Utilisateur:KAMI-Sabriniste.
Sabrinisme
La grande Sabrina, souvent qualifiée par ses confrères de "Mage" pour son côté mystique qu'elle revendiquait - née le 3 Juin d'une époque nébuleuse à Mer-des-Brumes, morte le 14 Mars, Soixante-quatre années après - à Valingaï, fût à l'origine de ce mouvement. Elle était une savante, raffinée et bovaryste elle s'est inspirée des écrits de Freud, Descartes ou encore Bottero, dont elle fera l'éloge lors de la cérémonie des philosophes organisée un 8 Aout, dans l'Amphithéâtre d'Anarkya.
Le mouvement est né d'une phrase que Sabrina répéta, un soir de pleine lune, à l'un de ses amis savants, qui fût alors offusqué par tant de nonchalance :
"Non, je ne suis pas une humaniste, je suis une Sabriniste car je place ma propre personne au centre de mes préoccupations." Cf. Mage Sabrina.
Ce même savant, Mathiacynthe Pettruci était très ouvert d'esprit et particulièrement connu pour son anatomie dès plus attrayante et son génie qu'un des disciples et amour platonique de la Mage, "Davegils Ayan" qualifia d'"Inouï". Mathiacynthe diffusa les éloquentes paroles de Sabrina à travers toute la contrée, ce qui amena vite des adeptes et parfois même, provoqua des mouvements de contre-culture car en effet, ce phénomène de "Sabrinisme" est rapidement devenue une culture au sein de plusieurs communautés savantes.
La Mage se rendait, tous les soirs de pleine lune avec Mathiacynthe, dans un espace champêtre, où la beauté du rivage, des cascades et des arbres fruitiers se mêlaient avec le sublime des deux savants qui transcendait tant la beauté du rivage, que les philosophes humanistes, physiciens, romantiques et autres savants situés dans un amphithéâtre à quelques centaines de mètres, n'osaient déranger le spectacle fabuleux qui s'offrait à eux. Ce lieu a par la suite été renommé "locus amoenus" en hommage aux deux génies.
[...]
Plus le mouvement enflait, plus les doutes de la jeune Mage s’effaçaient. Elle dit notamment, lors de la 4ème pleine lune d'une année bissextile, au "Locus Amoenus" :
"J'ai soif de savoir, une indicible soif qui me pousse à vouloir en connaître toujours plus sur moi ; "Comment est-ce que je fonctionne ? Quelles sont les limites de mon esprit, de mon savoir ? Y' en a t-il seulement ?" Telles sont les questions que je me suis jadis posées. Certains savants se demandent toujours si il existe une limite intellectuelle, une limite rationnelle ?"
Le jeune savant, Pettruci répliqua fort calmement : "D'autres fous, craignant ta puissante réaction, se demandent en leur for intérieur "Jusqu'où va le Sabrinisme ? ...Et tu connais la réponse."
Ce après quoi, après avoir échangé un sourire complice avec celui-ci, Sabrina répondit :
"Oui, j'ai la réponse ; Je ne possède aucunes limites car je ne m'en impose pas. La rationalité est contraire aux doctrines du Sabrinisme, car ce mouvement n'est pas rationnel. L'Infini n'est pas rationnel, la folie profonde et pure n'est pas rationnelle. Mes capacités intellectuelles sont illimitées." [...] "Je suis un génie, non pas un sage."''
C'est ce que disait Sabrina.
== Célèbre phrase du précurseur du Sabrinisme : ==
"J'ai souvent eu accès au monde idéal, ce monde qui n'intéressait personne d'autre que les poètes, qui en avaient un aperçu grâce aux correspondances. Là où l'Homme de notre ère pleure le Mythe de l'âge d'Or, "Moi", j'agis et je fais avancer mon monde, ma personne, mon Moi. Car je suis ce que je fais, je suis ce que je possède, je suis ce que je pense, je suis ce que je montre, je suis la représentation de moi-même, je suis Moi.''" un 17 Novembre à Mer-des-brumes.
"Je suis LE premier plan, je l'ai toujours été... mais cher ami, toi qui m'a fait vaciller, tu es LE second : - Et ma volonté saura te faire mien." Lettre à Davegils Ayan, un 17 Avril.
La seule et l'unique question qui ressort et que tout savants dignes de ce nom se posent est : "À la fin des temps, qu'adviendra t-il du Sabrinisme ?"
La réponse de la prêtresse fût brève. "Hé bien, foi en moi-même ; À la fin des temps, il ne restera rien que des souvenirs !" 3 Janvier - 2 mois et 11 jours avant sa renaissance.