Utilisateur:Monsieur Brouillon/Moto
Le commencement de la moto La moto est un véhicule de transport, son ancêtre est le cheval. Une moto c'est un cheval auquel on a enlevé les pattes qu'on a remplacées par des roues, et dont on a vidé le ventre pour y mettre un moteur. Il n'est pas rare de croiser des motos-chevaux, ce sont des motos sur lesquelles il reste encore un morceau de cheval.
Son inventeur s'appelle Jeanne d'Arc ; son invention est en fait un accident, car Jeanne d'Arc, comme tout le monde le sait, était pucelle et elle voulut perdre sa virginité avec un cheval. Pour que l'accouplement soit plus facile elle coupa les jambes du cheval et les remplaça par des roues. Ainsi fut créée la première "moto".
Son utilisateur
On appelle son utilisateur un "motard". Le motard est un masochiste passionné de vitesse. On le reconnait à sa tenue de cuir très sexe ou à ses séjours prolongés dans les services des polytraumatisés. Il ne parle pas le même langage que nous (humain) : il parle avec les pieds et les deux doigts de la main gauche.
Il existe quelques mots et expressions courants dans ce langage :
"Merci" (de m'avoir laissé passer sale co*** de routier de M***),
"Salut" (camarade motard) sans oublier qu'il salue toujours ses camarades de bleu tout vêtus de son plus beau majeur tendu,
"Arsouille" (parcours aux trajectoires parfois douteuses exploitées dangereusement),
"Déposer" (devancer un autre motard avec une facilité déconcertante),
"Boite à roues" (véhicule terrestre à moteur doté de 4 roues),
"Bétaillère" (véhicule terrestre à moteur doté de 4 roues),
"Caisseux (conducteurs de bétaillères et de boites à roues),
"Tréteau" (moto peu performante),
"Poireau" (camarade motard malheureusement handicapé du poignet droit),
"SDS" (Sac De Sable, dénomination couramment utilisée pour définir le ou la passagèr(e) qui a tendance à ralentir la cadence du pilote, à gêner ses déplacements entre deux posés de genoux, mais qui s'avère un atout indéniable de par son fort poids sur l'arrière pour cabrer le cheval moderne sur la roue arrière et ce, sans forcer). Il est courant de retrouver des SDS sur le bord des routes car devenus trop gênants en pleine arsouille, surtout quand le pilote en a marre de se faire déposer par ses camarades en solo. Pour remédier à l'envie et aux requêtes des sds éventuellement devenus trop insistants, il existe un accessoire appelé "capot de selle" qui couvre comme son nom l'indique la selle passager. Si en plus de cela les cales pieds passager sont démontés, le refus devient plus facile avec la phrase type : " Je peux pas t'emmener, j'ai plus de selle, regarde!!" Cela effectué, il devient facile de déposer les camarades contraints et forcés d'emmener leur chérie en "balade", balade signifiant boucle de 100 à 400 km réalisée en groupe de 2 à 30 personnes. Ces balades se font le plus souvent le dimanche et partent sur un bon esprit à la base, mais ça ne tient jamais longtemps avant qu'un groupe d'excités se "tire la bourre" pour mieux attendre le reste du peloton.
Le motard emploie très fréquemment des figures de style, hyperboles, métaphores et périphrases afin d'exprimer diverses nuances de vitesse avec ses homologues :
"A toc " (vite)
"A donf" (très vite)
"A la couenne" (très très vite)
"A fond les gamelles" (super vite)
"Au taquet" (hyper vite en voie de pulvérisation dans la stratosphère ou dans un bas-coté)
Ce langage n'est valable que pour le pilote routier, dont la principale préoccupation est d'éliminer ses bandes de peur (zones non-utilisées des bords de ses pneus). Le pilote cross n'utilise pas de langage, le pilote freestyler en revanche s'exprime avec le corps et boit du Red Bull à la place d'eau. Il est à noter que les motards, dans leur quête de spiritualité humoristique, inventèrent les jeux de mots, qui, s'ils sont pratiqués le matin donnent lieu à des jeux de mots tôt, et le soir à des jeux de mots tard.
Curiosité de la nature, les motards se regroupent en meute deux fois par an à l'occasion de la fête de la rillette au Mans en avril et à la Saint Mad Max à Magny Cours en septembre. Ces regroupements (également appelés concentr' ) donnent l'occasion aux naturalistes de tous poils d'observer le comportement de l'espèce en meute. Visiblement déshydratés par leur long voyage, les motards profitent de ces occasions pour réhydrater leur organisme grâce à des solutions à base d'eau et de malt fermenté ou de liquide jaunâtre anisé dilué, entraînant parfois une purge de l'organisme à la manière des chats ayant mangé trop d'herbe. (Certaines espèces de motards préférant fumer la dite herbe que la manger comme en témoigne le documentaire Easy Rider.)
Le motard des villes est une espèce hibernante. Dès la fin des frimas on peut voir poindre dans les embouteillages des nuées de motards et motardeaux fraichement éveillés de leur somme hivernal. Avides de bitume, rageurs et parfois frénétiques ils provoquent souvent l'exaspération des sous espèces motardes dénommées "Roule-toujours" ou "Coursiers", lesquels les désignent sous les noms de "Pipiches, "Blaireaux", "Mongols"...
Le Roule-toujours se reconnait à sa moto sale et au fait qu'il puisse enquiller seul sur la route avec du givre derrière la visière par un matin glacé de février ou à 180km/h sous la pluie battante.
Le Coursier se remarque à sa moto sale, à fourrure l'hiver ainsi qu'à l'excroissance arrière de sa monture, géométrique et cabossée. Sous des aspect rustiques, voire misérables, c'est un adversaire redoutable à ne pas prendre à la légère lorsqu'il est en mouvement.
Le motard qui roule en Harley ne comprend pas quel est l'intérêt d'un véhicule confortable qui fasse pas de bruit ni de vibrations et puisse aller au delà des 5000 tours minute. C'est pour cela qu'il se méfie de toutes les autres motos, sur lesquelles il ne se sent pas bien.
Le motard qui roule en japonaise est tolérant envers les autres races de moto. C'est normal, des fois il ne sait plus s'il roule en SUZONDA ou en YAMAZAKI tellement les ressemblances sont trompeuses.
Le motard qui roule en anglaise est tolérant avec lui même, son dépanneur et son mécanicien. Celui qui roule en Ducati aussi, surtout quand il essaie de rouler sous la pluie ou un chemin un peu rugueux en Multistrada ou en Supermoto.
Le Coursier s'en moque, il a sa tournée à finir. Il ne comprend pas qu'on puisse rouler avec autre chose qu'un 500CB, une BMW série K ou une Yam' Diversion. Des fois, sur son destrier crasseux avec jupe, manchons et top case maison il taxe au freinage des R1 montées par des gladiateurs rutilants mais s'en rend pas compte, il est déjà en retard, il a pas que ça à foutre il lui faut ses bons à la fin de la journée pour pouvoir croûter.
Ennemis du motard
Il existe une catégorie de motards prédateurs : leurs destriers sont blancs à décorations bleu-blanc-rouge ou entièrement bleu avec quelques décorations jaune fluorescent.
Chassant toujours par deux,il se rencontrent à l'affût au bord des routes, des carrefours et des points d'eau. La capture de la proie est spectaculaire car elle s'accompagne de stridulations sonores et d'éclairs lumineux bleutés.
Ils sont friands de motardeaux, lesquels se manifestant parfois imprudemment à 210 km/h sur une route de campagne ou précédés en ville du rugissement de leurs échappements modifiés. (Le motardeau est crédule. Il croit qu'en faisant un peu plus de bruit avec un échappement racing sa monture ira plus vite, alors que c'est simplement une sensation physique due à son portefeuille soudainement plus léger).
Comme autres ennemis on peut aussi citer :
- le gravillon traître embusqué dans une courbe,
- la plaque de verglas traitreusement embusquée n'importe où en hiver,
- la bande blanche de passage piétons traitreusement humide,
- le gasoil sur le goudron, traitreusement échappé des boites à roues remplies ras la gueule par les caisseux diésélistes,
- le freinage traitreusement trop tardif, bordel je me mets au tas, je m'y mets merd' merd' merd' (Cf. Joe Bar Team),
- l'hyper scooter YAMONDAZAKI BURGWINGMAX qui arrive à lui chatouiller l'arrière-train,
- le blaireau en tricycle motorisé qui se prend pour Rossi,
- le 35 ou 44 tonnes qui déplace un volume d'air par temps sec ou d'eau pourrie par temps de pluie égal au carré de sa masse,
- la moto de son rival,
- les pneus de son rival,
- le pot Kivabien de son rival,
- les freins de son rival,
- le gros bâtard de caisseux qui déboite n'importe comment et fait lâchement semblant de pas le voir.
- la poufiasse qui pile pour attraper son sac main et décrocher son téléphone, passant instantanément de 110 à 45 km/h.
Pratique de la Moto
La moto ne se conduit pas, elle se pilote.
Dotée de deux roues dont l'avant est reliée à un guidon permettant de diriger la machine, la moto comporte également un moteur (plus il est gros, plus mieux c'est) dont l'actionnement est commandé par torsion du poignet droit agissant sur la poignée dite "de gaz" et ne fonctionnant réellement bien qu'en position dite "en coin" ou "à toc".
Les vitesses sont pour leur part commandées par un sélecteur d'usage simpliste : la première en bas, le reste en haut... Le dispositif dénommé "freins" a été développé par et pour les novices, car son usage est à proscrire en pratique sportive. Le Vrai motard s'en méfie comme de la peste.
Rajoutons à cet ensemble de base deux bons pneus alias boudin, gommard ... Cette partie de la moto est sujette à maintes critiques et discussions entre motards certains vantant la présence visible de la dite zone d'usure, d'autres moquant son absence. Cette zone est aussi dénommée "bande de peur".Les bons motards se repèrent grâce à leur pneu à l'usure parfaitement ronde jusqu'à la lèvre (extrémité, bord du pneu).
Le "vrai" motard ne jure que par la gomme tendre du pneu slick pour "déposer" ses camarades lors de violentes ré-accélérations sur un angle de cochon.
Le pneu peut être aussi utilisé de manière festive : lors de réjouissances motardes, certains types de pneus sont sacrifiés rituellement. Le motard serre son frein avant et visse la poignée das le coin, ce qui divertit rapidement les sens par le bruit, la fumée et l'odeur de caoutchouc. Cette pratique dénommée "LE PEUNEU - LE PEUNEU - LE PEUNEU" en France se nomme aussi "burn", ou "burnout"...
Le reste n'étant que d'utilité très limitée, il n'est pas nécessaire d'en parler. On peut tout de même parler des carénages, profilés pour une meilleure pénétration dans l'air. Il doit exister des motos électriques, à boite automatique ou avec ABS, de la même manière que les moutons à 5 pattes.
La moto se pilote simplement : pour aller à droite, il faut tourner le guidon à gauche et inversement. Certains motards posent parfois le genou par terre dans les virages... Cette manœuvre est destinée à abimer la combinaison pour pouvoir prétendre en avoir une toute neuve.
Equipement du motard
Le Casque (ou Cax) : Permet de mettre de gros coups dans la tronche du caisseux qui "n'a pas vu" le motard arriver.
Le Blouson : Généralement en cuir, il permet d'effrayer le caisseux qui "n'a pas vu" le motard arriver.
Les Gants : Permettent de casser le rétro du caisseux qui "n'a pas vu" le motard arriver.
Les Bottes : Permettent de latter la portière du caisseux qui "n'a pas vu" le motard arriver.
La Cagoule : Permet de faire peur aux futurs caisseux, les enfants.
MotoGP
On appelle MotoGp la catégorie la plus courue en motocyclette depuis 1904. Le MotoGp est le digne successeur des Grand Prix 500cc, autrement dit la "Catégorie Reine", qui donna son nom à la fameuse pizza jambon, fromage, champignons.
Un grand prix consiste à rouler le plus rapidement possible sur un circuit, même si certains jeunes pilotes, munis de leur pelle et de leur seau, trouvent les bacs à sables situés sur les côtés de la piste bien plus attrayants.
D'illustres champions comme Valentino Rossi, Mick Doohan ou encore Giacomo Agostini contribuèrent au rayonnement de ce sport à travers le monde du fait de leurs victoires.
D'autres tels Randy De Puniet ou Ben Spies contribuent pour le plaisir de tous au développement des accessoires de sécurité pour motards, du fait de leurs chutes répétées.
Tourist Trophy
Le Tourist Trophy, ou TT (prononcez titi, comme dans "Titi & Grosminet"), est ZE consécration pour les motards du monde entier. En effet, cette course se déroule sur l'île de Man (rien à voir avec les rillettes du Mans) depuis (très) longtemps.
Le principe est simple : poignée dans le coin, sur des motos de plus de 180ch, le premier qui passe sous les 12 000 tours/minute en 6 ème a perdu. Le tout agrémenté par pas moins de 360 virages sur près de 60km à plus de 200km/h de moyenne.
Pour courir au TT, la recette est simple : déposer son cerveau avant de monter sur la moto.
Auparavant, il est conseillé de se rendre au Brésil se faire greffer 3 ou 4 paires de testicules d'éléphant, de se prémunir contre les fuites ou diarrhées intempestives dues à la bloblotte, de rédiger son testament et de faire don de son corps - ou de ce qu'il pourrait en rester - à la science.
Les plus fortunés pourront prévoir un cercueil car, comme le disent Chevalier et Laspalès, " Y'en a qu'ont essayé, z'ont eu des problèmes " ou façon joe bar team " A trop tirer sur la corde on finit par se casser la gueule".
Les moins fortunés, eux, retourneront facilement du TT dans un sac poubelle 120L.
MotoVerte
Certains motards préfèrent au goût des moustiques collés dans les dents, le goût de la terre : ils sont appelés Enduristes ou Crosseux, voire Gratte-cailloux.
Motards Célèbres
Coluche (http://fr.wikipedia.org/wiki/Coluche) est l'un des plus illustres motards que le monde connut.
En effet, il détient un record du monde du kilomètre lancé, mesuré par la gendarmerie nationale à 280 km/h sur la Nationale 20 à hauteur de Monthléry le 29 septembre 1985.
Le célèbre comique français tenta également et surtout courageusement le record du monde de pulvérisation de camion sans visibilité, mais échoua tristement dans sa tentative, à notre plus grand regret à tous.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.