Utilisateur:Salutérus
Utilisateur Pas Trop Con
Ce singe a dÉpassé, par la constance et/ou la qualité de son travail, le stade de vilain petit canard. Ses droits se sont élevés comme des fusées. La question se pose donc : va-t-il pouvoir les rattraper et retrouver ses bananes sur la Lune ?
Ma bio
Salutérus est le fruit d'une union passionnelle entre un chimpanzé toxicomane nommé Sam et une strip-teaseuse moldave répondant au prénom de Svetlana.
C'est Sam, adepte de jeux de mots et autres calembours en tout genre, qui lui donna ce patronyme si doux et mélodieux. Svetlana, elle, aurait voulu l'appeler, dans un registre beaucoup plus barbare, Bronislava ou Evpraksiya. Mais chez les chimpanzés le sexe féminin n'a pas son mot à dire, voilà pourquoi Svetlana se contenta de grommeler comme les femmes savent si bien le faire et accepta avec résignation la décision de son conjoint.
Très vite après la naissance de Salutérus, Svetlana et Sam se rendirent compte que quelque chose n'allait pas : leur fille semblait comme en transe, les yeux vitreux et la bave au coin des lèvres. Lorsqu'ils se rendirent chez le pédiatre, ils apprirent que Sam était tellement dépendant aux drogues qu'elles finirent par s'ancrer dans son patrimoine génétique, léguant ainsi à sa progéniture un état de défonce naturel et permanent. Les analyses sanguines de Salutérus démontrèrent que des molécules de LSD circulaient librement dans son sang, fabriquées par son organisme lui-même.
Jaloux d'être obligé de payer sa dope au lieu de pouvoir être shooté sans avoir à débourser quoi que ce soit, Sam se met à infliger des sévices à sa fille, en l'obligeant à manger des bananes avariées par exemple, ou encore en la forçant à regarder des émissions de Jean-Marc Morandini. La seule échappatoire de Salutérus fut d'accompagner Svetlana au travail, observant avec admiration sa mère se faire rentrer des billets dans la raie du cul.
À l'école, elle fut rapidement rejetée à cause de sa différence, faisant l'objet des moqueries lorsqu'elle affirmait que la maîtresse avait des arc-en-ciels sortant des oreilles. Seule durant les recréations, Salutérus passa le plus clair de son temps à tripper comme un junkie sous acides, en trainant des pieds et errant telle une âme solitaire. À la vue de son comportement jugé inapproprié, le médecin scolaire conseilla aux parents de placer leur enfant en hôpital psychiatrique, ce qu'ils firent lorsqu'elle atteignit la pré-puberté.
Vers l'âge de 10 ans, Salutérus se retrouve donc plongée en plein milieu du monde de la psychiatrie. Traumatisée, elle passera ces années douloureuses sous silence, ayant pour seule compagnie une schizophrène laxophobe.
Elle parvint à s'échapper de l'asile en trompant la vigilance des infirmiers grâce à sa paire de poumons proéminents et se retrouva à la rue, squattant avec une bande de punks à chiens. Le sien s'appellera Méthadone et restera, encore jusqu'aujourd'hui, son plus fidèle ami. Salutérus se met à voler les honnêtes gens dans le métro, et fait un jour une belle prise : un ordinateur portable flambant neuf. Excitée, elle l'essaye de suite, et trouve dans l'historique du navigateur internet le site de la dÉsencyclopédie. Puisqu'elle ne faisait rien d'autre de ses journées que de boire comme un trou et roter bruyamment avec ses amis punks, elle décida de contribuer à un monde meilleur en squattant le réseau sans fil du Mac Do du coin de la rue. Vous la retrouverez donc à Bastille les cheveux sales, avachie sur un sac de couchage avec l'ordinateur sur les cuisses, entourée de canettes de Kronenbourg et en compagnie de son ami chien. S'il vous arrive de la croiser, donnez-lui des cacahuètes, elle adore ça.
Mes contributions
Hipster
Coming-out (encore en travaux, écrit sous mon ancien pseudo)