Utilisateur:Monsieur musée/La légende de Popol

Popol était un gars comme les autres. Un peu comme vous et moi, mais peut-être pas. Enfin, il était un gars comme les autres. Car les événements racontés ici, conformes à la Prophétie, l'ont changé à tout jamais. Voyez plutôt.

Eh bien, un début

Le début du début

Au jour où débute notre début du début du récit, Popol était confortablement assis devant son ordinateur et sirotait son habituel thé vert chinois fabriqué en Biélorussie de la journée. Perdu dans ses pensées, il rêvait de sorbet à la vanille et de promenades au bord du lac. Mais c'est un triste événement qui vint tout à coup changer sa perception du monde. En effet, déposant sa tasse de thé, il remarqua, sur la page Web où il était arrivé, le message suivant :

HÉ TOI, LE BACHI-BOUZOUK! TU DEVRAIS SAVOIR QUE TA PAISIBLE EXISTENCE DE GENTILLE PERSONNE NE VAUT RIEN. IL N'Y A QUE LES MÉCHANTS QUI GAGNENT DANS LA VIE. TU VEUX DE L'ARGENT ET DU BON CHOCOLAT? ARRÊTE D'ÊTRE UNE MAUVIETTE, ESPÈCE DE MAUVIETTE. DEVIENS UN MÉCHANT.

Le message traumatisa grandement Popol, qui commença dès lors une période de questionnement sur le sens de la vie. Je vous avais dit que Popol était comme vous. Après cinq lourdes minutes de méditation, Popol résolut de devenir vilain, abandonna symboliquement son thé vert chinois fabriqué en Biélorussie sur la table, prit son lance-pierres et sortit de son appartement.

Pendant le début de ce début

Non loin de l'appartement de Popol sévissait justement un imminent concert de l'ensemble de cornemuses local qui allait bientôt commencer au centre communautaire local. Les préparatifs étaient terminés. Tous les musiciens attendaient et redoutaient, fébriles, le début de la représentation. La sueur, qui coulait comme autant de chutes d'eau sur les visages, allait jusqu'à se sentir distinctement dans l'air de loge des musiciens. Certains d'entre eux étaient d'ailleurs au bord de la crise cardiaque, tant ils étaient étouffés par le stress. Le jeune Timothée-Marius De La Rochelière n'avait pu tenir le coup et s'était d'aileurs évanoui. Ils DEVAIENT rendre parfaitement tous les grands classiques de la musique écossaise devant leur public. Pendant ce temps, le Club de l'Âge d'Or n'avait aucune idée du désastre sonore qui était censé se produire prochainement dans l'ampithéâtre, endormi qu'il était.