Utilisateur:Monsieur Brouillon/Marcel Duchamp
Marcel Duchamp est né dans une modeste famille de fermiers, dans le village de La Claquette, en Alsace. Dès l'âge de huit ans, on reconnaît chez lui un germe de génie : il passe des heures dans ses toilettes, à contempler la cuvette. Lorsque son père, Gérard, lui demandera ce qu'il trouve à ces toilettes, il répondra la fameuse formule : "ces toilettes ont une âme".
Le petit Marcel, qui était longtemps passé pour l'idiot du village, devint l'icône de La Claquette. Le maire fit bâtir en son honneur une statue géante sur la place du marché, représentant un petit garçon la tête dans un urinoir. Mais la statue fut brisée en 1934 par André Breton qui avait eu un rêve : "I had a dream, I had a dream", clamait-il en matraquant la statue avec un vieux bout de gouttière cabossé.
Le coup de l'urinoir
En 1912, alors qu'il a pressenti la guerre, Marcel s'exile aux Etats-Unis, où il pense réussir dans une carrière de self-made man. Mais il réalise vite que sa fibre artistique est plus puissante que n'importe quel american dream. Il décide donc d'exposer en 1918 un urinoir, ce qui lui vaut un succès immédiat.
La réussite
Voyant le profit à tirer de ce qu'il appelle simplement le "ready-made", il se lance dans une carrière artistique : tous les ans, il entre au BHV, trouve un objet, l'achète et l'expose en tant qu'oeuvre d'Art. Mais Marcel continue à créer : il dépose le brevet pour la fabrication d'une cheminée à partir de roues de vélo et de tabourets ; bien avant les artistes italiens Manzoni et Buitoni, il parvient à cuisiner de la nourriture en boîte avec son caca.
Il pose les fondements de l'art conceptuel en considérant chaque jour comme un dimanche, sauf le lundi qu'il voit plutôt comme un mardi et le dimanche qui devient soit un lundi, soit un mardi. Quant au mercredi, il aime à consacrer ce jour faste au néo-décollage de papier peint. Le jeudi, il participe avec élégance à des orgies pro-dadaïstes et anti-surréalistes en jouant aux échecs sur les fesses de ses partenaires. L'année chinoise du chien, il découpe une étoile dans ses cheveux pour la placer sur les sapins de Noël de ses amantes. Un beau jour, en ayant assez d'être un artiste, il décide de cesser de travailler... Pour jouer aux échecs (n.b. c'était un grand honneur que de pouvoir jouer contre ce cher Marcel d'après de nombreux connaisseurs).
Enfin, certaines rumeurs prétendent que Marcel ne serait non pas mort de mort naturelle, mais qu'il aurait succombé à un fâcheux incident. En effet, son chat et ami de longue date aurait mal supporté une défaite aux échecs et l'aurait violemment griffé au visage. Malheureusement, faute de soins, la blessure se serait infecté et aurait gangréné. Le seul remède à ce mal vicieux étant l'amputation, M.Duchamp aurait été décapité le 2 octobre 1968. Man Ray, photographe reconnu (et biscornu), qui était toujours là où il fallait, aurait immortalisé cet instant. Les clichés demeurent cependant introuvables et le chat court toujours.
La postérité
Les spécialistes n'ont pas fini de s'extasier sur le cas Duchamp. Encore aujourd'hui, on cherche des explications à sa signature sur l'urinoir, R. Mutt, alors que lui-même a expliqué dans une interview que ce nom lui avait juste traversé l'esprit au moment de signer. Le cumul des années passées par les spécialistes à étudier la vie de Marcel Duchamp dépasse de cinq fois l'existence de celui-ci (qui pourtant a vécu jusqu'à 70 ans).