Airsoft
Description
L’airsoft (de son vrai nom : Le Airsoft ou Du Airsoft voire Du Le Airsoft) est une discipline qui n’en est pas une car elle ne comporte aucune règle. En effet, le but est d’abattre l’ennemi par tous les moyens possibles afin de gagner la mission. Attention : veuillez noter que le tir ami est interdit et qu’il vous renvoie au point de respawn (excepté dans les missions où vous êtes le traître). Astuce : si vous souhaitez quand même abattre un coéquipier, la technique de la grenade est dans ce cas très utile. Elle blessera vos coéquipiers (si vous l'avez bien lancée) sans être considérée comme un tir ami. Assurez-vous d'avoir tout de même une réserve de grenades assez importante car elle n'infligera pas de dégâts trop importants aux alliés.
Ce sport ultra bourrin et violent s’adresse à tous et à toutes sans exception, c’est d’ailleurs ce qu’il y a de bien avec l’airsoft : vous pouvez rassembler tous vos amis baraqués, agripper vos répliques (voir suite) et abattre tout ce qui bouge (et même ce qui ne bouge pas) dans la zone déterminée. À savoir : autres joueurs, promeneurs, braconniers, pédophiles enterrant des cadavres de petites filles, arbres, animaux, poissons, oiseaux selon la map (voir suite).
À qui cette pratique est-elle destinée
L’airsoft peut être pratiqué par tous et toutes sans exception à condition d’avoir envie de se faire descendre. Au départ réservé à une élite noble, la chute de la Monarchie Absolue de Droit Divin et la lutte des classes ouvrirent la porte de cette pratique au grand public.
Cependant, l'airsoft a toujours bénéficié du soutien de certaines catégories de personnes très diverses, tant chez les jeunes ados torturés mentalement cherchant un exutoire à leur souffrance intérieure que chez de vieux vétérans racistes appelant à la purification ethnique par les armes. L'airsoft est donc un moyen très propre et légal de se libérer de ses pulsions destructrices et vengeresses.
La preuve de cette universalité de l’airsoft est d’ailleurs l’utilisation de :
- Pigeons kamikazes
- Hamsters piégés (l’idée a été reprise dans le film « Wanted » (ft. Angelina Jolie) avec les rats piégés)
- Ballons à l'hélium piégés : Un détonateur discret est caché à l'intérieur du ballon, qui est distribué gentiment aux enfants dans les parcs et autres aires de jeux. En raison de meilleurs effets visuels lors de l'explosion, les poussettes et landaus sont très prisés des inconditionnels du ballon piégé.
Répliques
Ce terme regroupe en fait tout objet servant à abattre au cours d’une partie d’airsoft. Il peut s’agir de répliques d’armes à feu, ou de vraies armes à feu ou de n’importe quel objet contondant. En gros, il s’agit de ce que vous allez utiliser comme arme.
Origines
Les premières traces d’airsoft remontent au XVIe siècle avec l’airsoft naval, de gros navires en bois se canardaient à l’époque avec de grosses billes en métal appelées « boulets ». On se souviendra tout particulièrement de la bataille de Trafalgar, durant laquelle près de 3700 joueurs trouvèrent la mort en défendant vaillamment le pont de leur bateau en train de sombrer au large du Détroit de Gibraltar.
Au cours des siècles, la pratique a gagné en renommée jusqu’à son apogée, à savoir, l'une des plus grosses parties d’airsoft jamais réalisées nommée « Bataille de Stalingrad », suivie de près par le " Débarquement de Normandie ", j’en parlerai dans le sous-chapitre « Maps ». Ensuite, l’évolution de notre prude société occidentale, lasse de gaspiller des vies, entraîna le déclin de la pratique. Mais l’airsoft n’en était pas mort pour autant et allait bien vite reprendre du treillis de camo’, tenue typique d’airsofteur (si j’ose ainsi m’exprimer). En effet, eut ensuite lieu une partie d’airsoft peu glorieuse : le Viêt Nam. Mais les joyeux lurons vétérans de cette partie décidèrent de remplacer les armes réelles par des répliques à billes afin de continuer à jouir de leur sport favori.
Cependant, la société voyait toujours d’un mauvais œil ces fous de la gâchette, c’est pourquoi l’on demanda au représentant officiel de l’airsoft : un certain John Rambo, de dire qu’il ne s’agissait en aucun cas de simulation de guerre.
Les années passèrent et le manque de grandes guerres mondiales provoqua une instabilité croissante à l’échelle internationale. C’est pourquoi, il y a quelques années d’ici, de nouveaux pionniers ont réintroduit l’airsoft mais d’une nouvelle façon : l’airsoft que je qualifierai de public, c'est-à-dire « l’airsoft pour tous », principe dont j’ai parlé plus haut.
Maps
Je tiens avant tout à préciser qu’il faut en différencier le « background » qui s’occupe de l’ambiance, du côté réaliste du jeu.
Comme on l’a vu, bien des scénarios sont possibles et certains ne sont pas à court d'originalité.
Les Grandes Parties d’Airsoft de l’Histoire :
- 18 juin 1815 : Bataille de Waterloo : Minimum 3 équipes, répartition équitable. Type : mêlée générale – Death match – Capture of the Flag.
- Du 21 février au 19 décembre 1916 : Bataille de Verdun : Deux équipes, répartition relativement équitable, 70 bataillons chacun. Type : Cache-cache dans les tranchées sous une pluie d'obus (environ un toutes les trois secondes) - Deathmatch en équipe - Zone de contrôle : chaque équipe tente de gagner du terrain sur l'autre, jusqu'à la limite fixée par les arbitres. L'équipe 2 a l'avantage de l'artillerie (jusqu'à 1200 pièces d'artillerie).
Cette map est fortement conseillée pour les adeptes du combat "naturel" (c'est-à-dire que le joueur fait corps avec la nature en se roulant dans la boue, en mangeant des racines et en se torchant le cul avec des feuilles de chêne). De plus, le jeu de cache-cache pouvant s'éterniser, au bout de quelques semaines, le manque de munitions se fera cruellement sentir. Mais il vous reste bien évidemment votre chère baïonnette, votre pelle à tranchée, voire votre cuillère fabriquée main à partir d'une douille d'obus, si vous voulez poursuivre la partie.
- De Septembre 1942 au 1 Février 1943 : Bataille de Stalingrad : Deux équipes d'un million d'hommes chacune. L'équipe 1 doit s'emparer de la ville et de ses infrastructures industrielles, l'équipe 2 doit défendre la ville coûte que coûte. Type de terrain : Ville rasée. Team Deathmatch - Zone de Contrôle. Ressources : les galettes de terre abandonnées par l'ennemi lors de son repli sustenteront les soldats.
- Du 23 octobre au 4 novembre 1942 : Bataille d'El-Alamein : Deux équipes contre une, mais les équipes alliées sont en infériorité flagrante (environ 2/1). L'objectif de l'équipe seule est de faire une percée dans les lignes de défense de l'ennemi, qui tentera par tous les moyens d'enrayer la percée. Les fortifications sont protégées par un imposant champ de mines qui ne manqueront pas de faire sautiller d'allégresse les joueurs les plus réticents.
Cette carte est à conseiller aux amateurs d'airsoft sur véhicule. En effet, 1500 chars et presque 900 avions seront mis à disposition des différents participants, pour la plus grande joie des passionnés de sports mécaniques. Attention, le sable peut parfois enrayer votre arme, ou mettre hors-service un moteur non protégé, donc gare aux tempêtes de sable.
- 6 juin 1944 : Débarquement de Normandie : 2 équipes, approximativement 100 000 joueurs, répartis 9/1. Une équipe débarque sur la plage et doit planter son drapeau sur la falaise occupée par l’équipe adverse tandis que la seconde équipe tient la falaise et doit éliminer tous les joueurs adverses. L’équipe 2 a l’avantage stratégique.
- Du 13 Mars au 7 Mai 1954 : Bataille de Điện Biên Phủ : 2 équipes, jusqu'à 95 000 joueurs en fin de partie, répartis 5/1. L'objectif de l'équipe 2 est de tenir la colline jusqu'à la fin de la partie, tandis que l'équipe 1 doit les en déloger le plus tôt possible. Cette map nécessite une grande variété de compétences chez les joueurs (résister aux effets éthylisants du saké), qui devront coordonner bombardements aériens, frappes d'artillerie et assauts s'ils veulent venir à bout de leurs coriaces adversaires à faces de citrons.
Un autre détail qui ne manquera pas de mettre du piquant dans cette partie : les assauts étant longs et difficiles, de nombreux joueurs seront à court de munitions au bout de quelques temps. Mais la partie n'est pas finie pour autant ! Les joueurs pourront découvrir la joie du combat au couteau et à la baïonnette, tandis que d'autres s'entraîneront au lancer de grenade en catastrophe, provoquant l'explosion de multiples sacs de riz derrière lesquels tous ces bridés se cachent.
- 20 avril 1999 : Opération Lycée de Columbine : 2 équipes. Type : Un contre Tous. L’individu a l’avantage stratégique des armes. Les autres joueurs auront un large choix d'abris à l'intérieur d'un lycée, mais leur nombre trop important ne permettra qu'à une minorité de rester sauve. Des points de sauvetage seront symbolisés par le poste de téléphone, d'où joindre les forces de l'ordre, le club bricolage où les pistolets à clous seront d'une grande utilité (attention aux jaloux...) et enfin l'infirmerie, mais attention pas pour soigner les bobos non ! Pour avoir une chance d'empoisonner l'agresseur au Spasfon mélangé au Mercurochrome...
Cette dernière map est particulièrement populaire auprès des jeunes étudiants métalleux ces derniers temps.
À propos du background à présent, il faut savoir que la recherche du réalisme est au centre des préoccupations de l’airsofteur. Plus on a l’impression de buter pour du vrai, mieux c’est ! Ainsi, vous pourrez trouver assez facilement un kit d'organes factices à accrocher à votre tenue afin de reproduire au mieux la piquante sensation de sang dans la bouche et le gracieux toucher d'un coeur encore palpitant. De plus, le cri de douleur d'une victime est sûrement la meilleure récompense que puisse obtenir un airsofteur. Alors faites-lui plaisir : achetez également le simulateur de cri, qui vous coûtera tellement moins cher que des cours de chant, une greffe de cordes vocales ou un mégaphone. Ceci étant fait, préparez votre attirail et allez balayer les rangs adverses !
Popularité de l’airsoft
La réputation de l’airsoft n’est plus à faire, la preuve en est que l’industrie du cinéma en a fait le sujet de maintes productions. Pour n’en citer que quelques unes : la quadrilogie Rambo à l’effigie du représentant officiel de la pratique, en passant par Master and Commander (film documentaire sur les balbutiements de l’airsoft naval) ainsi que Maman j’ai raté l’avion, parce qu’on ne vous l’a pas dit, mais le petit garçon aime l’airsoft.
L’industrie du jeu vidéo en est la preuve la plus flagrante : lors de l’E3 2009, StarvingProd. nous a annoncé la sortie très attendue d’un genre nouveau de jeu sur console Wii : un First Person Shooter nommé « Battlefield Ultimate : From Alpha to Omega » retraçant toute l’histoire de l’airsoft du XVIe siècle à nos jours avec une panoplie d’armes et de lieux connus parmi lesquels des forêts, des écoles, des plages, des montagnes et en bonus, des lieux comme la Maison Blanche, la place Rouge, l’Atlantide, un camp de réfugiés au Soudan et les personnalités politiques à abattre qui vous donneront des points bonus.
Un dernier exemple pour prouver comment l’airsoft est profondément ancré dans notre société : mon grand père m’a montré son gros pétard.
Bientôt l’airhard ?
Bien évidement, certains (j’en fais partie) estiment que l’airsoft n’est pas encore assez proche de la réalité et n’aiment pas le mode « facile » dans les jeux vidéo. Un Comité a donc vu le jour et s’est présenté aux européennes 2009 pour obtenir une reconnaissance internationale de l’airhard comme discpline-qui-n’en-est-pas-une meilleure que l’airsoft. Certains fervents défenseurs de l'airsoft s'indigneront du terme "meilleure", car pour eux on ne s'amuse pas plus en légendaire qu'en facile. Cet important lobbying visant à protéger à tout prix la place privilégiée de l'airsoft, nous prive donc de ce qui pourrait être la relève du sport ! Les règles qui régiront l'airhard sont encore en cours d'élaboration, mais ce que l'on sait déjà, c'est que le principe restera le même, mais que les joueurs auront accès au mode gore (âmes sensibles s'abstenir) voire au mode carnage no limit, mais seulement après avoir prouvé sa valeur au fil des parties. Ces modes autorisent l'utilisation d'armes non répertoriées par le Comité et l'accès à de nouvelles maps interdites à l'airsoft à cause de leur difficulté :
- Fuite dans la jungle birmane : Un joueur contre tous. Le joueur seul est un journaliste poursuivi sans relâche depuis une semaine par l'équipe adverse, qui veut sa mort pour la bonne et simple raison qu'il est journaliste. Il ne possède que ses menottes pour se défendre, il est également atteint de dysenterie et ressent encore l'effet du sérum de vérité. Aucune aide extérieure n'est à attendre, à part peut-être les tigres, qui préfèreront dévorer des soldats alcoolisés plutôt qu'un mort-vivant malade.
- Guantanamo : Deux équipes, les détenus et les gardiens. Type "endurance" : chaque équipe doit conserver ses membres le plus longtemps possible tout en tentant d'en faire perdre à l'autre équipe. Si vous voulez vraiment voir ce qu'il y a de "hard" dans l'airhard, jouez en détenu. Vous devrez résister à de multiples séances d'humiliation, de torture, aux privations de sommeil, aux psychotropes ingérés de force, et le pire, à la sodomie au balai ! De leur côté, les gardiens devront affaiblir au maximum les détenus sans pour autant les tuer, ce qui leur coûterait l'élimination immédiate et définitive, avec éventuellemnt l'envoi du côté détenus. Existent aussi des maps équivalentes en Corée du Nord, Lybie et Zimbabwe.
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