Utilisateur:Monsieur Brouillon/Beptenoud ou la pourriture de nos terroirs
Ouééééééééééé... L'auteur de cet article s'est tapé un bon gros délire en écrivant des trucs super pas rigolos avec ses potes, un soir de cuite.
Et pour continuer dans le délire, la dÉsencyclopédie a ouvert une page de vote pour le supprimer parce qu'une fois la gueule de bois passée, il faut constater que c'est vraiment pas super. Mais on peut essayer d'en discuter sur Big Brother.
Note : tout singe qui enlèverait ce bandeau s'expose à une violente répression, à ta place, je n'essaierais même pas.
Beptenoud' est une commune française du département de l'Isère, parait-il.
En effet, son existence est difficile à attester, tant de part l'inutilité de la démarche que par le désintérêt manifeste de rechercher une telle localité, ou, pour parler plus franchement, ce trou perdu. De là une originalité des plus incroyables, incontestables et reconnues entre toutes : Beptenoud est une ville sale, mais d'une saleté naturelle, immanente, qui s'accroche aux regards et surtout aux vêtements. On notera de fait son élection au très détesté prix des "villes pourries", sa double-nomination aux "bleds les plus repoussants du millénaire" ou encore sa capacité inégalée à sécréter de fortes émanations de gaz toxiques et d'odeurs de fromages moisis. Beptenoud arbore ainsi un palmarès des plus rejetés auquel seul pourrait prétendre Tchernorbyl, ville-jumelée.
DÉSASTRE HISTORIQUE
L'histoire de Beptenoud est chargée des relents d'un défaitisme convaincu et d'une arrogance belliqueuse mal-assumée. Difficile à dater ou à circonscrire, son mythe n'en a pas moins traumatisé les apéros géants ou le déroulement des courses de pingouins manchots en antarctique. Il semblerait que ses pères-fossoyeurs (Parfaitement : de tradition, Beptenoud enfouie tout, corps et déchets, jusqu'à ses habitants eux-mêmes) auraient voulu que la commune soit finalement une utopie contre-révolutionnaire, voire un sombre rêve d'hippie. En effet ce bled dont l'existence est à la fois courte mais trop longue à supporter, à fait mourir d'ennuie des générations d'incrédules écoliers en histoire-géographie. Nombreux sont ainsi les ethnologues, paléontologues, bouledogues, politologues et autres savants ignorologues à dater le début de la désertification des campagnes et de l'exode rural aux grandes invasions de gros rat beptenouniennes. Pour le reste, son récit se perd autant qu'il s'ignore dans la psychés collective tant en raison d'un principe de sécurité sanitaire que par détestation de la bouse de vache, qui, il est à noter, compose l'ensemble des édifices du visqueux village et sa majeure gastronomie.
DÉCHARGE CULTURELLE
L'intérêt touristique de Beptenoud est un non-sens existentiel. Sa beauté n'a en effet d'égale que la mocheté de ses habitants et à part contempler les vagues de rats défilant tous les 14 juillets ainsi que cracher dans la bouche des passants, on s'y enterre grave. Capitale de la morosité, elle est une mystique particulière, un appel lointain aux mourants, aux suicidaires, aux piquets de grèves, aux fonctionnaires de la SNCF et à la fringale des pingouins manchots d'Afrique australe. Selon Kant, et certains professeurs d'universités particulièrement mal-payés, sa destruction du paysage serait au pire des cas un chef d'oeuvre d'art-nouveau et au mieux le moyen d'accomplir la paix universelle, de résoudre la faim dans le monde, d'annihiler les mangeurs d'endives crues ou de fayots sautés et enfin de fournir des poneys à la place des boeufs dans chaque sachet de lasagne.
CONCLUSION
Des mesures urgentes doivent être engagées afin de supprimer la menace de tels bourgs vaseux sur la beauté de l'environnement, des pissenlits, des magnifiques sacs plastiques disséminés dans la nature. Si l'atomisation immédiate a été repoussée pour des motifs autant fallacieux que budgétaires, Beptenoud est devenu depuis, cependant, un lieux plus utile à la société. Elle vise désormais à consacrer sa surface à l'incarcération d'Éva Joly, elle aussi non-sens existentiel et de tous les moustachus à chemises ouvertes.
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