide était SON égide à lui, et que le premier qui pariera SON égide aura affaire à lui. Suite à cette petite mise au point, il décida d'arbitrer quand même le jeu et choisit deux arbitres. Une fois cela fait, on put commencer à jouer, mais avec un autre enjeu.

Chapter Two : Où l'on rencontre une belle brochette d'idiots

Le choix des chimères antiques se porta sur quatre personnes (deux joueurs et deux arbitres), de façon parfaitement paritaire (comme le demande expressément l'alinéa 4 du point trois de l'Article 2452 du Troisième Code Ethique des Dieux). Athéna choisi Clémence A., née en 1990. Plutôt grande, une frange comme les gamines de la maternelle, des lunettes rectangulaires et un éternel sac dont personne ne savais exactement ce qu'il contenait. Le tout lui donnait un méchant air intello. Le fait qu'elle ne tolérait JAMAIS la défaite accentuait se trait. A l'époque ou commence ce récit, elle était à l'école : sans surprise, elle réussissait dans la section européenne Scientifique.

Dionysos choisit un être totalement différent : grand, bronzé, musculeux, intelligent, drôle, Emmanuel W. avait ce port altier des gens habitués à se faire écouter, car c'était un leader né. Bon, j'arrête de me foutre de votre gueule : Emmanuel était grand, c'est vrai, mais sec comme une brindille, musculeux à la manière d'un gastéropode, un hale à peine visible pointait difficilement sur les bras au plus fort de l'été, qui mettait l'intelligence dont il disposait au service de sa légendaire feignantise. Il avait les cheveux longs et rarement brossés, mais toujours propres. Son humour variait au fil du temps et de son taux d'alcoolémie. Il avait pour habitude de ne jamais abandonner. C'était un maniaque qui pour lutter contre ça, procrastinait et pratiquait avec une rigueur impressionnante le je-m'en-foutisme. Au lycée, il s'en sortait plutôt bien, et sans effort aucun, dans la Section Economique et Sociale.

Zeus choisit pour arbitre Damien V., grand, mais ni gras, ni poilu : ses seuls vrais traits particuliers était ses cheveux hirsutes mais épars et son incroyable sens du monologue en groupe. Il était incapable de se taire plus de trente secondes, peut importe où il était et avec qui il était. Il prenait aussi les accents à une vitesse stupéfiante surtout lorsqu'il partait dans le Sud, région Française peu connue et peu visitée, ou les autochtones sont si bizarres.

Zeus choisit aussi en suppléante Mlle Angélique J. Sous un sourire charmant et une sacrée bonhomie se cachait une âme calculatrice et retorse. Ce n'était pas de sa faute : il fallait au moins ça pour survivre dans la profonde campagne où elle a grandi, au milieu des gallinacés et autres animals. Elle était l'égo féminin (donc imberbe) de Hagrid : surtout pour les cheveux, crépus et noirs bien comme il sied à Trouville sur Ymondis.

Chapter three : La Variété, c'est le Mal

Ce fut en l'an de grâce 2007 que les dieux se décidèrent à intervenir dans la vie des pauvres âmes terriennes. La veille, d'étranges songes étaient venus troubler leur sommeil.

Clémence rêva qu'allant au lycée, elle trouva une chouette à l'arrêt de bus. Elle décida de la prendre en classe. Sa professeure d'Histoire Géographie ne l'ayant pas acceptée, elle entra dans une colère digne d'Arès lui-même et fit : "J'm'en fout, c'est ma chouette, j'suis Athéna et je fais ce que je veux!" C'est à ce moment, qu'Emmanuel, souriant d'une oreille à l'autre, défonça la porte et cria "Et moi je suis Dionysos et on va faire la fête!". Il partit en chantant la danse des canards, suivi par Clémence (la chouette sur l'épaule) et par la classe, heureuse de cette diversion. Elle se réveilla à ce moment là, pâteuse.

Damien rêva qu'il voyageait sur un vieux galion antique, la nuit, et qu'il arrivait autour d'une grande lumière, un homme, déguisé en femme déguisée en homme, et vice-versa, qui se faisait rôtir un poulet, lui dit : "c'est le phare d'Alexandrie, Alexandra". Il répondit, d'un ton inspiré "Ca tombe bien, car j'ai autant d'appétit qu'un baracouda (baracooouuudaaaaaa)!". Et il ne se réveilla pas tout de suite.

Angélique rêva d'un avion ou trois jeunes métrosexuels (voire plus si affinité(s)) chantait en Russe-bleu des plaines roumaines de Moldavie les mérites de l'élevage en batterie des gallinacés et de l'acouplement avec les ovoïdes. Ne sachant pas parler le Russe-bleu des plaines roumaines de Moldavie, aucune communication ne fut possible.

Emmanuel rêva aussi, mais il ne s'en souvint pas.

Le lendemain dans la cours de récréation, nos amis se racontèrent leurs rêves (sauf Emmanuel, qui rit beaucoup mais parla peu) et s'étonnèrent de rêver aussi stupidement en même temps.

C'est à ce moment, que nos amis se sentirent pris de vertige. Et tous les 4 virent, alors, trois immenses visages dans le ciel. Le visage de gauche était masculin, plutôt jeune, imberbe et rondouillard, un grand sourire aux lèvres. Le visage du centre était masculin aussi, mais doté d'une impressionnante barbe blanche, des sourcils broussailleux, enfin, tout l'attirail du grand père sévère. A droite, un autre visage sévère, mais féminin celui-là. Le visage portait un casque à la Astérix. Et les gigantesques visages dans le ciel se mirent à dire ses paroles de miel :

"Ihsü Armaâgnukh Jtegrad dovgkgrad ôülöûlohu!"

Ce que nos amis ne comprirent pas.

Chapter Four : Horsemen

Voyant le manque de réaction de nos amis, les chimères nimbées de blanc se concertèrent dans leur étrange langage puis dirent : "Merde, on a oublié qu'on était dans le tiers-univers. Scusez! Bon, alors attaquons les choses sérieuses : vous avez été choisi, les élus de l'ancienne prophétie tout ça, une mission sacrée, sauver le monde (enfin presque). Voilà, une énorme compétition dont le vainqueur gagneras le droit de survivre. Voilà un enjeu intéressant, n'est-ce pas? Well, Guys, Let's work!"

Cette ancienne incantation divine créa un énorme vortex dans lequel nos amis furent aspirés. Le voyage ne fut pas très désagréable : un sentiment de plénitude colorée avec Auferstanden Aus Ruinen qui résonne aux oreilles, c'est une définition possible du Bonheur, non? Enfin, le bonheur c'est subjectif.

Le fait est, qu'après un voyage intemporel dans le temps, le groupe au nom indéfini pour l'instant se retrouva quelque part, dans une clairière au milieu d'une immense forêt équatoriale.

Cadre idyllique au senteurs de fleurs et d'eucalyptus, la grande clairière du bois de Schlik'h'sgpuf offrirait presque un magnifique lieu de villégiature pour grand bourgeois en manque de calme, après la mise en faillite de quelques banques et le renvois de quelques centaine d'ouvriers. Presque, car j'ai oublié de cité deux petits détails : déjà nous étions quelques milliers d'année avant la naissance de l'espèce humaine, et ensuite, la Terre était littéralement infestée de dinosaures à divers états d'évolution. Et de taille d'estomac...

Revenons à nos moutons... eux amis, qui eux, n'avait pas accès à la brochure touristique que je viens de vous lire. Et comme les apparitions monochrome avait été avares de détails, ils étaient passablement perdus. Seuls Damien et Angélique semblaient avoir quelque intuition sur leur nouvelle colonie de vacance. Et en gros, tout leur indiquait qu'ils étaient vraiment dans la merde.

"Bon, ben mes amis, on est vraiment dans la merde, confirma Damien, et vous savez pourquoi ? tout ca c'est la faute de Manu qui ne prend plus le temps d'écrire notre histoire ! on est coincé dans cette clairière de m**** ... peut -être pour l'éternité !!! HELP"

à bon entendeur ... >_<