VTT

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Le VTT signifie, selon les pratiques, Visage Transpirant et Terreux (plutôt pour randonneurs), Vis de Titane dans Tibia (pour free-rider et descendeurs), Vas Te Tuer (pour ceux qui réalisent leurs propres cascades) ou Vélo Tout Tordu (pour ceux qui ONT fait sonner le portique de l'aéroport).

Xsseux ou crosseux

La principale caractéristique de cette catégorie est d'une part de se priver de tout, à l'exception de tout ce qui est dégueulasse comme Bircher Muesli, pâtes sans sauce, boissons énergisantes avec autant de produits chimiques qu'un dégraissant industriel, mais aussi de jeter le plus loin possible les emballages de tube énergétique. Le but ultime du crosseux est de mettre un maximum de temps à son pote d’entraînement. Pour atteindre l’orgasme, le Xsseux vainqueur (ou crosseux) doit dire qu’il a crevé 4x, qu’il a été attaqué 10x par le méchant Lynx du Doubs et que avant le départ, il avait 100°C de fièvre ou qu'il a bu 20 litres de bière.

Les deux principaux ennemis du crosseux sont:

  • Le poids
  • La technique

Pour le premier aspect, il n'hésitera pas à tuner son vélo avec des accessoires made in Taïwan revendu 10x le prix de fabrication. Si son porte-monnaie ne le permet pas, il se tune lui-même en s'affamant afin de perdre les grammes qu'il n'a pas pu perdre sur son VTT. Pour le deuxième point, la technique ou l'agilité est une chose extrêmement peu développée au vu de son entraînement à 99% sur la route. Il est en effet terriblement difficile de planter l'aiguille de la seringue lorsque le bras est tout le temps secoué par les irrégularités du sentier.

Freerider

Cette catégorie d'individu est généralement beaucoup plus épaisse, plus velu que le crosseux. Afin d'abaisser son centre de gravité pour plus de stabilité, le freerider possède une très imposante ceinture abdominale avec une consistance similaire au flan caramel qu'il alimente fréquemment par saucisson, bière, bière, chips, bière et bière. L'autre fonction de la généreuse ceinture abdominale consiste à amortir les chutes car c'est la seule partie non protégée par des protections Dainese.

Le freerider laboure les sentiers, et coupe les épingles avec leurs gros pneus de tracteurs. Cette interprétation de trajectoire est due au symptôme principal du THC (principe actif du cannabis) où les distances perçues par le cerveau sont complètement en dehors de la réalité. Il croise un vieux randonneur à chaussettes rouges et le surprend suffisamment pour qu'il subisse une attaque cardiaque

Le meilleur freerider est le premier qui fait sonner le détecteur de métaux à l'aéroport grâce à ses centaines de vis, plaques en titane incluses dans son corps.

Descendeur

Cette catégorie a les mêmes caractéristiques que la catégorie "freerider" à l'exception de son attention plus importante au chronomètre et de son terrain de jeu qui est une piste de descente qu’on descend soit en vélo ou avec des échelles et cordes si on est à pied. Pour le jeu « qui fait sonner le détecteur de métaux en premier », le descendeur gagne dans la plupart des cas comparé aux freeriders. La ceinture abdominale est aussi un peu moins prononcée que les freeriders. En cas de chute, il ne peut se permettre de rouler sinon la perte de temps devient trop importante.

Phobie du descendeur et du freerider

L’effort cardiaque est le principal objet des inquiétudes du freerider. L’effort cardiaque provoque en effet des pertes pondérales préjudiciables au chrono : d’une part une perte de la ceinture abdominale mais aussi la douloureuse expectoration des produits chimiques élaborés par Phillip Morris International.

Trialiste

Cette catégorie de vététiste est certainement celle la plus à part du monde du VTT. Hanté par le fait de poser pied à terre (aussi appelé phobie du mille-pattes), le trialiste a l'obsession de monter tout ce qu'il trouve tel un obsédé sexuel (troncs d'arbre, bancs public, Pierre, Jean, sa belle-mère, ...). Mais comme après être monté il faut descendre, le trialiste doit être capable de se réceptionner après des chutes de plusieurs mètres[1]. Son vélo n'a généralement pas de selle, ni de tige de selle d'ailleurs (il n'est quand même pas si maso). Il ne ressemble absolument à aucun autre vélo et n'a de commun avec un VTT que la taille des roues.

Le trialiste est assez bête et ne comprend pas pourquoi les autres vététistes évitent les obstacles alors qu'il est si simple de passer dessus[2].

La morphologie du trialiste est une synthèse des précédentes : il peut être favorisé par de courtes pattes, pour l'équilibre, ou au contraire par des longues échasses, pour sauter haut. Mais dans tous les cas, le trialiste est fier de ses épaules trop larges et de ses bras arqués, musclés par une pratique régulière du freinage. Il aime se mettre en valeur en portant des maillots moulants, et a le réflexe de se mettre sur la roue arrière dès qu'un appareil photo apparaît.

Et comme son vélo n'a pas de selle, ni de suspensions, ni de vraie transmission, le trialiste se rabat sur les jantes et poignées de frein colorées pour le customiser (c'est d'ailleurs lui qui a lancé cette mode) : les couleurs dominantes cette saison étaient le vert fluo et le rose[3]. Certains ont même décidé récemment de revenir à une ancienne mode très en vogue chez les ballerines, un beau collant porté sous un short qui s'apparente du coup à un tutu.

Notes

  1. En Angleterre, on appelle ça le wheel-breaking, en référence au style de pilotage assez "bourrin" de certains pilotes — "streeters" — d'outre-manche.
  2. Tous les autres vététistes pensent exactement le contraire.
  3. Le trialiste est photogénique, on l'a dit.


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