Chien méchiant

Un article de la désencyclopédie.
Aller à la navigation Aller à la recherche

Aidée par une amie au sens de l’inadmissible, je dirais, plus que développé… Intransigeant, je vais à présent développer une petite théorie sur un sujet délicat, suivant que l’on soit sur le banc des accusés ou que l’on plaide en tant que victime… Comme vous en avez l’habitude, si vous vous sentez impliqués par le sujet, n’oubliez pas de le faire savoir. Le sujet de la dissertation sera donc :

Attention, chien méchiant !

Introduction

En effet, qu’y a-t-il de plus inadmissible que de ne pouvoir marcher dans la rue qu’en risquant à chaque instant de se vautrer dans une belle merde bien fraîche ? Rien. Non, Mesdames et messieurs, il n’y a rien de pire que ça… Si ce n’est le crottin de cheval au milieu de la chaussée. Mais ce temps-là est révolu, mes braves ! De nos jours, les déjections de nos chers destriers ne sont plus si visibles que ça, même s’il suffit de regarder le pourcentage de bambins souffrant d’asthme. Mais, qui s’en soucie. Ce ne sont que nos gosses, après tout. Nous pouvons leur faire subir ce que nous voulons… Oui, continuons à prendre la voiture pour aller chercher le pain au village, à moins d’une borne… mais enfin, c’est un tout autre sujet…

Première partie

Ainsi, l'ô combien noble cause qui me fut soufflée est la suivante : les putrides défections causées par nos amis les chiens. Mais faut-il les blâmer, ces sales clebs ? Eh bien, non, car ne l’oublions pas, le chien est le meilleur ami de l’homme. Entre nous, heureusement que je suis une femme ! Donc, disais-je, faut-il les blâmer, ces sales clebs ? Bon, si vraiment on veut, on peut, c’est cadeau ! Mais il faut savoir que ce n’est pas de leur faute. Ils chient où on leur dit de chier. Ainsi, à qui la faute ? Eh bien, aux maîtres qui imposent à leurs chiens de chier au beau milieu de la rue. Là ! Alors que tout le monde est en train de les regarder. Mais merde ! Eux aussi ont droit à un peu d’intimité. Ce n’est pas parce que lorsqu’ils rencontrent un de leurs congénères dans la rue, ils lui reniflent le cul, qu’ils n’ont aucune pudeur ! Non mais…

En effet, dans ma ville, les autorités compétentes ont décidé de remédier à cet insidieux fléau en installant des canicites (est-ce le nom exact, je n’en sais rien). Toujours est-il que ces lieux sont utilisés à leur juste titre (faire chier nos amis canins), et, ainsi donc, les trottoirs de Mulhouse sont propres… Merci.

Deuxième partie

En revanche, promenez-vous dans les rues d’une autre ville, une ville non équipée de ces fabuleuses chiottes pour chiens. Prenons au hasard Strasbourg et, à chaque instant, à chaque pas, craignez de vous vautrer dans une défection canine bien belle et bien fraîche… Mais le pire, oui, le pire, mes braves, c’est la crotte sournoise, celle qui se cache. Car ces bêtes-là (les chiens, pas les crottes !) sont parfois intelligentes (rarement mais parfois tout de même !). Je m’explique. Après avoir déféqué tranquillement au beau milieu de la rue, eh bien certains chiens, soit soudainement honteux, soit plus sournois et plus vicieux que quiconque, cachent leur défection sous une feuille. Oui, mes braves, vous m’entendez bien, sous une feuille. Et vous, vous marchez tranquillement dans la rue. Est-ce que vous vous méfiez d’une gentille petite feuille ? Eh bien non ! Vous marchez dessus, et de bon cœur car vous êtes confiants. Et… Il y a des jours on y pense, il y a des jours on glisse. Or, ce jour-là, vous glissez, manquant de vous briser une jambe. Vous vous retrouvez assis au milieu de la rue après une spectaculaire chute, ce qui est déjà honteux en soi. Et pour ne pas en rajouter, quand vous vous levez, tout le monde (car tout le monde dans la rue vous regarde, le sourire aux lèvres) a le loisir de découvrir une belle merde de chien encore fumante, sur votre pantalon préféré, sorti ce matin de l’armoire…

Conclusion

Si comme moi, et comme celui qui glisse les jours où il n'y pense pas, vous en avez marre de vous méfier de chaque feuille (en plus c’est l’automne, on devient dingue, complètement parano) de craindre à chaque pas, de vous vautrer lamentablement, d’essayer de vous rassurer en vous disant que vous y avez marché du bon pied (entre nous, quel est l’imbécile qui a inventé ça ? Quand on marche dedans, que ce soit du pied droit ou du pied gauche, c’est tout aussi ridicule et ça pue tout autant. Bref…), alors, joignez-vous à ma cause. Luttons ensemble. Battons-nous pour la France, et tous, dans un même élan patriotique, signons ! Allons voir tous les maires et exigeons des petits coins pour chiens. Allons voir tous les maîtres et exigeons l’éradication des crottes de chien. Pour cela, il y a plusieurs solutions :

Faites chier vos chiens chez vous…

Ne faites plus chier vos chiens, je sais pas moi, cousez-les…

N’ayez pas de chien, tout le monde sera tranquille…

Sur ce, je vous salue en vous remerciant pour votre intérêt.

Un petit menu Best of? (varions les plaisirs)


Couteau-suisse.png  Portail de la Vie Quotidienne


Qu'avez-vous pensé de l'article "Chien méchiant" ?
Vous pouvez voter ci-dessous. Les résultats seront affichés lorsque vous aurez voté.
Vous n’êtes pas autorisé à voir les résultats de ce sondage avant d’avoir vous-même voté.
Il y avait un vote depuis l’élaboration du sondage au 6 avril 2019 à 18:10.
poll-id 81EEE968ED924FB750B103D53DAA9998


Cet article a une chance non nulle de figurer dans le Best Of ou de ne pas en être.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.