Utilisateur:Monsieur Brouillon/Un fait divers à Bacrouges

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D'après l'histoire de Jacinthe Duamster, disponible en livre poche sous le titre Hiroshima, mon humour aux éditions des Neurones Confits


Le commencement

Louis Seiz-Soissantkat


« Bon, ben on commence, oui ou merde ? »
~ Louis Seiz-Soissantkat à propos de sa tentative de saut à l'élastique par le cou
« Hiroshima, mon humour ? Et pourquoi pas Tchernobyl ma blagounette, tant qu'on y est ? »
~ Edouard Balladur à propos du livre de Jacinthe Duamster


En 1997, alors que l'automne faisait dorer tendrement les feuilles des râbles éreintées par un été de plomb, une femme alerte,

courageuse, sincère, moche et pieuse s'attela en secret à écrire un livre qui allait, dans la france entière, susciter par son

audace moult onomatopées salées et sucrées, ainsi qu'un glissement surpris de dentier sur une nappe en plastique expansé

d'une laideur banale.

Bacrouges

PPDA


« Ca m'a bien l'air d'êt'e le trou du cul du monde, vot'e village »
~ PPDA en visite qui prépare son interview en matant le derrière de la fille du maire à propos de Bacrouges
« Nié Nié Nié Nié, Nié Nié Nié Nié »
~ Jeanne Calment à propos de Bacrouges


Bacrouges est un petit village perdu en Anjou, entre "Troufignon Sans Poil" et "Pouzauges Sur Bignes". Il fut longtemps le point de passage des caravanes qui reliaient deux villes de moyenne importance dont l'auteur, qui sent de la bouche selon son petit cousin Dan, va causer dans la phrase qui suit. Depuis la création, en 1954, par le sous-préfet Maurice Renard, de la départementale Bouquidépass, qui part d'Angerce pour aller dans Nantres, affectueusement surnommée par ses usagers la "Débouc", Bacrouges se meurt.


Feu d'artifice du 14 juillet à Bacrouges
COUSIN DAN


départementale Bouquidépass



CITATION portée au fronton de la mairie de Bacrouges, par Maurice Renard, le 14 décembre 1915 :

« C. H. I. é. » Le maréchal Morse devant la statue des anciens combattants de Bacrouges.






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L'histoire

Denis

Le maire Denis, après les municipales.

Le maire d'alors, Denis Goval, qui épousa en seconde noces Thérèse Mieuquin,

après moult aventures rocambolesques qu'un écrivain courageux, téméraire, alerte, fou, débonnaire et cultivé offrira bien un jour au monde de l'édition malade de n'avoir sous ses étagères qu'une armée déliquescente de pisse-froid neurasthéniques, Denis Goval-Mieuquin ayant tenté sans résultat de graisser les pattes des notables du coin afin d'obtenir qu'un relais routier desserve sa ville, Denis Goval-Mieuquin

se rendit au Bistrot.

Amédé Couyjenai

« Denis, c'est un brave type. »

Amédé Couyjenai, expatrié Bulgare, ami de la famille.

Le troquet de la petite ville se nommait, en effet, Bistrot. Sans article, mais avec une majuscule. Cela vous donne une idée de l'imagination des gens du coin, braves, courageux, travailleurs et fiers au demeurant.

Denis Goval-Mieuquin plongea dans l'atmosphère torve du début d'après midi, quand les vrais soulards cuvent le vin du matin sur d'odieux canapés défoncés et que Robert Quikadi, l'affable propriétaire du Bistrot, compte les maigres sous que son travail ingrat met, jour après jour, entre ses mains calleuses. Les mouches ( Josiane, Berthe, Stéphane – invertibrée voir explication scientifique ) volaient dans la pénombre doucereuse.

Au bistrot, Denis Goval-Mieuquin resta longtemps à siroter des bières comme s'il se fut agit de milkshake à la banane, à la fraise, à la vanille mais surtout pas au chocolat.L'insupportable anonymat dans lequel se maintenait Bacrouges lui donnait des boutons, de l'exéma, et bizarrement quelques érections. Il ne supportait pas que cette si belle ville, ce havre paisible, cette joyeuse cité, ce petit bout de France, de Navare, cette campagne profonde resta dans le silence lourd des villes sans touristes. Cela le tourmentait, et son médecin, le docteur Mobilome, le conseillait en ces termes, grivois s'il en est, jugez pluto, pardon, jugez plutôt :

Mobilome : T'as qu'a te taper une pute, et n'en parlons plus.
Denis : Fais pas chier, avec tes putes, docteur.
Mobilome : T'as mauvaise mine, Denis, ne le nie pas.
Denis : Je nie et je dénie.

Jacinthe Duamster, quand à elle, marche d'un bon pied, le sourire aux lèvres, le string aussi, vers son rendez-vous quotidien de onze heures et quart, son petit ricard. Amédée Couyjenai est là, lui aussi, fidèle à son poste, le teint cramoisi, avachi devant son septième ballon, plongé dans un néant de pensées qui le soustraient au réel. Alors que Jacinthe entre dans le bar, une conversation démarre sur les festivités prochaines du 14 juillet.

Mobilome : T'as qu'a te taper une pute, et n'en parlons plus.
Denis : Fais pas chier, avec tes putes, docteur.
L'auteur : C'est quoi, cette merde, j'ai dit une conversation sur les festivités prochaines du 14 juillet !
Le nègre de l'auteur : Ah, Pardon...
Fichier:Nègrauteur.JPG
Le nègre de l'auteur
Mobilome : Qu'est-ce qu'on fait pour le 14 juillet ?
Denis : Comme l'année dernière ?
Mobilome : Trois pétards mouillés. C'était d'un joyeux...
Denis : Une suggestion, Ducon ?
Mobilome : Je nie et je dénie.
Denis : T'es un marrant, toi.
Amédée Couyjenai : Vous battez pas, les mecs, j'ai une idée...
Denis : Une idée, toi, laisse-moi rire. Enfin, je t'écoute.
Amédée Couyjenai : J'ai un frangin qui bosse à la cogema, il pourrait nous avoir des fusées du tonnerre, de la bombe atomique !


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Le douloureux exil de Jacinthe Duamster

Aux derniers mots de la conversation, Jacinthe Duamster se faufila hors du troquet par la porte de derrière, se dirigea vers sa vieille bâtisse, choppa les clés de sa voiture, et dans un crissement de pneus démoniaque, fonça à travers les routes rejoindre sa soeur Lilah qui vivait à Deuku-Etrois, en Isère.

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Robert Quikadi

Photo d'enfance


- Robert Quikadi est un barman et alcoolique français né en 1942. Il a dirigé le Bistrot, seule et unique taverne fréquentable du ridicule, misérable, abject, ectoplasmique village de Bacrouges.


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Vo Ca Bu Laire

- Bistrot : nom commun, mais plus pour les hommes à zob que les femmes à barbe. Endroit peu, mal, chichement éclairé dans lequel vont se baigner des pêcheurs sans hameçon. Ils aiment ça. Afin d'éviter les affres d'une solitude douloureuse et confite, les hommes à zob hantent ces bistrots dans l'espoir souvent déçu de parler sincèrement de ce qui les remue à l'intérieur avec leurs semblables.

Noms célèbres de bistrots :

  • Le bistrot Cétro
  • Le bistrot Tö
  • Le bistot Tarre
  • Le bistrot Moshe
  • Le bistrot Jeûne ( dans lequel toute nourriture autre que spirituelle est proscrite )
  • Le bistrot Humain
  • Le bistrot Bô
  • Le bistrot Fordecafé ( dans lequel on ne sert que du café )
  • Le bistrot Drôle ( c'est une blague )

Tenancier de Bistrot : Homme, bavard ou pas, parfois chauve, parfois grand mais souvent petit, suave, doux, amer, tendre, louche, ténébreux, pâlot, acariâtre, débonnaire, vicieux, angélique...

Contrairement aux personnes qui fréquentent son établissement, et rien que pour les contrarier, il baisse le coude heure après heure, jour après jour, année après année, jusqu'à ce que la mort, dans son infini sagesse, l'enlève à son ardoise poussiéreuse dans la moiteur torve d'un petit matin de printemps.

Explication scientifique

Mouche bern.JPG Stéphane : Mouche invertibrée, c'est à dire sans structure squelettique solide et pourvu d'une tendance irrépressible à enculer ses semblables.

C'est en observant le comportement de Stéphane au microscope que le professeur Chabrole, prix Nobell, un jour de décembre 1982, aux alentours de midi moins le quart, s'exclama : « C'est quoi, cet enculeur de mouche ? »

L'expression a depuis fait le tour du monde.

Bien sûr, reconnaissant envers le volatile des progrès incontournables que celui-ci fit faire à la linguistique zoologique ( A tes souhaits ! ), le professeur Chabrole clona Stéphane et donna son génome à des milliers de larves de mouches, faisant éclore une larve par semaine depuis 1993.


Invertibré : néologisme barbare associant sans égard le mot inverti ( du bas latin invertum, dans tes vertèbres ; par extension, dans ton cul ) et le mot vertébré, qui désigne les animaux et les hommes pourvus d'un squelette.


Usage du terme vertébré :

Katemoche.jpg Kate Moche, Défilé printemps automne, 2008.


« T'as vu Kate Moche ? Ah, me parle pas de cette vertébrée »

Plage de Trifouillis les oies, conversation entre Josette Belcépatou et Stéphanie Kédanlacave huit heures douze du matin, le 13 juin 1996.


- Définition pour les déficients mentaux et Phillipe Risoli : Invertibré : animal homosexuel.


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L'intermède musical

Alfred

Dim dam dim doum dam dim dim dam

Dim dam dim doum dim doum doum dam

Dim dam dim doum dam dim dim dam

Di doum di doum di doum dam.


Alfred, Le majordome de Batman quand L'homme chauve souris et Robin font des cochonneries dans le jacuzzi de la batcave.

Météo

Lolo Romejkoko
« Demain, elle enlève le bas »
~ Laurent Romejko à propos de sa grand-mère
« Nié Nié Nié Nié, Nié Nié Nié Nié »
~ Jeanne Calment à propos de la météo de Bacrouges

La petite ville de Bacrouges bénéficie, 356 jours par an, d'un temps exceptionnel. Cependant, cela n'en fait étrangement pas une ville touristique de rayonnement national, international ni même local.

Pas un seul mangeur de pudding n'est venu restaurer une des vieilles fermes auberges de Bacrouges, hantées gentiment par un couple de revenants (Léon et la mère Lustucru, qui prouvent avec éclat que les pâtes, oui, mais des panzanis)

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Des chiffres et des lettres à Bacrouges

Fine équipe

Parce qu'en vieillissant, certains plaisirs restent, la petite communauté de vieillards et de vieillardes pas séniles de Bacrouges se réunit tout les après midi chez Josette Kuneutrui afin de regarder, ensemble, dans la bonne humeur et autour d'un pastis, cette émission charmante qui continue de faire travailler, pour le meilleur et pour le pire, ceux des neurones de nos braves ancêtres non encore grillés par une exposition trop longue au journal de Jean-Pierre Pernault.


Le moustachu : Consonne : Un C
La moustachue : Voyelle : Un U
Le moustachu : Voyelle : Un L
La moustachue : Excusez moi, Laurent, mais un L, c'est une consonne !
Lolo Romejkoko : C'est vrai, mais où ai-je la tête ?
Le moustachu : Dans le CUL
Tout le monde : Ah Ah Ah Ah Ah Ah !!!

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La panne d'inspiration

Ville sous X


L'auteur ayant une soudaine panne d'inspiration, il s'est rendu dans une ville dont nous tairons le nom afin d'y remédier.

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« Inspiration pas érection, Ducon. »
~ La petite amie de l'auteur à propos de cet encart

Fin en queue de poisson

«  Avec ce titre, tu t'attends à quelque chose de salace. Petit cochon, va. »
~ Christine Boutin à propos de votre esprit tordu


Nous étions le 13 juillet. Si vous avez fait attention aux divers éléments concernant les fêtes ( les sauteries, pour être exact) de Bacrouges, vous n'ignorez pas ce qui se passa le lendemain. Merci, et bonsoir.


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A Suivre

Jeanne C.

Parce que Nelson Monfort ne s'est pas fait en un jour, l'histoire de cette femme merveilleuse que fut Jacinthe Duamster et de son livre Hiroshima mon humour continuera dans vos esprits. Faites-la voyager...


« Nié Nié Nié Nié, Nié Nié Nié Nié »
~ Jeanne Calment à propos de cette fin qui n'en est pas une.