Bousier bernois

Bousier bernois
Un animal qu'on retrouve souvent bloqué sur le dos
Classification
Règne	mammifère arthropode
Embranchement	insecte-chien
Classe	internationale
Sous-classe	insectus caninus
Infra-classe	supra insectus caninus deodorum platinum
Ordre	halte !
Proportions
D'une manière générale	n'aime pas la choucroute
Taille	70 cm minimum, sauf amputation
Poids	3 tonnes grand maximum
Circonférence	pi
Diamètre	c'est privé
Taille de la bite	j'ai dit : c'est privé
Statut de Conservation
légendaire
Répartition
Eh merde Gerard la carte a planté !

On pourra remarquer l'exosquelette luisant dont dispose le bousier bernois. Les scientifiques supposent qu'il a cet aspect du fait de sa tendance à se rouler dans les excréments. On peut noter également qu'il n'y a pas d'ailes sous ses élytres, mais une paire de pattes supplémentaire, munie de coussinets, pour se gratter derrière l'oreille

Tout comme l’ornithorynque, le bousier Bernois est un animal difficile à classer : croisement entre le canidé et le scarabée, il fut découvert récemment par un aventurier breton, dans les forêts exotiques du Val de Marne. Du fait du climat équatorial qui règne dans son habitat, le bousier Bernois est le seul insecte qui puisse dépasser les 70cm. Et en même temps, par rapport à ses confrères chiens, il peut sembler de petite taille.

Genèse d'une découverte

C'est en 2010 qu'une expédition est lancée dans la jungle du Val de Marne. Une tribu de Weshbiens, qui était en contact avec un ethnologue-paysagiste du Museum d'histoire naturelle de Paris, lui annonce avoir découvert une étrange créature, qu'ils qualifient de "dangereuse et diabolique". Aussitôt averti par son confrère ethnologue-paysagiste, le professeur Rihanna Jean, docteur en zoologie exotique, décide de rassembler une équipe pour traquer la bête. Malheureusement, toutes les personnes qui auraient pu participer à l'expédition sont indisponibles : une épidémie de grippe et la participation d'un scientifique à une télé-réalité auront raison de l'équipe.

Mais qu'importe, Rihanna Jean va décider de partir seul. Sa traque durera 4 ans.

En 2014, alors qu'il entre dans un étrange terrier constitué en grande partie de guano canino-arthropodien, le professeur entrevoit un étrange animal, mi-insecte mi-chien. Malheureusement, l'animal tente de faire fuir le visiteur non-désiré, utilisant une vieille technique des bousiers.

A ce moment précis, le professeur Rihanna Jean frisait la mort de près ! Et c'eut été une mort de merde, ce qui n'arrangeait rien.

Alors que la gigantesque boule de crottin s'apprête à l'écraser, le professeur Rihanna Jean parvient à se cacher dans un coin, et échappe à une mort qui paraissait certaine. Dès lors, sachant très bien que le bousier Bernois ne parviendrait pas à reformer si vite une nouvelle boule de purin, il se précipite à sa rencontre, et sort ses outils de canino-entomologiste : en quelques essais, il parvient à capturer le jeune spécimen.

La capture du jeune bousier bernois fut difficile, puisqu'il ne restait que 2 pokeballs au professeur. Et encore, il s'agissait de pokeballs standard, rien de très réjouissant.

Des découvertes scientifiques qui s'enchainent

Alors que la découverte du bousier Bernois fait la Une des principaux magasines scientifiques, dont le prestigieux Marie-Claire, les chercheurs étudient en laboratoire la créature. Ce sera une base importante pour la recherche génétique : on découvre en effet que le bousier Bernois n'a pas d'ADN, et encore moins d'ARN. Comme vous le savez, les nucléotides polymérisés sont normalement unis les uns aux autres par des liaisons covalentes entre le désoxyribose d'un nucléotide et le groupe phosphate du nucléotide suivant, formant ainsi une chaîne où alternent oses et phosphates, avec des bases nucléiques liées chacune à un ose. Et pourtant, ici on ne trouve que des liaisons covalentes de lécithine de soja fusionnées avec du lactose répliqué en chaine dans une structure hexadécimale complexe assaisonnée de Royal Canin fermenté, pressurisée dans une cellule irradiée par des ions complémentaires sous-jacents.

Pour résumer, on découvre que le bousier Bernois, dénué d'ADN et d'ARN, n'est ni un chien ni un insecte, tout en étant un peu des deux. De cette énigme scientifique naît le dogme de l'ascension pan-génétique globale et intrinsèque. Le corolaire est facile à deviner : il est désormais possible de recréer des dinosaures à partir d'une écharpe ou d'un gant.

Si les dinosaures envahissent progressivement les zoos du monde, c'est grâce à cet insecte-chien improbable, et à la volonté sans faille d'un docteur en zoologie exotique. Comme quoi les choses qui semblent parfois les moins importantes, sont souvent celles qui font évoluer l'humanité, un peu comme les petits hobbits qui amènent l'anneau au Mordor, alors qu'on aurait pensé qu'en moins de cinq minutes, ils finiraient dans l'estomac d'un aigle géant.

Dans la culture populaire

Le bousier sacré était un symbole Égyptien : et pour cause, puisqu'il avait un rôle dans la dissémination des excréments, et donc de l'engrais ; il était également considéré comme un intermédiaire entre la vie et la mort, amenant les personnes décédées dans l'autre monde. Pourtant, depuis la découverte du Bousier Bernois, beaucoup plus agréable bien qu'il bave un peu, les Egyptiens ont décidé de remplacer le traditionnel bousier sacré par le bousier bernois sacré, qui est l'évolution du bousier bernois.

Depuis, un grand nombre d'Egyptiens sont partis modifier les motifs peints ou gravés sur les murs des pyramides et autres monuments, afin qu'on n'adore plus que le bousier bernois sacré. Une révolution qui amènera sans doute, à terme, un grand bouleversement des mœurs en Egypte, voire dans le monde. Car le bousier bernois véhicule des valeurs nobles, telles que la force, la docilité, la fidélité, ou encore la capacité à rouler et à faire des trucs cools avec de la merde.

Franchement, c'est beaucoup mieux maintenant ! Enfin une révolution qui va dans le bon sens !

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