Cor

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« Chut, le cor i dort ! »
~ Un corniste qui se croit drôle…
« Vinum et musica laetificant cor.(Le vin et la musique réjouissent le cœur) »
~ N'importe quel corniste peut vous le dire, demandez-lui !


Le cor était, il y a quelques années encore, un instrument de musique avec lequel jouaient les musiciens obsédés. En effet, le cor d’harmonie est le seul instrument où tu peux mettre la main dans le trou ! Mais depuis mi-2002, sous l’impulsion de Saint Nicolas, il a été décidé que ces pratiques étaient interdites. La plupart des cornistes ont donc été jetés en prison pour exhibitionnisme passif. On raconte que malgré tout quelques cornistes continuent leurs activités malsaines un peu partout dans le pays.

Historique

On suppose que le tout premier cor fut crée vers le milieu du XIème siècle par un certain Arno Deggeuze (Belge ?). À cette époque, l’instrument était fabriqué dans les cornes de vaches, et comme Arno ne savait pas prononcer les [n], il appela sa création « la cor ». Regorgeant de matière première, le département de la Meuse est vite devenue leader mondial dans la fabrication de la cor. Mais les temps changent, et quelques siècles plus tard il devient interdit de tuer les animaux à cornes, à partir de 1687 précisément. Qu’à cela ne tienne, les cornistes ne comptent pas en rester là et dorénavant la cor sera utilisée pour le massacre d’animaux à bois ! (vengeance !)

Pour l’occasion, la cor est par la suite fabriquée à partir de différents métaux. C’était tellement amusant à réaliser, que certains branleurs en firent leur métier. Le problème, c’est que cela donna des résultats pour le moins surprenants : chacun avait sa propre vision de l’accord… heu pardon, de la cor et il fallu choisir un fabriquant officiel pour se mettre da cor. L’honneur revint à Marcel Pichot, facteur de son état, qui eut la bonne idée de replier tous les tuyaux que nécessitait la cor afin de rendre l’instrument transportable. Cependant, en échange, il exigea que sa création soit arborée par tous les facteurs du pays ce qui fut accepté. À partir de cette date, peu de choses ont changé si ce n’est que le mot "cor" s’utilise au masculin depuis les environs du sacre de Napoléon. Enfin, dans les années 60, on a crée le pavillon démontable (génial, on peut s’en faire un chapeau !) afin que le cor prenne encore moins de place qu’avant en cas d’influence de trompettistes à l’orchestre.


Le corniste

Il existe trois grandes catégories de cornistes :

Les cornistes simples

Dans 95% des cas, ce sont des jeunes ayant essayé la trompette l’année précédente et qui se sont fait virer à cause de leurs tendances perverses en plus de l’alcoolisme. Ils gardent la sourdine pendant au moins les trois premières années de leur formation histoire de ne pas trop casser les oreilles du prof. Une fois intégrés à l’orchestre de leur ville, ils aiment jouer une note super fort rien que pour casser les oreilles du voisin de droite.

Les cornistes doubles

Quelques années plus tard, après s’être tapé une cinquantaine de concerts et que ses notes deviennent reconnaissables, le corniste devient rebelle (ça lui en fait des qualités !) et il rajoute une quatrième palette à son instrument pour faire encore plus de fausses notes. Ils sont devenus assez vieux pour avoir de la moustache ce qu’ils ne se privent pas de faire : 99,99% des moustachus d’un orchestre sont cornistes.

Les cornistes triples

Très rares, ils sont âgés et veufs (ou toujours célibataires). Ne supporte pas les autres musiciens de l’orchestre dont il fait toujours partie et plus particulièrement les joueurs de pichotte qui proviennent de pays étrangers et volent son boulot. Ce sont des gars qui se la pètent juste parce que eux ils ont six palettes...


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