Biniou

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« AAAAAAaaaaaaarrrrrggghhhh »
~ Sacha Guitry à propos d'un biniou


Instrument de "musique" insupportable utilisé lors des fêtes bretonnes ! Si vous aimez le son du violon ou la guitare électrique, ou encore les concerts de punk, ou tout simplement la musique, alors évitez le biniou !

Description du biniou

Souvent d'une horrible teinte rouerte (couleur indéfinissable entre le rouge et le vert), le biniou a des caractéristiques bien précises, et dont un néo-phyte ne peut connaître la matrice.

Comment le décrire ? Hum... Quatre bâtons moches qui servent à on ne sait quoi sortent d'une masse informe, probablement en peau de hamster. Les experts estiment que 287 à 287,5 hamsters sont nécessaires à la fabrication d'un biniou. C'est pour cette raison qu'il a été déclaré d'interêt public général. Tant qu'il reste en vitrine.

Vous vous demandez à tout les coups comment ça marche ? Oui hin ? Et bien je ne vous le révélerai pas. On ne sait jamais, vous pourriez être tenter de vous y mettre pour faire chier**** (CSA en grève, et c'est bien normal) Tout ce dont je vous parlerai est le principe même de l'intrument. Rien de plus inutile, on souffle dans une tige pour gonfler la peau de hamster et se donner une adorable couleur rouge pivoine. Ensuite, il suffit de compresser le tout sous les aisselles, et d'appuyer au hasard sur des trous situés sur les quatre bâtons évoqués plus haut.

Description du joueur de biniou

Un joueur de biniou...

Le meilleur moyen de le reconnaître est de regarder son visage. Impossible de le rater. Quelques caractéristiques évidentes, qui vous aideront à repérer ces dangers et à fuir au plus vite :

  • Les joues rouge. Mais, pas juste rouge... Rouge pivoine, écarlate, presque noir tellement c'est rouge. Cela est du à deux principales choses : le fait que les poumons du "musicien"[1] soit vides la plupart du temps, et l'alcool.
  • Au choix, selon les spécimens : un chapeau avec de la dentelle, ou une barbe à faire rougir, et c'est le cas de le dire, euh... d'autres barbus.
  • Les rides. Pas forcément de vieillesse, car bon nombre de jeunes sont atteint de ce mal, aussi redoutable que la tecktonik il fut un temps. Des rides de contraction, oui, méfiez vous de ceux qui donnent l'impression d'être constipé. Ceux-là sont prêt à jouer. Courez !

Outre la partie visageale, il y a bon nombre de moyens de voir ces phénomènes de foire menaçants :

  • Les vêtements : Là, vous ne pouvez vous tromper. Si vous voyez un homme, ou une femme car ce mal est polyglotte, enfin, polygame, euh, bref, femmal et hommal, donc si vous voyez un suspect de visage portant les rideaux de votre grand mère, ou alors la couverture de votre chien sur les épaules... Fuyez ! Vite, mais viiiite ! A coup sûr ça en est un...
  • Les chaussures : Là, bénissez ces chausses ! En effet, les binious-man portent exclusivement des sabots. Très peu discret, on les entend arriver de loin. Et cela limite leur vitesse de progression, et vous permettra de les distancer au plus vite ! Soyez soulagé, vous vous en sortirez, faîtes moi confiance.
  • Le son... Si vous l'entendez, il est sans doute trop tard. Les hurlements perçants de ces machines de guerre frappent les tympans, paralysent le corps tel le banzaï vietnamien, rendent fous, et vous font hurler de douleur. Aussi dangereux qu'un nem de part les conséquences, quoique la constipation est évitée, mais bien plus dangereux de part la force de frappe, et les moyens de frapper. Si vous entendez ce son, un seul réflexe à avoir. Couvrez vous les oreilles, et courez, courez, courez. SANS vous arrêter, fuyez. Quand vous êtes au bord du malaise, prêt à défaillir, continuez ! On sait jamais, et dans les plaines bretonnes, le son porte loin.

Origine historique du biniou

En 1328, durant la première révolution française - qui a, soit dit en passant, échoué lamentablement et dont plus personne malheureusement ne parle - un jeune paysan breton, répondant au doux nom de Bleiz Pascallec, décida de venir en aide aux troupes du roi, alors en difficulté dans leur lutte contre la révolution. Ce jeune breton emmena avec lui une arme nouvelle et terrifiante, qu'il avait lui-même inventé un an auparavant.

Un an plus tôt.

Sa mère : Bleiz chéri, viens manger ! Et arrête donc avec ces hamsters, tu me fais peur tu sais ?

Bleiz : J'ai FINI ! J'arrive !

Son père chéri : Ta bonne soupe de musaraigne va refroidir, dépêche toi, ou tu vas tâter de mon gourdin, et tu sais duquel je parle !

Bleiz arriva dans la grande pièce du salon, au moins 3,2 m². TOut fier, son instrument funeste sur l'épaule.

Son père : Qu'est que c'est-y donc c'truc là ?

Bleiz : C'est un, un... un couillatou !

Sa mère : Et qu'est-ce qu'ça fait-y donc ?

Dans le berceau posé sur la table, trois nouveaux-nés se mirent à pleurer à chaudes et bruyantes larmes. Le doux père se leva promptement, et leur assena à tous les trois un coup de son gourdin, d'un mouvement de hanche digne de Shakouri, câtin célèbre de l'époque. Les pleurs cessèrent immédiatement, les petits étaient au biberon.

Bleiz : Prêt ?

Et il souffla. Dans la grande pièce, la mort passa. La mère, le père, deux des trois bébés moururent. Attendez ? Ah non, finalement, trois des trois bébés sont morts. Seul survivant, le jeune Bleiz ne comprenait pas vraiment. Le son était pourtant inespéremment clair et distinct.

Bleiz : Bah quoi ? C'était vraiment d'une clarté et d'une beauté inespérée pourtant !

Trois jours plus tard, les commérages allaient bon train.

Commère 1 : Tu...

Commère 2 : Oui ? Et...

Commère 3 : Apparemment, c'est...

Commère 4 : Un couillatou !

Commère 5 : T'as mis où le mir 2 en 1 ?

Commère 6 : Dans Ton Cul*** !!!!! (La grève dure depuis longtemps)


Pris de peur devant les soupçons se portant sur son instrument, le jeune Bleiz décida de changer son prénom. C'est ainsi que le biniou naquit.

Un an moins 3 jours plus tard donc, il partit rejoindre les troupes du roi. Se battant seul, car ayant tué toute la compagnie dans laquelle il servait, il fut décisif. Des centaines de milliers de gens furent tués. Effrayé par ce qu'il avait fait, et par les hurlements des hommes qu'il avait tué, il s'exila. Direction la Grande Bretagne.

Bleiz : Autant faire quelque chose d'utile de cet instrument !

Mystérieusement, les anglais, ainsi que beaucoup de bretons étaient immunisés contre ce mal terrifiant. Mais pas le reste du monde...

Le biniou de nos jours

Rassemblements

Des rassemblements mortels ont lieu très souvent en Bretagne. Le plus célèbre, et le plus meurtrier de tous, reste le festival interceltique de Lorient. Bien des malheureux, passant à proximité par hasard, ou même des passagers d'avions survolant la zone, furent frappés par une mort atroce, après une agonie lente et peu enviable...

Commandos d'élite

Un commandos d'élite en action. Remercions le photographe, qui a donné sa vie pour son métier.

La Bretagne développe des petites unités de combat, terriblement efficaces. Les Bagadoù (nom évidemment dérivé de la ville de l'ancienne Mésopotamie, célèbre pour ses multiples dangers) . Les biniou ont évidemment une place capitale en leur sein, mais... Oui, c'est horrible, mais de nouvelles armes ont été inventées afin de suppléer le biniou maléfique. La bombarde est l'une d'elle. Là ou ces commandos passent, peu d'êtres vivants leur survivent... Même les roches ne tiennent pas le coup...


  1. On utilise le terme "musicien" par dépit, et pour ne pas nous attirer leur animosité...
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