Utilisateur:Monsieur Brouillon/Jean-Michel Jarret

Un article de la désencyclopédie.
Aller à la navigation Aller à la recherche

C'est le retour sur scène, après une longue absence, du pape français de la musique électronique, Jean-Michel Jarret, un artiste mondialement reconnu en fond sonore dans les halls d'aéroport.

Le "Cyber Jarret 2010 Space Tour" a pris la route aujourd'hui, avec ses 10 semi-remorques de matériel scénique. Un show pharaonique avec lasers, une sono capable de couvrir le bruit d'un Airbus au décollage, des écrans vidéo géants, des fumigènes et, en exclusivité mondiale : la machine à poudre aux yeux.

Le monde de la musique était resté sans nouvelles de Jean-Michel depuis ce fameux court-circuit géant qui s'était produit voici quelques années au Futuroscope de Poitiers, lors des répétitions de "Exoplanet Pantashop Pulsar 2000" un space-opéra électronique co-écrit avec les frères Bogdanoff pour une fête de fin d'année du comité d'entreprise d'EDF-GDF.

Jean-Michel s'était électrocuté en voulant brancher son synthétiseur sur une multiprise apparemment non conforme.

Le Futuroscope avait ensuite disjoncté, se retrouvant plongé dans le noir pendant de longues heures.

Cette expérience reste encore aujourd'hui douloureuse à évoquer pour Jean-Michel : "Vous vous rendez compte, cette coupure d'électricité, c'était comme si tout à coup je n'avais plus rien, comme si brutalement je n'étais plus rien. Je n'allais pas jouer unplugged devant le personnel d'EDF, tout de même !"

13 groupes électrogènes avaient été dépêchés d'urgence dans le département pour fournir temporairement du courant à plusieurs centaines de foyers voisins du Futuroscope, ainsi qu'au CHU de la ville.

"J'ai toujours été un cyber-mutant, un cyber-militant, un warrior en quelque sorte" nous a confié Jean-Michel; "d'ailleurs, un de mes meilleurs morceaux, intitulé "Révolution" est ponctué pendant 11 minutes 35 du mot "Révolution", prononcé en anglais dans un vocoder pour que ça aie plus d'impact au niveau planétaire, souvenez-vous : "révoluchonne, révoluchonne, révoluchonne..."

"C'était ma façon à moi d'interpeller les puissants de ce monde et de leur dire : "Hé, vous là-haut ! Il y a des choses qui bougent dans le monde !" C'est mon côté cyber-rebelle, sans doute".

"Aujourd'hui, je suis plus que jamais cyber-citoyen, grâce à Internet et Twitbook notamment.

Je me sens également cyber-écologiste, très proche des écolo-managers comme Yann Arthrite-Bertrand ou Nicolas Hublot, avec qui j'ai un grand projet d'opéra-électro sur les éoliennes, en partenariat avec différents industriels du secteur".

Alors, bonne route et salut l'artiste. Continue à nous faire rêver.