Bouffologie

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« La bouffologie n'est pas une science austère ! »
~ Un professeur à propos de la bouffologie

La bouffologie est une science sociale qui vise à analyser le comportement des individus face à la bouffe. Elle s'inclut dans les sciences bouffonnes, dans lesquelles se trouve la patataphysique, science étudiant les propriétés des pommes de terre, et plus particulièrement la pomme de terre négative. La bouffologie est née au XXIe siècle, suite aux essais du pseudo-sociologue Theodorr Von Katricht.

De la Bouffe en général aux comportements humains face à elle

La bouffe est une entité indispensable à la chaîne de la vie, pouvant être classée en 2 catégories : la bonne bouffe et la bouffe dégueulasse. Si la bouffe est liquide, il s'agit alors d'une boisson. Dans ce cas, se reporter à l'essai de S. Kornü : L'éthique potable et l'esprit du buveur (Der Potablethik und der Buvörspiriten). A travers cette étude, nous verrons que chaque individu adopte un comportement différent face à la bouffe : c'est là tout l'objet d'étude de la Bouffologie.

De la chaîne de la bouffe et de ses ruptures

Il suffit de regarder son entourage pour s'apercevoir que chacun mange pour différentes raisons. Certains mangent car ils ont faim ; d'autres parce qu'il le faut pour leur santé ; d'autres s'adonnent à un régime particulier pour essoufler leurs bourelets clandestins. Nous pouvons ainsi établir une chaîne de la bouffe :

Cependant, cette chaîne, à première vue d'une simplicité élémentaire, se verra souvent rompue dès la première entité, ou la seconde. Cette rupture nous permet alors d'établir une classification taxonomique des comportements sociaux vis à vis de la bouffe :

L'avare.

Monsieur Glouton, archétype de l'avarice bouffologique.

C'est celui qui ne bouffe que pour lui sans donner aux autres. La figure la plus connue de l'avarice bouffologique est Monsieur Glouton.

Le cupide.

Il ne bouffe que pour son propre intérêt. Les consommateurs de produits bios sont l'archétype de la cupidité.

Pour lui, le capitalisme rime avec le profit de nourriture ; la propriété privée des aliments et des machines de production. Ainsi, le Communisme serait l'horreur dans la mesure où si l'Etat possède les machines de production, la distribution sera élaborée de manière égale. Cependant si le cupide est au pouvoir, alors son euphorie sera à son paroxysme.

Le prodigue.

Contrairement aux consommateurs de WeightWatchers, il ne bouffe que pour le plaisir de bouffer. La prodigalité s'effectue surtout lors de la présence de confiseries, et plus particulièrement de Kinders. Le livre de S. Kornü La Tentation Kinderienne témoigne de cette prodigalité.

L'anorexique.

Pas la peine d'expliquer.

Le dénué.

Il ne mange que peu de choses, soit pour un but moral, soit pour un but religieux.

2 caractères fortement présents dans la société

Il existe cependant 2 comportements très présents dans notre société :

  • Le cynique : c'est celui qui pense que tout peut se manger. Exemple : les chinois.
  • Le blasé : c'est celui qui, malgré tout ce qu'il bouffe, n'est jamais satisfait de sa nourriture, et ne se sent jamais rassasié. Les blasés, pour la plupart obèses, sont en pleine extension aux USA.

Trois manières d'étudier la bouffologie.

Au cours des siècles, les bouffologues ont cherché à étudier les comportements individuels face à la bouffe de manière objective. Il existe trois grandes approches bouffologiques :

I. La bouffologie holiste, de Theodorr Von Katricht

Cette conception de la bouffologie vise à faire une démarche positiviste, c'est à dire en calquant la démarche scientifique. Pour ce faire, il s'agira d'utiliser des indicateurs précis, tels le taux d'appétit nominal, l'indice de développement biliaire, le produit fécal brut par habitants ... Enfin, les faits devront être mis en corrélation afin de trouver leur causalité.

II. La bouffologie de l'individualisme méthodologique, de S. Kornü

Bouffologue française qui n'aime pas sa prof d'allemand, S. Kornü a participé à la rédaction du code blablaïste de 2007. Son approche est différente de celle de Von Katricht : elle cherche la signification que donnent les individus à leur appétit. Ainsi celui-ci est classé en 4 grandes catégories :

  • L'appétit rationnel en finalité. Il vise un objectif en s'y prenant de manière rationnelle, et cherche les moyens les plus efficaces et les moins coûteux pour bouffer vite et bien. Ainsi, le bouffeur rationnel en finalité se sustentera chez MacDonald.
  • L'appétit traditionnel. On mange telle nourriture -qu'elle soit dégueulasse ou non- car on l'a toujours mangé. Exemple : les coquillettes.
  • L'appétit rationnel en valeur. On mange pour défendre ses valeurs. Des amis nous invitent à manger leur horrible ragout d'écrevisses sur son lit de cerises farcies sauce curcuma ? Par respect, nous les mangerons par appétit rationnel en valeur. Cet appétit sera d'ailleurs très, très rationnel.
  • L'appétit affectuel. C'est l'appétit qu'on a car on aime bouffer. Exemple : les choux de bruxelle attireront plus un appétit rationnel en valeur, mais les kinders créeront davantage d'appétit affectuel.

III. La Bouffologie de l'interaction morfale, de J.B. Burg.

Searchtool.jpg Le bouffologue J.B. Burg est connu pour avoir étudié bouffologiquement plein d'aliments différents : on retrouvera par exemple dans son livre Sociologie de la tubercule une analyse approfondie des conséquences sociales de la pomme de terre, ou bien son essai Charal ou Halal ? nous dévoilera les caractères des individus face au boeuf et au porc.

Selon J.B. Burg, les appétits se recréent tout le temps dans les échanges qu'on a avec la bouffe. Il y a interaction entre la bouffe et l'individu. Tel Simmel avec ses conneries de ponts et de portes, on distingue les assiettes et les poubelles : les assiettes relient l'individu à sa bouffe, tandis que les poubelles séparent les individus d'avec leur bouffe.

Evolution historique de la bouffologie

La bouffologie n'a pas d'évolution historique. Elle est apparue vers le XIXe siècle lors de la révolution bouffresque, avec la mondialisation des bananes, des pommes de terre et du café. Cependant les bouffologues Von Katricht et Kornü sont en train de réalier d'importants travaux sur l'aspect économique de la bouffe, ou Bouffonomie, dans lesquels ils étudieront les variations du taux d'appétit et la fixation de celui-ci par les mécanismes de la faim. Nous avons récemment l'apparition d'un nouveau bouffologue, Anton Derricht s'intéressant plus particulièrement au contexte économique, par exemple concernant le rapport de la bouffologie si une société fonctionne en système communiste ou capitaliste.

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