Utilisateur:Monsieur Brouillon/Hiram
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Hiram : La Légende
Cette histoire symbolique est très ancienne, vieille comme Hérode. Elle se déroule il y a très longtemps, bien avant que le petit-Jésus soit dans la crèche, et bien avant même que Régine ou Mme de Fontenay (qui aimait les poneys) ne soit nées, c’est dire…
Histoire du Temple
Il était une fois un roi, nommé ‘Salomon’ qui, bien que vivant assez confortablement, avec ses 33 femmes et ses multiples servantes, avait tout de même décidé de préparer sa retraite. Pour cela, il décida d’investir dans l’immobilier. En effet, c’était pas avec un régime de retraite par répartition qu’il allait pouvoir les entretenir, les 33 gazelles, d’autant plus qu’elles allaient vieillir et qu’il faudrait renouveler le cheptel tôt ou tard. Ah les joies de l’immobilier ! Pour autant, c’était pas évident de gagner assez pour manger du caviar tous les jours ou aller régulièrement à la Jonquère dans l’univers impitoyable du Dallas (une "boit-à-queues"). Avec les mauvais locataires, les taxes foncières et l’obligation de faire des travaux pour défiscaliser, l’immobilier ça pouvait vite devenir une vraie galère ! Mais Salomon était loin d’être idiot – il était roi quand même. Il se dit qu’il allait trouver un locataire de premier choix, un de ceux qui payent sans trop regarder, pourvu qu’on leur offre une prière de temps à autre. Ah, Dieu, le locataire par excellence ! Et puis, une prière, c’était pas cher payé pour ce que ça pouvait rapporter ! Dieu, certes, il ne le connaissait que de nom, (et encore, c’était un nom imprononçable tant il était compliqué, un peu comme quand on essaye de prononcer le nom d’un immigré des pays de l’Est). Mais Dieu avait plutôt bonne réputation et c’était un bon payeur.
Voila pourquoi Salomon se décida à construire une chaumière pour Dieu. Enfin, quand on dit qu'il se décida à ‘construire’, il faut plutôt comprendre qu’il allait se trouver quelques ouvriers bon-marché pour construire la baraque de luxe qu’il allait dénommer ‘le Temple’, du nom éponyme de la boîte échangiste qu’il fréquentait régulièrement avec la reine de Saba… Il est vrai que Salomon était un peu radin, comme tous les hommes qui ont quelque argent et qui souvent fricotent avec l’immobilier. D’ailleurs, ses 33 femmes officielles s’en plaignaient assez : pas un bijou, pas une robe de soirée, pas même un coup … de fil, e-mail ou sms quand il était loin d’elles. C’est donc sur les bons conseils de son ami Hiram, le roi de Tyr, qu’on surnommait ‘Hiram-de-Tyr-les-bons-tuyaux’, que Salomon, quelque peu fainéant, désigna par commodité et homonymie Hiram, le fils de la veuve poignet, pour être l’architecte du Temple.
Salomon, Hiram roi de Tyr et Hiram l’architecte (quoi qu’on a des doutes quand a ses diplômes) étaient des ‘initiés’ aux grands mystères. Ils avaient l’habitude de se retrouver une fois par mois entre hommes, « en Loge », en un lieu secret du palais royal, connu des seuls vrais initiés. Entre hommes en effet, car, bien qu’initiés, le plus grand mystère à leurs yeux restait : la Femme…
Hiram l’architecte, ayant été un peu pistonné, reçut de Salomon, en signe de sa fonction, non-pas un bureau flambant-neuf ou un téléphone portable dernier-cri, mais un pectoral d’or triangulaire au revers duquel était gravé, pour ne pas l’oublier, le Nom Ineffable et imprononçable du futur locataire. Ce mot était alors le Mot des Maîtres.
Quel chantier !
Après de nombreuses soirées bien arrosées et moult discussion quant-aux tarifs pratiqués, Hiram organisa le chantier. Délaissant temporairement ses maîtresses, il désigna plusieurs Maîtres pour l’assister et se fit aménager, devant le ’Oulam, une chambre de travail, histoire de recevoir, de temps à autre et en toute discrétion, quelques frères servants pour sa distraction.
Hiram répartit les ouvriers en trois classes : Apprentis, Compagnons et Maîtres. Ils reçurent des Mots pour se faire reconnaître et pour percevoir leurs salaires, calculés selon leurs mérites. Les Maîtres, qui aimaient autant les décorations que les sapins de Noël, reçurent pour insigne une médaille faite à l’image du pectoral d’Hiram. Il y avait aussi une autre classe, dont l’histoire parle moins : les Maîtresses. De la classe, elles n’en avaient pas toujours beaucoup mais au moins celles-là rapportaient beaucoup d’argent à Salomon. Les Maîtresses avaient un cœur ‘gros comme ça’ car, en échange de quelques pièces d’or, elles enseignaient aux Apprentis et Compagnons plein de choses très agréables et les soulageaient avec des mots et des attouchements secrets à la fin des rudes journées de labeur.
Sous l’impulsion d’Hiram, le chantier progressa plus ou moins rapidement, et ce, en fonction des RTT. Le Temple et sa piscine accolée furent achevés, et les colonnes B:. et J:. furent dressées. La colonne B:. signifiait Belle et la colonne J:. voulait dire Janvier, car Dieu a dit « c’est en Janvier que j’établirai cette Belle demeure, avec sa piscine accolée » (rite Emulsion - Saint-Etienne).
La mort d’Hiram
Ah, la vie était belle pour Hiram et ses ouvriers du bâtiment ! Cependant, trois compagnons, mécontents de leur sort, voulurent obtenir d’Hiram les signes, attouchements et Mot des Maîtres, afin d’en avoir la tâche et le salaire. En effet, les Maîtres avaient beaucoup de blé, rangé en épis, la télé par câble, la voiture de fonction avec chauffeur et la secrétaire avec droit de cuissage. Ces Compagnons on les surnommait Louloum, Riri et Fifi. A eux trois, et grâce aux initiales de leurs pseudonymes et à la lettre G connue des Compagnons, ils formèrent la G.L.R.F. ou Grande Ligue Révolutionnaire Franc-maçonne.
Chaque soir Hiram avait coutume d’inspecter le chantier. Mais un soir, lorsqu’il eut terminé et voulut sortir par la porte du midi, il se heurta à Louloum, qui lui demanda les secrets du grade de Maître.
- Louloum : « Hé, Hiram, c’est quoi le Mot des Maîtres ?
- Hiram : Je n’ai absolument pas le droit de te le dire. Mais tu es Compagnon et, avec la patience et le travail, le temps viendra où tu seras récompensé, j’en suis certain.
- Louloum : Quoi !? La vie d’ma mère ! Tu va m’le dire, oui !?
- Hiram : Non, je ne peux pas !
- Louloum : Va chier ! Moi j’vais t’en dire un mot secret : N.T.M ! Hiram : Nettoie Ton Maillet ?
- Louloum : Non : Nique Ta Mère ! »
Louloum, furieux de la réponse du Maître, frappa Hiram sur la tête à l’aide d’une règle de 12 pouces qui, quand on la remuait un peu, se transformait en règle de 24 pouces. Cependant, Hiram, féru de danse classique, esquiva le coup qui ne l’atteignit que sur l’épaule. Le Maître, secoué, s’enfuit tant bien que mal vers la porte de l’occident, où il rencontra Riri, qui lui fit la même demande.
- Riri : « Hé Hiram, mon frère y t’a demandé le Mot des Maîtres !
- Hiram : Je ne peux pas te le donner. En plus, il faudrait être trois.
- Riri : Ah bon ! Il faut être trois ! Moi j’m’en fous de ta partouze ! Je veux le Mot des Maîtres !
- Hiram : Pour quoi faire ? Si c’est pour du travail, sache qu’il y a aussi du chômage chez les Maîtres…
- Riri : J’men fous ! Moi aussi j’veux la télé par câble et l’entrée gratuite pour le Dallas ! NTM !
- Hiram : Vous n’en avez pas marre avec ma mère ? Elle est veuve ! Je veux bien qu’elle se fasse pas niquer tous les jours, mais c’est pas à moi de le faire !» Riri, mécontent de la réponse d’Hiram, le frappa d’un violent coup d’équerre sur la nuque.
- Hiram, qui avait eu la bonne idée de mettre son écharpe en Kevlar, supporta ce coup sur le cou. Cependant, il fut tout-de-même bien amoché. En titubant, il s’enfuit vers la porte de l’orient. À la porte de l’orient l’attendait Fifi qui fumait nerveusement un pétard…
- Fifi: « Ah ah, tu vas pas m’échapper toi ! Hiram : Mais je ne veux pas t’échapper, je cherche juste à passer par la porte de l’orient, pour être conforme aux rituels qui seront rédigés beaucoup plus tard !
- Fifi : Ah, je vois ! Oh, mais tu saigne mon cher Hiram ! Tu veux un pansement ?
- Hiram : - Ah, ben sympa le compagnon ! - Oui, je veux bien.
- Fifi : Non, c’était une blague :-)
- Hiram : Oh, elle est bonne, je suis mort de rire !
- Fifi : Mort : oui, bientôt ! Mais pas de rire…
Hiram refusant de donner les secrets des Maîtres, Fifi, n’écouta que sa colère et le tua d’un coup de maillet au front, entre les deux yeux, en plein dans son troisième œil.
Dépités d’avoir assassinés en vain Hiram, les trois meurtriers cachèrent le corps, attendirent la nuit, le transportèrent sur une montagne, l’enfouirent et poursuivirent leur fuite.
(à suivre…) <poll>Qu'avez-vous pensé de l'article "Hiram" ?
BLASPHÈME |
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Ceux qui se sont écartés du chemin de l'Illumination et cherchent le repentir, ceux là seront pardonnés. Mais ceux qui persistent à chercher la vérité dans les ténèbres, ceux là ne connaitront que souffrance éternelle et damnation sans espoir de redemption. Loués soient les Ori, loué soit Big Brother. |