Utilisateur:Monsieur Brouillon/Le Grand Oeuvre

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Il y a des inventions dont on ignore l'origine. D'autres, dont l'on ne sait que la légende. Et c'est parfois bien suffisant, tant l'objet est important.

Ceci, est l'histoire d'un moine. Un être vivant sur la quête de la spiritualité. Une personne ne cherchant que l'éveil psychique. Dans sa quête, il sera conduit à découvrir et à ramener aux hommes Le Grand Œuvre.

Le vieux mourant

Alors que notre histoire commence, le moine est assis dans le désert, à méditer. Son fidèle aigle de l'Himalaya volant au-dessus de lui, tel un ange gardien, envoyé des cieux pour défendre un homme à l'importance particulière. Enfin, l'aigle descend, et vient se poser sur l'épaule du moine. Ce dernier ouvre les yeux, sourit à son animal, puis lui parle.

— Mes respects, l'aigle. Que la lumière de Dieu inonde ta route et éclaire ton chemin jusqu'à la fin des temps.

L'aigle ne répond que par un cri aigu, alors que le moine reprend sa quête. Ils avancent alors dans le désert pendant plusieurs heures, jusqu'à arriver dans des lieux plus accueillants. Une plaine sablée, avec quelques arbres ici et là. C'est alors que le moine remarque que quelque chose bouge entre deux arbustes. Il se précipite, l'aigle le précédant, vers la source de ce mouvement, trouvant un vieil homme bien mal en point.

— Monseigneur, êtes vous pèlerin vous aussi ? demande le moine. Que vous est-il arrivé ?
— Oui, répond péniblement l'interpellé, je suis de l'ordre des templiers solaires, et je ne vais pas tarder à mourir de soif et de faim.
— Que les esprits du monde vous guident vers votre dernière demeure.
— Quoi ?
— Euh, répond le moine, surpris, je m'exprime en paraboles.
— Et ça t'inquiète pas que j'vais crever sur place comme un chien ?
— Accepte ton funeste destin, toi qui vas sur le chemin de l'ombre trouver ton moi intérieur.
— Ce serait avec plaisir, réplique le templier, mais j'en ai encore pour quelques jours avant de mourir en réalité.
— M'auriez-vous menti ?
— En fait j'ai hérité d'une prophétie qui me prend la tête. Je ne comprends pas vraiment à quoi elle mène, et au bout d'un moment ça ne m'a plus soucié plus que ça. J'aurais voulu passer le relais au premier imbécile heureux passant par là me croyant mourant. Quel est ton nom ?
— Je suis un moine.
— Moine, es-tu prêt à recevoir la prophétie ?
— Certes.
Elle permettra aux hommes la jouissance suprême

Sans le fardeau inhérent à la nature humaine.

Elle se situe là où l'âme de l'homme se perd,

Les Lybiens sont les ancêtres des berbères.
— J'ai bien reçu la prophétie, vieil homme. Le dernière rime semble un peu hors de propos.

La prophétie dite, le templier se lève et se dépoussière, avant de s'en aller en sifflotant.

— C'est pas moi qui l'ai dite en premier, précise-t-il. Bon, si t'es prêt, moi je m'en vais prendre un picon-bière à la buvette là-bas, dit-il en faisant signe au serveur d'un stand sous un palmier. Ah oui, un dernier truc. Ne sois pas trompé par l'odeur des grains de sable.
— Entendu.

L'homme commence alors à s'éloigner. Tout en marchant, il se retourne soudainement vers le moine, lui hurlant ce qu'il a à dire.

— Ah et aussi, la Grande Loutre Mystique n'aime pas les chatouilles !
— Entendu ! crie le moine.
— Prends garde à l'air du temps béni !
— Très bien !
— Un pamplemousse ne se coupe pas les ongles !
— Reçu !
— Que ne sois pas abusée la confiance du nuage bleu !
— J'entends !
— Léon, un picon-bière !

Le templier loin, l'aigle redescend vers son compagnon. Ce dernier s'adresse à lui.

— Ah, l'aigle. Nous voilà partis pour ce qui pourrait être la recherche la plus importante qu'un moine ait eue à faire.

L'aigle ne répond que par un cri, s'envolant vers la suite de leur trajet. Il semble connaître la voie, là où l'âme de l'homme se perd.

— N'accorde pas ta confiance au lézard arthritique ! Sluuuurp !

La langue du vieux sage

Sur le chemin brûlant de l'aboutissement et la félicité, le moine tombe face à un vieil homme sur une termitière. Il, est assis en lotus, en train de dormir. Alors que s'approche l'homme de la quête, il émerge, et le remarque. Il a les cheveux longs et gras, un t-shirt avec un visage dessus, et un short couvert de taches.

— Holà, vieil homme, dit le moine. Je te présente le respect que les mortels doivent aux sages.
— Me voilà mort de rire ! Que n'es-tu un noube, pour me considérer comme vieux. Seule l'enveloppe corporelle est vieille, qu'importe que la vie soit longue, céhèmbé, l'esprit reste le même.
— Bien qu'il me semble saisir autant que je le puisse tes paroles, tu utilises un langage bien particulier.
— Tu provoques en moi des laules. Tu ne sembles pas rompu aux arts de Binaire, Dieu des ermites et de l'aliénation. Que viens-tu faire sur ma Pajweb ?
— Je suis une prophétie, qui m'a été dictée par un templier mystérieux.
— Et quelle est-elle ?
Elle permettra aux hommes la jouissance suprême

Sans le fardeau inhérent à la nature humaine.

Elle se situe là où l'âme de l'homme se perd,

Difficile d'avoir les pieds chauds en hiver.
— Puis-je faire un commentaire ?
— Certes.
— Preums !
— Euh... Mais encore ?
— Roffle à la dernière rime, répond mystérieusement le vieil homme.
— J'ai un peu oublié, en fait, je suis pas sûr que ce soit ça. Mais vous, qui êtes-vous ? Que faites-vous sur cette termitière ?
— Je suis Guique, le sage sédentaire. J'ai atterri sur cette termitière il y a quarante ans, et ne l'ai jamais quittée. Les termites me font la conversation, et des pizzas pour que je subsiste. En échange, je fais fuir les fourmiliers.
— Comment avez-vous pu atterrir sur une telle chose ?
— J'étais un jour comme toi, un moine sur la quête de la spiritualité. Un jour, j'ai découvert que j'avais de l'asthme. Dans le désert, avec toute la poussière, je me suis totalement fait owner. J'ai fini par demander de la nourriture à quelque voyageur de l'endroit à travers la tempête de sable. Le voyageur se trouva être un démon du septième cercle en chemise à fleurs et bob Paul Ricard, faisant du tourisme. Il m'a décroché un uppercut, qui m'a amené jusqu'à ce monticule. Depuis, je n'en bouge plus.
— Auriez-vous un conseil pour un moine en quête de l'outil le plus important de l'humanité ?
— Ne nourris jamais le troll, car le troll nourri devient immortel.
— Je vous ai compris (je crois).
— Va maintenant sur la voie du skill.

Le moine laisse alors Guique sur sa termitière et reprend son voyage, l'aigle volant toujours au-devant de lui.

Le malandrin